Bonjour à tous et à toutes !
Aujourd’hui, je vous parle un peu de moi. Et pas de n’importe quel aspect de ma personnalité puisque je vais vous parler de mon expérience d’écrivain. Ou presque. Parce qu’il serait un peu prétentieux de m’autoproclamer ainsi « écrivain », mais j’y reviendrai. Il est toujours intéressant de lire les témoignages des autres, pour ma part j’adore errer sur les blogs d’écrivain, de romancier, d’auteur, de poètes pour lire leur petite histoire. Je n’ai que 21 ans, ma vie n’est pas encore très remplie, mais en préparant mon article je me suis rendue compte que j’avais quand même fait pas mal de choses, que j’étais passée par différentes phases et que — peut-être — cela pouvait être amusant de partager avec vous cette petite histoire.
C’est parti pour une rétrospective (non exhaustive) basée presque exclusivement sur ma mémoire (parfois défaillante) !
L’expérience d’écrivain de Cordélia ou l’incroyable histoire (ou presque) d’une apprentie romancière
Je dois avoir 7 ans, peut-être moins.
Je ne me souviens que vaguement de ma première histoire. Vraiment très vaguement… C’est en lisant les histoires merveilleuses et autres conneries d’un de mes amis que je me suis souvenue de cette anecdote. J’ai fait exactement comme lui ! Moi aussi j’ai écrit une histoire trop mignonne quand j’étais gosse ! C’était l’histoire d’une petite fille qui allait se promener en forêt… et je crois qu’elle cueillait des pommes, ou quelque chose comme ça. C’était un livre illustré, attention. Je pense que ma mère a gardé cet « livre », un jour il faudrait que je fouille dans les cartons du grenier. Si mon écriture a dû évoluer, je doute que mon coup de crayon se soit amélioré…
Je suis en CM2, j’ai 9 ans, peut-être 10.
C’est à la fin du primaire que j’écris pour premier livre de science-fiction intitulé sobrement La Disparition. Enfin « livre », c’est un bien grand mot. Il y a une demi-page par chapitre et totalise 1600 mots. Il y a des fautes partout, une ponctuation à pleurer des larmes de sang et je ne vous parle pas des illustrations maison. C’est l’histoire d’une Mary-Sue aux cheveux bleus qui vit à Athenapolis sur Terre 2. Un jour elle est témoin du… on ne se moque pas ! Elle est témoin du vol des planètes du système solaire, voilà c’est dit ! Et bien sûr à la fin elle retrouve les planètes ! Bon, c’était clairement pas de la hard SF, mais c’était mignon. Enfin… je crois.
Fière de mon premier roman, je me lance dans une seconde histoire en collaboration avec deux camarades de classe. Ça s’appelle Vol au pays des insectes et entre-nous… franchement, c’est kawaii ! C’est l’histoire d’une coccinelle qui se fait voler ses points noirs (oui elle les avait enlevés pour bronzer). Donc elle mène l’enquête et à la fin elle découvre que ses points s’étaient envolés avec le vent et que c’était son pote le papillon qui les avait récupérés. Il y avait de l’idée ! Ça pourrait faire un bon livre pour enfant, non ? Je vous aurais bien scanné les illustrations pour rigoler, mais tout ça est gardé précieusement dans un carton chez mes parents… Par contre, on pourra remarquer que je n’avais pas peur du plagiat.
Ma vie de collégienne et le début de la fin.
C’est au collège que mon envie d’écrire des romans se développe. Je lis des livres de fantasy écrits par des adolescents (La prophétie des pierres de Flavia Bujor, 13 ans et Eragon de Christopher Paolini, 15 ans) et j’ai envie de faire pareil. C’est une rédaction en cinquième qui commence par la phrase imposée « Je me dirigeai donc vers la taverne que le mousse m’avait indiquée » qui me donne le déclic pour une histoire qui me suivra jusqu’à la fin du collège. Je me lance alors dans une épopée d’heroic-fantasy qui demeure aujourd’hui inachevée.
Mon personnage principal est une belle Mary-Sue, elle s’appelle Nimphedil en référence au nom d’une fleur dans l’univers de Tolkien remixé par mes soins. Bien sûr mon modèle absolu reste le légendaire Tolkien, mais je reviendrai sur ce dieu vivant mort dans un article dédié (j’en avais déjà un peu parlé ici). Je dessine mes personnages à l’aquarelle (d’ailleurs ces dessins ne sont pas si moches…), je crée un monde avec carte, relief, créatures fantastiques et langage spécifique pour chaque peuple (oui, j’ai essayé d’inventer des langues).
Rétrospectivement, ce n’était pas si mal. Le plot était même plutôt bien et certains personnages étaient cools. Bon, le problème c’était que les méchants n’avaient pas d’autres buts dans la vie que d’être méchants et de buter les gentils. Et en plus ils étaient bêtes et moches. Néanmoins, l’histoire que j’avais inventé autour du mythe de l’Atlantide, le pourquoi cette île légendaire n’existait plus et tout ce qui allait avec… ça pourrait être réutilisé. Même si c’était quand même légèrement pompé des livres de Marion Zimmer-Bradley… Et ce qui est drôle, c’est que même à 12 ans j’avais un goût prononcé pour les drames. Croyez-le ou non, mais c’était une histoire qui finissait dans le sang !
Encore aujourd’hui, j’ai beaucoup d’affection pour cette histoire. C’était un beau projet et quand j’y réfléchis ça pourrait donner un bon roman de fantasy. Voire même une saga en plusieurs volumes. Qui sait, peut-être que Nimphedil reviendra un jour d’entre les morts ?
Le lycée ou mes frasques d’adolescente rebelle.
Au lycée, c’est un peu le bazar. J’écris plein de trucs, tout le temps. J’écris des chansons et des poèmes d’ado mal dans sa peau, des histoires trash avec des personnages borderline maltraités qui sont plus ou moins des Dark Mary-Sue et Dark Gary-Sue (j’explique ici ce que c’est), de la fanfiction pourrie (fanfiction = histoire écrite à partir d’un univers pré-existant dont on est fan, exemple : Harry Potter dans mon cas). De tout ce que j’ai pu écrire au lycée, je n’ai quasiment rien gardé. Je suis clairement passée par la phase difficile de l’adolescente qui ne se prend pas pour de la merde, mais qui écrit de la daube clichée quand même.
Je suis contente d’être passée par là quand j’étais si jeune parce que j’en connais qui sont encore coincés dans une phase similaire à l’âge adulte et franchement, c’est pas joli-joli… Au fond, même si j’écrivais des trucs très moyens, j’écrivais quand même. Et ça, c’est bien. Je me suis fait la main, j’ai essayé, j’ai évolué dans mon écriture et c’est positif. Mais évidemment, il a fallu que je me prenne de bonnes tartes dans la gueule (aka de bonnes critiques assassines) pour que je me secoue et que j’arrête mes bêtises.
Ma vie de prépa et la redécouverte de la fanfiction
Quand j’entre en prépa, je mets clairement l’écriture de côté. Je n’ai plus le temps et je me destine à une carrière scientifique. Les mois passent et je me remets à lire de la fanfiction Harry Potter pour me détendre. Je redécouvre un univers, je prends plaisir à lire quelques chapitres avant de me coucher pour vider mon esprit des équations, des principes physiques et des formules chimiques. Petit à petit, je me remets à écrire des bêtises pour me détendre et faire rire mon lectorat internet. Je ne me prends pas au sérieux, j’aligne seulement des mots pour le plaisir, sans la moindre prétention.
La fac et mes débuts de RPGiste
Quand je rentre à la fac, je me retrouve avec beaucoup de temps libre. Je continue mes petites aventures en fanfiction, je commence des projets plus importants que ceux que j’avais en prépa. Mais jamais vraiment sérieusement, toujours pour m’amuser.
Je découvre aussi le jeu de rôle textuel : je me crée des personnages qui interagissent avec d’autres joués par d’autres personnes, qui ont des aventures, tout ça par écrit (plus d’info ici). Je m’intègre à une petite communauté, je me fais des amis et c’est une période vraiment joyeuse. J’apprends à créer des personnages cohérents, des histoires passionnantes mais à l’intrigue en béton armé et j’apprends à créer à plusieurs, à gérer les actions d’autres personnages. C’est l’expérience la plus formatrice que je n’ai jamais eu. Pour moi, une histoire doit être portée par des personnages ayant chacun une histoire, un caractère précis et une volonté propre. Et c’est la confrontation entre toutes les volontés qui crée l’animation et porte l’intrigue.
J’ai une productivité monstrueuse. Mais ce n’est jamais sérieux. J’écris en une fois, je corrige à peine mes fautes, je m’amuse comme une petite folle. Je développe un goût sûr pour les méchants et les histoires tristes. On me dit que j’écris plutôt bien et que mes personnages sont attachants, ça me fait plaisir. Pourtant je ne me sens pas capable d’écrire pour de vrai et de me lancer dans ce qu’on appelle dans le jargon « l’original » à savoir des histoires sortant directement de ma tête sans rien piquer à qui que ce soit.
Sauter le pas de l’original
Je finis par me mettre à l’original, petit à petit. Je n’ai pas du tout confiance en moi, j’ai l’impression d’écrire des choses futiles et sans intérêt. Je n’arrive pas à me détacher de tout ce que j’ai pu écrire par le passé. J’essaye tant bien que mal de transposer mes fanfictions en original. Je passe mon temps à écrire des fiches personnages, mais je n’arrive pas à abandonner des personnages que j’ai créé dans des univers qui ne m’appartiennent pas. Je suis bloquée, je m’énerve, je ne sais pas ce que je veux.
Pourtant sans m’en rendre compte, je m’y mets. Lentement. Jusqu’à un atelier d’écriture sur le thème des réécritures. Je reprends le mythe d’Amour et Psyché, j’en fais une histoire contemporaine. C’est cliché, j’ai l’impression de retourner au lycée mais ce n’est pas grave. Parce que je comprends que je peux me remettre à écrire. Pour de vrai.
Écrire des nouvelles pour être lue, publiée, éditée.
La suite, c’est ma nouvelle. La première à être acceptée par une maison d’édition. C’est une toute petite maison associative, je suis même membre de l’association. Mais je m’en fiche, c’est un vrai livre que je tiendrai bientôt dans mes mains et il y aura mon nom dedans.
Je redécouvre la nouvelle, format que j’avais abandonné depuis des années. Je me rends compte que la nouvelle est un bon moyen pour moi, apprentie écrivain, pour me faire la main et continuer à apprendre. Par ailleurs, c’est l’idéal pour être lue sur internet, car les internautes n’ont pas le temps de lire des histoires très longues. Pour Noël dernier, j’écris quatre nouvelles pour les membres de ma famille. Je les envoie à des maisons d’éditions et deux d’entre elles sont sélectionnées pour apparaître dans les numéros 4 et 17 du magazine numérique Short Stories Etc. Je suis sur mon petit nuage, j’aime me dire que c’est le début d’une aventure littéraire, même si je sais que j’ai encore beaucoup, vraiment beaucoup de chemin à parcourir. Je découvre le monde de l’édition, je me renseigne, j’apprends.
Mon nouvel objectif : écrire terminer un roman
Je finis par sauter le pas : essayer d’écrire un roman. Je dis bien essayer. Je me lance dans le NaNoWriMo en novembre 2013, plus motivée que jamais. Résultat des courses : 1/3 de roman brouillon. Je suis contente, c’est un genre de policier à la James Bond avec des personnages bras-cassés. Je l’aime bien, je le fais lire et les gens l’aiment aussi, on me dit que c’est un bon début et qu’il y a peut-être quelque chose. Mais je me suis lancée dans quelque chose de trop gros, je réalise qu’il faut que je me fasse la main sur une histoire plus courte avant de reprendre mon NaNo 2013.
Je réfléchis, j’ai envie d’écrire des romans à thématique LGBT, des romans que je n’ai pas eu pendant mon adolescence et que j’aurais aimé lire. Des romans que des amis n’ont pas eu quand ils étaient ados et qu’ils auraient aimé avoir. En février, je me lance dans le projet « Gabrielle » et j’écris le premier tiers en moins d’un mois. En avril, je mets à profil le Camp NaNo pour écrire le second tiers. Je voulais le terminer avant juin, c’est raté. Je crois que je réfléchis trop et j’ai presque peur de le finir. Il reste le premier tiers à retravailler légèrement au niveau du fond, le second presque entièrement à réécrire et le troisième dont je n’ai que le plan et l’épilogue. Je sais que je vais le finir cet été, cette histoire me tient trop à cœur et est trop importante pour la laisser tomber. Et après, je pourrais travailler la forme et si le résultat me plait, j’essayerai de le faire lire et publier.
Finir un roman. Au fond, je n’y suis jamais arrivée jusqu’à présent. C’est pour ça que j’aime autant les nouvelles. Mais ça va venir. Tout vient à point à qui sait attendre ~
Mon avenir ?
J’ai des projets plein la tête, je n’arrive pas à tout gérer. J’ai tout le temps des idées, mais pas le temps ou le courage de les coucher sur le papier. J’aimerais avoir du temps et de la motivation, j’aimerai que lorsque j’imagine une scène, elle s’écrive toute seule sur l’écran de mon ordinateur. Je veux être écrivain, ou plutôt romancière. Je sais que ce ne sera pas mon métier, je sais que je n’aurais pas toujours le temps, mais je sais que j’y reviendrai toujours. J’ai confiance en moi. Peu importe le temps que ça prendra, je sens que j’y parviendrai. Dans un an, dans dix ans, dans quarante ans ? Je ne peux pas le savoir. Mais quand je regarde dans le rétroviseur, je me rends compte que l’écriture est ma compagne depuis que je sais lire et écrire. J’ai envie de raconter des histoires comme on m’en a racontées toute ma vie. Boucler la boucle.
Et vous ?
C’est quoi votre histoire ? Allez-y, racontez-moi ! Est-ce que ça fait longtemps que vous écrivez ? Comment est venue cette envie ? Vous savez pourquoi ? N’hésitez pas : laissez un commentaire pour partager votre propre expérience d’écrivain !
Je vous souhaite une bonne journée, on se retrouve vendredi pour une interview d’Alice Dufay.
25 comments
Moi j’écris depuis l’âge de mes 11-12 ans, j’ai écrit 2 histoires que j’ai écrites sur feuilles quadrillés que j’ai pliés et scotchés pour faire 2 livres de poche et je les ai toujours et je les ai moi-même illustré par mes dessins ^^ensuite j’ai écrit pas mal de contes surtout en 5ème dont je me rappelle que le collège nous avait demandé d’écrire un conte en groupe et ça a été publié et j’ai adoré ça, ça m’avait encore plus donné le goût de l’écriture même si l’école ne m’a pas du tout donné le goût de la lecture et petite je préférais écrire et dessiner que lire! A 12 ans j’ai également écrit une nouvelle de 60 pages recto-verso écrit à la main inspiré d’une série taiwanaise et je l’avais écrite chez moi et durant les heures de permanence en 5ème et j’ai réussi à finir cette histoire ^^ A 15 ans environ j’ai écrit 2 histoires où j’ai migré pour écrire que sur pc en ayant eu mon 1er pc (pc fixe XP à l’époque), j’ai pas pu les finir car ensuite en 1ère et terminale j’étais trop occupée mais j’ai quand même écrit 20 pages pour une et l’autre 50 pages environ. Je me suis remise à écrire à mes 19 ans où j’ai écrit une web série à partir d’un de mes rêves et j’ai réalisé cette web série avec des acteurs amateurs bénévoles, j’étais la réalisatrice, la caméraman j’avais fait les montages aussi et je me souviens qu’on a débuté le tournage en hiver avec neige et on a terminé le tournage en été avec soleil haha ça a été long en plus j’avais même tourné une scène où 3 personnages se parlent mais j’ai filmé avec 2 actrices un jour et j’ai filmé avec une autre actrice un autre jour xd je sais ça fait décalage mais grâce à ça et le fait de manier leurs différents emplois du temps j’ai pu finir ce projet ^^ A la fac j’étais plus occupée du coup j’ai moins écrit de fiction mais j’ai repris l’écriture de fiction à partir de 2017 par d’autres nouvelles cette fois, des nouvelles sur mes amies dont ils sont les héros et héroines et je leur ai donné en cadeau c’est mes seuls partages de mes écrits pour l’instant car je n’ai jamais partagé mes écrits sur le net, j’en ressens pas le besoin et peur du plagiat, vol etc et surtout j’ai des écrits que je veux faire publier qui sont toujours en cours d’écriture ^^ sinon jamais lu de fanfictions, j’ai écrit que 2 fanfictions sur 2 séries taiwanaise pas très connus mais le reste c’est mes écrits, j’adore aussi écrire des analyses de personnages, séries, critiques de films, livres, je me suis aussi essayée à un poème inspirée d’un clip et que j’ai écrit la nuit dont les paroles me sont venues comme ça, déjà écrit des scénarios qui ressemblent au théatre dont j’ai écrit la suite de ma web série sous forme scénario théâtre mais pas filmé et pas fini je suis une touche à tout, j’adore écrire sur différents types de formats par contre écrire des chansons j’y arrive moins, je ne suis pas hyper douée pour les poèmes aussi mais j’en ai écrit 2 que j’aime beaucoup
Mon rêve c’est d’écrire depuis que j’ai 7 ans, mais suite à une enfance hallucinante et beaucoup de déménagements, me voilà à presque 19 ans et des histoires d’écrites dont une seule me plait rééllement et dans laquelle les personnages me plaisent rééllement ( 60 pages jusque là, avec la pensée « qualité » et non « quantité »). Après le bac, j’ai voulu faire une année sans travail ou formation quelconque pour me consacrer a l’écriture justement. Mais trouver un boulot en écriture? Sachant qu’il y a très peu d’auteurs qui se font publier… Je ne veux pas devenir pauvre non plus, donc je me suis lancée dans l’informatique, qui est un domaine très intéressant et dans lequel je m’amuse beaucoup mais… il y aura toujours un vide en moi. Je sais bien que certains des meilleurs auteurs ont fait d’autres boulots avant de se lancer dans l’écriture mais c’est décourageant quand même de se dire de jour en jour, qu’en faite on ne fait pas réellement ce que l’on veut faire. Je n’ai plus le temps d’écrire parce que comme disait mon prof de C (si vous êtes venus ici, c’est pour en *****). Donc je suis quand même un peu triste. Je sais que si je n’écris pas, au bout de quelques mois, je deviens très désagréable , c’est comme quand on a faim, on DOIT manger pour vivre et pour moi c’est une évidence, je suis là pour écrire. Je ne me vois pas faire autre chose. C’est dur d’entretenir un rêve que pendant les vacances d’été. Les autres vacances je dois réviser et essayer d’effacer les lacunes que j’ai en informatique. Si je dois vivre comme si chaque jour c’était le dernier, je ne suis jamais réellement satisfaite à la fin de la journée, comme si je passais à côté de l’essentiel à chaque fois. Voilà, donc je sais que j’ai ça dans le sang (certains disent qu’on nait écrivain) et si ça doit arriver, ça arrivera, j’sais bien, mais pour ceux qui connaissent One Piece, c’est un peu ça, quand est-ce que le héros Luffy va trouver son trésor? On est déjà 600 episodes et quelques dans la série et toujours rien. Lui, il ne se décourage pas en tout cas. Voilà un peu mon histoire, et je suis sûre qu’il y en a d’autres qui sont dans mon cas, je continue à croire dedans même si ça risque de prendre longtemps avant que mes rêves vont aboutir à quelque chose de concret.
Il y a des moments dans la vie où c’est difficile de trouver du temps. Mais bon, ça reviendra <3
Hello Cordélia !
C’était très marrant en lisant cet article, je me suis rendue compte que j’étais passée à peu de choses près par les mêmes étapes : les rédactions de collège que je regrette d’avoir considéré comme juste des devoirs d’école, même si j’en garde d’excellents souvenirs, mon premier début de roman ambitieux à 13-14 ans avec des créatures magiques et qui se passe en Ecosse, la découverte des fanfics et l’excitation d’en écrire quelques unes (Harry Potter aussi, idem), les Forum RP et le système d’écriture toujours surprenant, toujours inattendu et terriblement excitant aussi, la participation à des appels à texte (malheureusement sans succès pour le moment), des défis d’écriture etc…
Cela fait plus de dix ans pour ma part que je potasse ma grosse saga à moi, (car évidemment on veut tout de suite allez dans quelque chose de compliqué lol) avec les personnages qu’on trimballe partout et qui finissent par avoir leur vie et leur évolution propre…
Je suis toujours dans l’écriture de cette saga, avec plus ou moins d’assiduité pour être honnête mais je sais que si j’écris quelque chose ce sera ça ou rien d’autre. Je bloque souvent et je cherche ma façon de travailler, ma méthodologie mais c’est vraiment pas évident.
Moi aussi, ce n’est pas du tout mon métier (même si je reste dans le domaine de la création puisque je bosse dans le dessin animé… j’adore créer des personnages, on ne se refait pas :P)
Enfin voilà !
Bonne continuation à toi et je te souhaite de toujours trouver l’inspiration et la motivation !!
Merci pour ton commentaire tout d’abord ^^
Eh oui on est plusieurs à avoir des parcours similaires, c’est vraiment marrant ^^
Bon courage pour ta saga !!
J’aime beaucoup écrire mais je n’ai pas commencé aussitôt que toi (c’était plutôt le dessin, ça!).
J’ai commencé mes 1ères au lycée. Des mini histoires de quelques paragraphes super gnagnan en tant que femme romantique que j’étais. J’avais commencé un roman mais lorsque je l’ai des années plus tard, c’était tellement mal écrit que je l’ai jeté, en plus, j’avais découvert qu’il y avait un roman avait presque le même histoire. =.=
Aujourd’hui, mon écriture a évolué (heureusement) et j’écris (rarement) des nouvelles et quelques romans (même si j’écris que quelques fois par an xD). J’ai pleins d’idées de romans mais pas de ligne rouge qui va du début à la fin du roman…
Bref, tout comme toi, je suis positive, on sera publié, un jour, on le sera!
Oui heureusement on grandit et notre écriture avec ! c’est cool en tout cas, j’espère que tu atteindras tes objectifs :)
J’aime bien lire ce genre de témoignage… Ça mêle une sorte de nostalgie à une envie folle d’écrire. D’ailleurs je suis admirative! Un roman! Ça c’est badass! ^^
Non, sans rigoler, je crois que tu as tout ce qu’il faut pour réussir : production et motivation ! Taïaut! Taïaut !
De mon côté, le camp d’entrainement NaNoWriMo d’Avril n’a pas été aussi productif que je l’aurai voulu, mais néanmoins, je suis contente de ce que j’ai écrit ! Même si ça fait prendre conscience que l’escalade de la montage Roman est très ardue !
Mais avant d’arriver à ce stade, j’ai eu comme toi une enfance d’écrivain en herbe, si je puis dire !
Je crois que j’ai commencé à écrire dès que j’ai su…et bien, lire et écrire ! Du grand art évidement, je me souviens particulièrement de mes poèmes « la mouche se mouche… » et d’une histoire sur une famille fourmis (oui, les enfants aiment les insectes!).
Après, je suis rapidement passer au statut de lectrice invétérée (pour retrouver au collège la trilogie des Fourmis de Bernard Weber… Le destin ?!) et à celui de « dessinatrice ». Je crois qu’à partir de ce moment toute ma créativité est allée dans le dessin… Bien que mes rédactions puissent compter comme des travaux qui retracent mon expérience d’écrivain. Rédactions dont je suis finalement assez fière puisque qu’elle était bien empreinte de ma créativité…et de ma « folie » (en quatrième j’ai tout de même rendu à noter une scène de torture détaillée… Normal quoi!)
Du coup, j’ai continué à lire énormément ce qui bien sûr nourrit l’écrivain, mais dans mon cas ça ne me sert réellement que depuis que j’ai repris la plume!
Finalement, c’est en BTS, par le biais de la fanfiction que je le suis remise à écrire (oui il y a un vide intersidérale de 13 ans!). Peut-être que j’avais atteint un nouveau stade de maturité…Ce qui est marrant (ou pas en fait) c’est que j’ai quasiment arrêté de dessiner pour écrire (ce qui est tout à fait relatif vu que je suis en études de design).
Je crois que je ne serai jamais un de ces héros de la littérature qui, comme Tolkien d’ailleurs, dessinaient comme des rois et écrivaient comme des dieux !
Mais je blablate, je blablate, alors que la seule chose à dire c’est que j’ai repris l’écriture de façon intense. J’ai une préférence pour les nouvelles, à cause de tous les recueils merveilleux que j’ai lu (de ceux de Stephen King my love à Yoko Ogawa), mais ce n’est pas dit que ce soit là que je m’exprimerai le mieux…
Aujourd’hui je suis dans une phase d’expérimentations et de découvertes constantes, c’est ça qui est excitant !
Dans tous les cas, dès le début, j’ai eu un certain « style » d’écriture, qui évolue, qui est à améliorer, mais qui me ressemble. En soi, on écrit quand on est prêt, et j’avais retenue des émotions et des souvenirs qui ne demandaient qu’à s’échapper. L’écriture a été mon exécutoire mais aussi mon tremplin (yahouuu je m’envole!). L’écriture c’est le pont entre le réel et l’imaginaire, une sorte d’impalpable qui apaise. Et qui se consolide quand il est traversé par nombre de lecteurs !
Pour le moment, les quelques lecteurs anonymes de mes humbles fanfics me comblent, mais je suis au bout de la falaise et bientôt je vais m’envoler avec mon deltaplane de l’original !
Mais j’hésite où m’exprimer…Dis moi, n’est-ce pas risqué de publier ces originaux sur un site ? Certes, on a de merveilleux lecteurs et encore plus aimés reviewers mais justement tout le monde peut les lire… Peu importe la qualité de mes écrits, j’ai peur qu’on me pique l’idée du siècle (oui oui j’y crois…non? Non, ok…). Non, mais la future grande fresque familiale sur les fourmis rouges mérite de voir le jour dans une fourmilière à la sécurité exemplaire !
Finalement, mon expérience d’écrivain actuelle me crie juste d’en profiter, d’écrire pour les autres et pour moi et surtout d’adorer ça ! On verra ce que ça donnera dans quelques années… ^^
Bonsoir !
Merci de partager ton expérience, ça me fait vraiment plaisir :D
J’espère que tu parviendras à tes fins en tout cas ^^
Pour ce qui est de la publication sur internet, déjà il faut arrêter d’être parano x) les petites nouvelles d’amateur n’intéressent personne, même pas les éditeurs (ou quand on arrive à en faire publier une, on va gagner entre une poignée de main et 15euros) donc il ne faut pas avoir trop peur. J’imagine que ça arrive toujours… mais voilà. La bonne idée, l’idée du siècle n’existe pas. Il n’y a que des idées et des bonnes et des mauvaises manières de les exploiter selon moi ^^ En plus… bon tout a un peu été fait. Nos écrits sont les résultats de centaines d’influences, parfois bien malgré nous ^^
Après il y a quand même des manières de se protéger. Personnellement je publie sur le site le Héron à la Plume Flamboyante qui dispose d’un dépôt légal auprès de la BNF. Comme ça en cas de plagiat, je peux prouver que j’étais l’auteur d’un texte. Le mieux c’est de faire parti de l’association (7euros par an) comme ça un nom et une adresse est rattachée à ton pseudo et si vraiment il y a un plagiat, les démarches sont bien plus faciles (alors que s’il n’y avait que le pseudo et l’adresse IP, ça serait moyen…)
Donc voilà les textes que je publie sur internet sont protégés grâce à ça :D
Quel parcours!
Et félicitation pour ta première parution.
J’avais moi aussi écrit une nouvelle, il y a très longtemps.
J’aime écrire, j’aime lire, mais je ne me sens pas capable de créer une histoire longue avec des personnages, des lieux, des événements, des dénouements…Et je suis admirative de ceux qui le peuvent.
J’écris par contre des articles et des « billets » , quel plaisir!
Bonne continuation à toi dans cette belle aventure.
Merci beaucoup ^^
Encore heureux que tout le monde n’écrive pas des longues histoires sinon il n’y aurait pas assez de place en librairie xD
Non sérieusement, lire c’est bien, écrire c’est bien et on n’est pas obligé d’écrire tous des histoires ^^
Les blogs, c’est bien aussi !
« C’est au collège que mon envie d’écrire des romans se développe. Je lis des livres de fantasy écrits par des adolescents (La prophétie des pierres de Flavia Bujor, 13 ans et Eragon de Christopher Paolini, 15 ans) et j’ai envie de faire pareil. C’est une rédaction en cinquième qui commence par la phrase imposée « Je me dirigeai donc vers la taverne que le mousse m’avait indiquée » qui me donne le déclic pour une histoire qui me suivra jusqu’à la fin du collège. Je me lance alors dans une épopée d’heroic-fantasy qui demeure aujourd’hui inachevée. »
Je suis choquée on dirait une biographie de moi !! Tout y est, Flavia Bujor, une rédaction en cinquième, une épopée d’heroic-fantasy qui demeure inachevée… c’est dingue !
Sérieusement ? C’est trop marrant ! On est copines de biographie :D
Merci ^^
Bonjour,
Votre blog est vraiment très réussi et de très grande qualité. Merci de vous faire partager votre expérience et expériences.
N’hésitez pas à venir faire un tour sur mon blog: http://paulblanchot.unblog.fr/
Plein de réussite,
Paul
Merci beaucoup :D
J’irais faire un tour sur le votre ;)
Quel parcours !
Ravie d’en apprendre un peu plus.
Y’a plus qu’à attendre la publication de ton roman alors :)
Merci ! Je vais faire le possible pour réussir ^^
Tu es bien un écrivain selon ma définition, tu as toujours voulu écrire. Je garde dans un coin de ma tête qu’il existe des oeuvres de jeunesse et t’as intérêt à me les montrer un jour…
C’est dur d’arriver au bout d’un projet long, j’en ai un sur le feu depuis un bail (mais j’y arriverai, un jour, si Interpol m’arrête pas avant, suite à mes recherches sur les explosifs artisanaux). Mais je suis sûr que tu en as les capacités.
Mon expérience d’auteur sporadique est un peu bizarre… je voulais être écrivain quand j’étais au collège, ça m’a duré six mois et j’ai jamais écrit une ligne, puis j’ai voulu être dessinateur de BD, et ça m’a jamais passé. Mais on m’a poussé vers une filière scientifique à coups de pieds au *** pour pas gâcher un si bel esprit analytique donc je me suis contenté pendant longtemps d’écrire mes rapports d’expertise dans un style fashion. J’ai aussi beaucoup dessiné pendant des réunions ennuyeuses – une façon amusante de saborder sa carrière. Un jour on m’a dit que j’avais loupé ma vocation, SANS BLAGUE, et j’ai sombré dans la drogue, la débauche et tout (oui, je romance un peu, ne hurlez pas).
Je me suis mis à l’écriture pendant une période de chômage, à 30 ans passés, je sais pas trop pourquoi, d’ailleurs. Je le prenais comme un jeu, et au début je trouvais ça facile, après quand il a fallu travailler son style et mieux construire ses histoires j’ai découvert que c’était quand même un peu plus subtil que ça.
Après des tas de fanfics longues, un peu décousues et de goût plus ou moins douteux, j’ai écrit des nouvelles originales, pas toujours minty fresh non plus, mais je commençais à prendre la chose un peu plus au sérieux. J’ai réussi à arriver au bout d’une novella, et j’en ai une autre terminée à reprendre entièrement et à développer, et j’ai aussi un roman de SF en cours d’écriture.
Je ne songe pas sérieusement à l’édition pour le moment, parce que je pense que pour aller jouer dans la cours des grands, il faut vraiment se sentir prêt. Et j’ai d’autres rêves sur le feu. ^^
Te montrer mes oeuvres de jeunesse ? XD Peut-être un jour quand tu auras vraiment besoin de te marrer xDDDDDD
Tu es taillé pour faire de la BD mon brave ! Mais tu as encore bien du temps devant toi. Tout vient à point à qui sait attendre ^^
Merci pour le partage de ton expérience ici ;)
Coucou Cordélia !
Ça fait plaisir d’en savoir plus sur ton expérience. Je m’y reconnais assez, même si je suis restée bloquée à un stade antérieur.
Pour ma part j’ai voulu devenir écrivain dès mon adolescence, à ce moment où j’écrivais de la fanfiction HP pourrie et pleine de rebondissements. Ça m’amusait tellement, j’écrivais sans complexes et j’adorais ça ! J’ai toujours aimé me plonger dans des univers fictifs, mais j’ai souvent eu du mal à trouver des livres que j’avais vraiment envie de lire, des livres qui prennent aux tripes, originaux, aux persos qui sortent de l’ordinaire… C’est pour ça que je me lance dans l’écriture, en général : pour écrire ce que j’aurais envie de lire, et que je ne trouve pas.
J’ai arrêté la fanfiction au lycée, y soit revenue brièvement à la fac pour m’évader et pour me refaire la main, et puis j’ai plongé pour de bon dans le RPG, après quelques expériences ratées. Toujours sur HP et pendant un temps j’ai désespéré de réussir à me lancer dans l’original. C’est quelque chose que j’aimerais vraiment réussir à faire un jour, écrire un bon gros roman original plein de péripéties, avec mes persos à moi. Pas forcément pour le faire lire ou publier mais simplement parce que je sais que j’ai ça en moi, que j’adore écrire (même si j’ai de groooos progrès à faire) et que ça m’amuserait énormément. Simplement, comme tu dis, c’est difficile de sauter le pas, surtout quand on a pris l’habitude de s’appuyer sur l’univers de quelqu’un d’autre… Et quand on est un peu trop perfectionniste aussi, j’ai tendance à ne jamais trouver mes idées assez bonnes pour me lancer. L’avantage du RPG c’est qu’on se fiche des erreurs, on écrit comme ça vient et on n’y revient plus, on écrit à plusieurs et c’est tellement agréable parce qu’on arrive souvent à des personnages bien plus élaborés et sympa que la Mary-Sue imaginée pour faire vivre son roman. Mais bon, j’ai fini par m’en lasser (du moins, par me lasser d’Harry Potter – à 22 ans il était temps xD). Je t’admire beaucoup d’avoir réussi à te lancer dans un roman et à l’écrire aussi vite, pour ma part j’ai décidé de passer par une étape intermédiaire (le fofo RPG original, pour créer un univers original à plusieurs, à voir si on y parvient). Un jour, je passerai à l’étape de mon propre roman original à moi, j’ai confiance, je sais que ça viendra. Probablement quand j’aurai terminé mes études qui me prennent pas mal de temps de cervelle disponible x).
Quand à savoir pourquoi j’aime écrire… Pour tellement de raisons ! Pour raconter des histoires, pour m’évader, parce que j’adore avoir l’impression de réussir à construire quelque chose, pour échanger avec d’autres personnes qui aiment écrire, pour me dépasser. J’ai trouvé énormément dans l’écriture, et même si je n’en fait jamais rien de concret, je ne regrette pas une seconde d’y consacrer mon temps.
Sinon, comme toi, j’aime les personnages méchants et les histoires dramatiques. Du sang et des larmes, il n’y a rien de tel (avec un peu de choupitude quand même) ! En tout cas, je te souhaite bon courage pour finir ton histoire ! Gabrielle, très joli titre ;)
Oui c’est ça qui est bien avec le RPG ou la fanfic : le droit à l’erreur ^^ ça permet vraiment de se faire la main ^^
Merci pour le partage de ton expérience, ça me fait plaisir :)
Et bien quelle histoire ! Je te souhaite de finir ton roman en cours et que la suite soit positive, parce que vu ta passion et ta motivation tu le mérite !
De mon côté je n’ai jamais terminé une histoire même si j’en ai écris pas mal depuis mon enfance (j’ai aussi eu ma periode j’écris et j’illustre mon propre livre à 7-8 ans !). Le premier donc, c’était une histoire d’étoiles qui partent se promener près du soleil et des planètes, en co-écriture avec ma soeur jumelle…
Si j’ai toujours aimé m’imaginer des histoire et écrire des rédac’ au collèges que j’approfondissais (et puis des poèmes d’ado torturée également), je n’ai recommencé à écrire qu’en seconde, une histoire un peu… je ne trouve pas le mot d’une ado complètement perdue dans sa vie et dans ses relations avec les autres.
Mais je ne l’ai pas terminé non plus.
J’ai continué mes poèmes à deux centimes pièce et par un beau matin de mai l’année dernière, après avoir passé deux ans de dépression et psychothérapie blablabla sans plus aucune inspi, je tombe sur la fanfiction HP que je ne connaissais pas jusqu’à maintenant et je me prends au jeu.
C’est comme ça que j’ai recommencé à écrire. Et également comme ça que j’ai vu l’appel à textes des éditions HPF et que j’ai tenté ma chance avec ma toute première nouvelle originale.
Qui va être publiée aussi d’ailleurs.
L’experience m’a donné des ailes même si je sais que je suis loin du roman parfait, mais vu comme l’écriture m’a aidé à un moment délicat de ma vie, je ne me vois plus sans écrire aujourd’hui.
J’ai un brouillon de roman commencé. Rien à voir avec ce que tu aimes je pense, mais il faut que je l’écrive. J’ai l’impression que mes personnages ne me laisseront tranquilles qu’après. Je me tire les cheveux avec cette histoire mais je m’éclate tout autant. Il faut juste que je n’abandonne pas et que j’essaye de prendre confiance en ce que je peux faire, après, tout sera possible…
Encore félictation pour ta publication dans Bleu Horizon, et bonne chance pour la suite
Hihi merci pour le partage de ton expérience !
J’illustre et j’écris mon propre livre c’est mignon non ? x)
C’est marrant, on se ressemble un peu dans notre expérience ^^
Bonne continuation !
On en apprend un peu plus sur toi. Vivement ton roman Cordelia
Oui vivement !