Bonjour à tous et à toutes !
En novembre, c’est le NaNoWriMo ! Je me suis lancée dedans sans grande conviction, mais j’ai quand même écrit deux ou trois petites choses mine de rien. Cette nouvelle en fait partie. J’ai eu l’idée lors de la dernière Manif Pour Tous. J’avais envie de… de leur faire un gros doigt d’honneur ! Mais un doigt d’honneur ultra choupi, parce que j’ai un cœur de bisounours au fond et que j’ai besoin de respirer au milieu de toute cette haine et cette incompréhension. D’ailleurs ça m’a donné l’idée de faire un recueil de nouvelles sur le thème des ados dans le placard qui font leur coming-out. Je pense que j’auto-éditerais ça (puisque les éditeurs se foutent des nouvelles la plupart du temps xD) quand j’aurais terminé. Il faudrait que j’en écrive une dizaine, pour que ce soit assez fourni… Je vous tiendrais au courant !
En tout cas, je vous souhaite une bonne lecture ! Au passage, remerciez Litsiu, mon ami qui a gracieusement illustré cette nouvelle. En une heure top chrono !
Le jour où j’ai été à la Manif Pour Tous
— Tu es sûr que tu ne veux pas rester ?
— Je ne peux pas, mes parents m’attendent, expliqué-je pour la énième fois.
— Tu vas vraiment y aller ?
Ce n’est pas tellement que ça me fait plaisir, au contraire. J’aimerais tellement rester avec lui. Mais si je n’y vais pas, ils vont se poser des questions.
— Je n’ai pas vraiment le choix.
— Si, tu peux rester ici.
Il insiste, me retient par le bras. Je me dégage, la mort dans l’âme. Je sens qu’il m’en veut. Pire, qu’il me juge. C’est facile pour lui. Lui, il a le droit de ne pas mentir. On ne vit pas la même chose.
— Laisse tomber, tu ne peux pas comprendre.
*
Dès mon retour, je me suis enfermé dans ma chambre. J’espère qu’ils vont partir sans moi, m’oublier. J’ai dit que j’étais fatigué, parce qu’on a travaillé jusque tard dans la nuit pour terminer l’exposé. Tu parles, on s’est couchés tard, mais pas pour travailler… Ils me croient bien sûr, mais j’ai peur que cela ne les empêche pas de venir me chercher.
— Tristan ! Tu es prêt ?
Je ne réponds pas. Allongé sur mon lit, j’enfouis ma tête dans un coussin. Pour ne plus voir le sweat bleu que Maman a déposé soigneusement sur ma chaise. Elle m’appelle une fois, deux fois. J’espère stupidement qu’il n’y aura pas de troisième fois.
Elle a ouvert la porte de ma chambre, j’ai une grosse boule dans la gorge. Elle s’énerve.
— Il est l’heure de partir ! On va être en retard ! Mets ton pull, ce n’est pourtant pas compliqué, tu viens avec nous. On a décidé qu’on y allait tous ensemble. Tu sais combien c’est important, surtout à ton âge. On a besoin de la jeunesse pour prendre la relève, pour prouver qu’on a des valeurs et leur montrer un peu ce qu’est une vraie famille. Cesse de faire l’enfant.
Il y a des mots qui me brûlent les lèvres. Je ne dis rien, comme toujours. A la place, je trouve une excuse. Je suis devenu très fort à ce jeu. Trouver des excuses.
— Je t’ai dit que j’étais fatigué.
— Ce n’est pas mon problème. Tu te lèves ou j’appelle ton père !
Je n’y couperai pas. Je le savais déjà, mais ça fait mal quand même. Et ça me fait encore plus mal de voir Maman dans son sweat rose. J’ai tellement honte. Envie de pleurer. Elle me tend le mien, je l’enfile par-dessus mon t-shirt.
— Tu vois, ce n’était pas si difficile.
C’est vrai, ce n’est pas si difficile. Ce qui l’est par contre, c’est de voir mon reflet dans le miroir de l’entrée. Ces quatre petits personnages qui se tiennent la main. Papa, Maman et leurs deux enfants : un garçon et une fille. A l’image de ma famille. Papa porte le même que moi, et Angélique le même que Maman. On forme une belle famille, je crois.
Pourquoi je me sens si mal ?
Alors que je lace mes chaussures, j’ai soudainement envie de crier. De leur dire la vérité, toute la vérité. Mais comme toujours, je reste silencieux. Je n’y arrive pas. Noah a raison, je suis un lâche.
*
C’est assourdissant. Trop de cris, trop de musique, trop de monde. Je reste à côté de Maman, tenant la main d’Angélique. Elle semble heureuse d’être là, à la manif. C’est la première fois pour elle, forcément elle trouve ça génial. En plus, elle est très fière de son sweat rose, le même que Maman et le même que toutes les filles aujourd’hui.
J’essaye de ne pas lire les pancartes, d’ignorer les conversations autour de moi. Je dois faire abstraction de la raison d’être de cette marche. Sinon je vais devenir fou.
D’un autre côté, j’ai peur. Peur qu’on me démasque. C’est comme si c’était écrit sur mon front. Ces insultes écrites en noir sur les cartons que certains brandissent fièrement. Je ne devrais pas être ici.
Mais que puis-je faire ? Je n’ai pas le choix, je n’ai que seize ans. Si j’avais refusé de les accompagner, Papa et Maman m’auraient demandé pourquoi. Ils auraient voulu une vraie raison, et ils auraient peut-être fini par comprendre. Et alors, qu’est-ce qu’il se serait passé ? Je préfère ne pas le savoir.
Noah dit qu’un jour où l’autre, il faudra que je leur dise la vérité. Et que le plus tôt sera le mieux. J’en doute. Peut-être vaut-il mieux attendre. Un an, deux ans… Toute la vie ?
Et si j’étais vraiment malade ? Et si ça finissait par s’arranger ? Et si je redevenais normal ?
C’est vrai que dans un sens, ils ont raison. Le mariage, les enfants, c’est fait pour les couples normaux. N’est-ce pas ? Je ne m’imagine pas… Non, il vaut mieux que je ne pense pas à ça.
Le cortège avance lentement. Les camionnettes s’arrêtent sans cesse, et nous avec. Moi qui pensais que ce serait vite terminé, j’avais tort. Je crois que c’est le plus long après-midi de ma vie. Quand je réalise qu’il ne s’est écoulé qu’une demi-heure depuis le départ, j’ai envie de m’asseoir par terre et de ne plus bouger.
La camionnette de je ne sais quelle association s’est arrêtée devant nous. Le groupe de mes parents avec. Ils ont tenu à ce qu’on soit en première ligne, juste derrière la banderole. Je n’ai pas voulu regarder ce qui était écrit dessus. Je préfère ne pas savoir.
Soudain, je vois un drapeau arc-en-ciel. Non, deux. Deux garçons viennent de se précipiter devant notre cortège de manifestants, ils portent leurs drapeaux comme des capes. Il y a des cris, des huées. Eux, ils rient et se tiennent par la main.
Mon cœur se serre lorsque je reconnais l’un d’entre eux. Il embrasse le second garçon, longuement. Les huées redoublent. Et avec eux, mon cri, à moi aussi.
Je ne réfléchis pas. Je passe sous la banderole, cours jusqu’à eux.
J’attrape l’autre par le col, je l’insulte, j’entends des applaudissements. Ils ne comprennent pas. Je me contrefiche de ce putain d’arc-en-ciel. Tout ce que j’ai vu, c’est ce type qui embrasse Noah.
— Ne t’approche plus jamais de mon mec, connard !
Personne ne m’entend au milieu des cris. Noah s’interpose entre nous, il me prend dans ses bras, me parle, j’ai du mal à l’entendre. Il y a trop de bruit, trop de cris.
— Putain mais tu es complètement malade ? Tu aurais pu lui casser le nez !
— Je m’en fous ! Pourquoi tu l’embrasses comme ça devant tout le monde ? C’est qui ce type ?
— C’est personne, c’est qu’un pote ! On voulait faire une photo cool et comme mon petit ami m’a lâchement laissé tomber pour passer dans le camp ennemi… J’ai pris le premier venu.
Je me calme un peu. Je crois que je pleure. J’entends les gens autour de nous, on me félicite d’avoir séparé « les deux pédés ». Est-ce que c’est Maman que je vois sourire ?
Je les regarde, horrifié. N’ont-ils donc rien compris ? La colère gronde en moi, je sens Noah qui veut m’entraîner hors de là, mais je ne veux pas. Je m’arrache à son étreinte, son visage s’assombrit. Il croit que je vais repartir, mais non.
Je ne sais pas si c’est moi ou Noah qui prend l’initiative, ça n’a pas vraiment d’importance. L’important, c’est qu’on s’embrasse. Devant tout le monde. Pour la première fois de ma vie, je me sens fier. J’entends des cris autour de moi, mais ils me semblent distants.
Je le repousse un instant pour retirer cet horrible sweat-shirt bleu. Je le jette par terre, je le piétine. Qu’ils aillent tous se faire foutre.
Et je l’embrasse encore. Tout ce qui m’importe à cet instant précis, ce sont les bras de Noah autour de ma taille, ses cheveux sous mes doigts et sa bouche contre la mienne. On s’embrasse longuement, indifférents au monde autour de nous.
Jusqu’à ce que cet autre garçon qui était venu avec Noah nous tire par le bras, pour nous obliger à retourner sur le trottoir. La manif redémarre, on se perd dans la foule.
Je tiens toujours sa main, un sourire scotché aux lèvres. J’ai envie de lui dire que je l’aime, mais il ne m’entendrait pas. On court comme des fous, on tourne à droite, dans une ruelle déserte.
C’est là que je me rends compte que nous ne sommes pas seuls. Il y a tout un groupe, une demi-douzaine, garçons et filles. Ils rient aux éclats, une fille me dit qu’elle a tout filmé et qu’elle va poster ça sur Youtube, je ne sais pas vraiment quoi répondre à cela.
Je commence à réaliser ce qu’il vient de se passer, à prendre conscience ce que j’ai fait. Noah m’embrasse encore, sur les joues et la bouche. Je ne me suis jamais senti aussi vivant.
— Tu as été génial. Tu peux pas savoir à quel point je… Tu es incroyable. Vraiment.
Je suis heureux.
Et en même temps, je suis mort de trouille. Que va-t-il se passer maintenant ? Que vont dire mes parents ? Ils m’ont vu, j’ai embrassé Noah devant eux.
J’ai peur.
*
On est retourné chez Noah après ça.
On a passé un bon moment tous les deux, un moment que je n’oublierai jamais. On a aussi beaucoup parlé. De la manif, de mes parents, de nous aussi. Il était forcément plus enthousiaste que moi. Il me dit que ça va bien se passer, mais j’ai quelques doutes là-dessus.
Plus tard, Noah s’est rendu compte qu’il avait reçu un SMS d’un de ses amis. Notre vidéo a fait des milliers de vues sur Internet. On a été vérifié. Et on l’a visionnée. C’est très étrange de se voir sur une vidéo. Elle a été prise avec un portable, l’image est de la mauvaise qualité, mais ce n’est pas grave.
On me voit m’interposer entre Noah et l’autre garçon, coller mon poing dans la figure de ce dernier. Ensuite, on nous voit nous disputer. Puis on s’embrasse. Enfin je retire mon sweat, on s’embrasse encore. Et derrière nous, des images de personnes en rose et bleu. Des gens ont fait des captures d’écran sur notre baiser. L’image a déjà été retweetée des centaines de fois.
Moi avec le sweat bleu de la Manif Pour Tous. Lui avec le drapeau arc-en-ciel.
— Franchement, je vais l’imprimer et la faire encadrer.
Je rougis. Oui, j’aime cette photo de nous deux, mais cela ne m’empêche pas d’avoir peur. Maintenant, tout le monde va savoir pour nous. Ma famille, mes amis, tout le monde. Je ne sais pas comment je vais faire, ce qu’ils vont me dire.
Noah m’embrasse, j’essaye de ne plus penser qu’à lui. Je me sens tellement bien dans ses bras. J’ai l’impression d’être à ma place. D’être moi-même.
Malheureusement, je sais que je vais devoir partir. Mes parents et ma sœur doivent être rentrés à la maison à cette heure, il faut bien que j’y retourne moi aussi. D’un certain côté, je croise les doigts pour qu’ils ne me disent rien. Mais de l’autre, j’ai quand même envie qu’ils réagissent.
J’ai très peur de ce qu’il va se passer.
*
Je rentre le cœur battant. J’ai les mains moites, j’ai une grosse boule dans le ventre. Il n’y a personne dans l’entrée, j’entends des voix dans la cuisine. Puis le silence, ils m’ont entendu rentrer. Des bruits de chaise pendant que j’accroche mon manteau. Maman apparaît dans l’encadrement de la porte, elle a l’air en colère, les sourcils froncés.
— Te voilà enfin ! C’est à cette heure que tu rentres ?!
C’est vrai qu’il est plus de vingt heures, d’habitude je dois rentrer impérativement pour le dîner. Sauf que cette fois, j’ai dîné chez Noah. Pour retarder ce moment au maximum.
— Désolé.
Je ne sais pas quoi dire. On se dévisage en silence. Papa arrive lui aussi, ils me fixent tous les deux. Je sais à quoi ils pensent. A ce que j’ai fait à la manif, au garçon que j’ai embrassé devant tout le monde. Peut-être même ont-ils vu la photo sur Internet.
Plutôt que de les entendre me faire des reproches, je préfère prendre les devants. Même si ce que je dis est stupide.
— Je vous avais dit que je ne voulais pas y aller.
J’ai simplement préféré ne pas dire pourquoi. J’ai le cœur qui bat tellement vite, sans doute aussi vite que le jour où Noah m’a volé mon tout premier baiser, derrière le gymnase, après le cours de sport.
— Ce n’est pas une mauvaise blague, j’imagine, soupire Maman.
— Non.
Je pense qu’il vaut mieux ne pas mentir, ça ne servirait à rien. Papa grogne quelque chose et retourne dans la cuisine. J’imagine qu’il ne veut pas en parler. Ou plutôt me parler. Maman, elle, reste. Elle n’hésite pas à me questionner.
— Depuis combien de temps ?
— Six mois…
— Et tu comptais nous le dire quand ?
— Je… je ne sais pas.
Finalement, ce n’est pas si difficile. J’évite simplement son regard.
— Écoute, avec ton père, on ne s’attendait vraiment pas à ça. C’est une vraie surprise, on ne sait même pas quoi penser. Va dans ta chambre, on en parlera demain à tête reposée.
Je hoche la tête, m’exécute sans discuter. C’est peut-être mieux comme ça. J’imagine que demain, on ne parlera pas. Qu’ils feront comme si de rien n’était.
Pourtant quand je passe à côté d’elle, Maman me prend dans ses bras. Je ne m’y attendais pas, mais je n’essaye pas de la repousser. Au contraire, mes bras se referment autour de sa taille. Les larmes me montent aux yeux. J’ai attendu ce moment pendant si longtemps.
*
Je suis allé dans la cuisine pour trouver quelque chose à grignoter. Au moment de jeter un emballage de gâteaux, je me suis arrêté.
Dans la poubelle, il y a quatre sweat-shirts. Deux roses et deux bleus.
Alors ?
Qu’en pensez-vous ? Avez-vous aimé ? Pas aimé ? Avez-vous des remarques à me faire pour m’aider à améliorer ce texte ? N’hésitez pas à me faire part de vos avis, je prends très bien (enfin presque) la critique !
36 comments
Ça me rappelle quand mon père m’avais dis à 12 ans me disait qu il voulais participer à la manif pour tous et qu il tuerai son enfant si il était un « dégénéré » . Du coup , le coming out que je voulais faire à été reporté à mes 16 ans . Aujourd’hui , 17 ans , il me comprend et me soutient .
je suis heureux pour toi <3
Bonjour (ou bonsoir),
Je regarde tes vidéos sur youtube depuis quelques mois, surtout sur la chaîne Princ(ess)e et j’ai commencé à lire ton blog il y a peu de temps.
J’ai adoré ta nouvelle. C’est un vrai message d’espoir et de tolérance, qui change de tous ces récits affreux sur les parents intolérants, ce qui peut rendre les coming-out compliqués…
Je te remercie de tout ce que tu fais car c’est vraiment libérant et rassurant de lire tes écrits ou de voir tes vidéos, cela remonte le moral et réconforte.
Je te souhaite une très bonne continuation!
Merci pour ton retour <3
Bonjour,
J’ai beaucoup aimée ta nouvelle, je l’ai découverte en même temps que ton blog. Je ne sais pas si du haut de mes 15 ans je peut me permettre de critiquer ton histoire (dans le sens négatif du terme) donc je vais en rester là.
Bonne continuation a toi et à ta prochaine histoire.
Bonjour Cordélia :) ,
J’ai lu cette nouvelle et l’ai trouvé magique : je l’ai lus et relus encore et encore et chaque fois les larmes me montent aux yeux! Je trouve cet écrit absolument fantastique et plein d’espoir. L’amour de cette famille est magnifiquement représenté, et cette histoire d’amour entre Tristan et Noah, avec cette fougue, m’a énormément plus et me fait rêver à un amour comme celui-là.
Merci d’écrire ces petites nouvelles (et de tenir une chaîne YouTube qui m’a ouvert les yeux),
Bon courage pour la suite,
Plein d’amour et de compréhension ;) :)
Un fan ^^
Eh ben voilà, j’ai les larmes aux yeux ^^
J’imagine facilement cette énorme pression de voir ses parents se détourner de soi si on leur avoue qu’on ne correspond pas à leurs attentes. Tant de personnes passent par là, la boule au ventre et la gorge serrée.
Mais si on aime l’enfant qu’on a mis au monde, peu importe qu’il ne soit pas médecin ou avocat, qu’il soit nul en maths ou qu’il aime quelqu’un de son sexe. Ce n’est pas une erreur, ce sont des choix de vie que l’on doit respecter.
Surtout que l’amour qui nous tombe dessus est rarement un choix !
Oppresser ces gens qui vivent différemment de la majorité ne les empêchera pas de vivre. Et un enfant aimé qui grandit avec deux parents sera toujours plus heureux que s’il vivait avec mère abandonnée par un père absent. Même si les parents de cet enfant, ce sont deux papas, ou deux mamans.
Bref, peace, et merci pour ce texte
Magnifique… Je me suis totalement reconnue dans cette histoire, mais je doute que ça puisse aussi bien se terminer pour moi
PS : désolée si le commentaire s’est envoyé en double, problème informatique
Magnifique, je me suis totalement reconnue là dedans … Mais je doute que ça puisse aussi bien se terminer pour moi
Bonjour Cordélia :)
J’ai beaucoup aimé ta nouvelle. Je trouve que tu dépeins très bien les émotions et questionnement de ce jeune garçon ainsi que l’ambiance de la manifestation. C’était vraiment très bien. J’étais contente que cela se termine bien ! J’ai eu peur pour lui !
N.B. : à la première réplique, je pense qu’on écrit plutôt « expliquais-je » :)
Ouaw ! C’était super beau ! Je suis contente que ça se termine bien, la chute était superbe. Merci de nous partager tes écrits :)
merci pour ton commentaire :)
Coucou Cordélia !
Merci pour cette belle histoire.
Les hommes sont plus fermés que les femmes. Nous les mamans aimons nos enfants comme ils viennent au monde.
Pour les hommes, se sera un peu plus long à comprendre et à accepter.
Tu as un style d’écriture dynamique qui me plait beaucoup.
Sais-tu que tu peux publier un recueil de nouvelles, par thème si possible (j’ai cru comprendre que tu en écrivais régulièrement)
Je t’encourage vivement à continuer.
Si tu es à la recherche d’une formation pour écrire un roman jusqu’au mot « fin », fais-moi signe. Je connais quelqu’un…
Malheureusement ces derniers temps je n’écris plus du tout. Pas le temps ! Mais un jour je m’y remettrais ^^
Pour le coup je sais écrire un roman jusqu’à la fin, pas besoin de formation, mais merci ;)
Hey !
Je suis tombée sur cette nouvelle en regardant un peu au pif sur internet et … j’ai adoré !! C’est bien écrit, fluide et super mignon !! Bon, j’avoue que la fin m’a un peu surprise. En effet, je ne pense pas que des parents contre l’homosexualité puissent changer aussi vite, mais je trouve que cela donne une note d’espoir :)
J’aime beaucoup ton style d’écriture et j’espère que tu vas continuer d’en écrire !
Un style simple et direct, un texte plein d’espoir, et le tout avec un message de paix et d’amour, de compréhension et d’ouverture d’esprit, en bref j’aime!
Hélas, dans le monde réel, les parents l’auraient sûrement fait exorciser, tabasser, renié, jeté à la rue, ou quelque chose d’apparenté. Mais c’est beau de voir qu’il y a encore des gens optimistes de nos jours, en dépit des preuves quotidiennes que le monde n’a plus grand chose de blanc ^^
Bon, je me suis retrouvée là par ton post FB, scandalisée, et du coup, là, je viens de finir de lire ta nouvelle, et j’ai un peu beaucoup les larmes aux yeux. C’est affreux, tout ce que je lis sur ce sujet me fait toujours le même effet. Y a un peu beaucoup de « et si…? » qui se forme à chaque fois dans ma tête, et c’est un peu beaucoup douloureux, mais bref, je suis pas là pour raconter ma vie. Forcément, c’est un très beau texte, une belle ode à la famille, la vraie, qui accepte tous ses membres comme ils sont. La logique est sympa, aussi, le déroulement, ce fils qui se retrouve dans cette Manif’, cette peur d’être démasqué, et puis cet amour un peu plus fort que tout. C’est vraiment beau. Ça fait chaud au coeur de lire des nouvelles pareilles. Du coup, voilà, merci beaucoup. ♥ Des bisous.
Comme généralement dans les écrits en Français, les dialogues n’ont aucun réalisme, aucun dynamisme. « Il est l’heure », sérieux, qui parle comme ça à son fils, à l’oral ?
Pour toucher un public en écrivant sur des sujets qui nous touchent, encore faut-il écrire bien.
Euh bah ma mère ? XD « Il est l’heure, grouille-toi » je l’ai entendu très souvent xD
XD
Très jolie histoire, j’aime beaucoup. Malheureusement je crains que ça n’arrive pas aussi simplement.
L’histoire est simple, écrite avec le coeur et très agréable à lire. Me tarde de découvrir le recueil de nouvelles !
Passez une excellente soirée.
Amitiés.
Oui c’est sûr que ce n’est pas si simple… mais ça fait du bien de l’espérer, mine de rien peut-être qu’ils ne sont pas si bornés ^^
Ca veut dire que les parents ont récupéré le pull de leur fils sur la route?
Oui c’est ce que je sous-entends, j’avoue avoir hésité à ne mettre que 3 sweats… mais bon c’était plus visuel xD Disons que c’est un choix esthétique !
Peut-être aussi un dernier sursaut d’espoir des parents de remettre leur garçon sur le droit chemin, (après avoir rencontré un exorciste par exemple…) le rendre « normal ». Puis après discussion sur l’oreiller les parents auront eu conscience qu’il s’agissait de leur enfant et qu’il fallait l’aimer pour ce qu’il est et non pour ce ku’ils voulaient qu’il soit.
Coucou Miss Cordélia,
Ce fut un plaisir de lire ton texte. Bien que ce ne soit pas mon style d’histoires préférées, il y a quelque chose que j’ai adoré et qui est, à mon goût, très bien retranscrit.
Il est vrai que la chute est bien trouvée et réussie ! Mais ce qui m’a vraiment le plus plus, c’est ta manière d’écrire le malaise du personnage principal. Le rythme est bien trouvé. La forme en mettent en évidence la peur et l’angoisse parfaite. Et le ressenti, absolument réel, et puissant. C’est ça qui est le plus fort, je trouve.
Bref ce n’est qu’un avis parmi tant d’autres ! :)
Amicalement,
Daënor
Merci, je suis contente de l’apprendre ^^
C’était le but, de donner un côté très réel à l’histoire pour que ce soit plus fort.
Je t’avais déjà laissé un commentaire, mais j’ai pas pu m’empêcher en voyant le lien sur Fb de cliquer et de relire. J’aime toujours autant !
J’ai juste relevé une petite incohérence, qui pourtant rend la fin beaucoup plus belle : comment son pull se retrouve dans la poubelle, s’il l’a jeté par terre pendant la manif ? Bon, à moins que sa mère ait été le récupérer avant de partir ou continuer la manif… Vu le choc que ça doit être pour la famille, je ne sais pas si c’est plausible x)
Bref, je titille pour pas grand chose x) Parce que c’est quand même bien plus stylé d’avoir les 4 pulls à la fin dans la poubelle !
Oui alors je sais j’ai changé depuis ma publication sur le Héron x)
Je me dis que la mère peut l’avoir récupéré au passage… et c’était beaucoup plus parlant ^^’
Dans les faits pour la crédibilité, j’en sais trop rien…
Mais oui je le sais xD
Tu m’as mis les larmes aux yeux !
Merci, ça me fait plaisir de l’apprendre ^^
Magnifique ! C’est puissant et rempli d’émotions, la chute est parfaite !!
Merci beaucoup :)
Coucou,
C’est un très beau texte!
En le lisant, je me suis demandé si des parents adhérant à la manif pour tous retourneraient vraiment leur veste aussi vite: ce serait bien, si c’était vrai. Après tout, cette fin contribue à donner de l’espoir.
Bravo! :)
Oui c’est ça, ça me fendait le cœur de laisser mal finir cette histoire… Du coup voilà, ça finit bien !
Merci ^^