Bonjour à tous et à toutes !
J’ai décidé d’inaugurer un nouveau concept sur mon blog ! Si ça marche, j’en ferais une chronique mensuelle ! Le principe est simple : tous les mois, l’Emmerdeuse lit un best-seller et partage avec vous son résumé-critique. Le but est bien évidemment de descendre le bouquin avec humour et de n’en souligner aucun des points positifs, quand bien même il y en aurait ! C’est une chronique humoristique et j’espère que personne n’enverra des menaces de mort à l’Emmerdeuse qui a gentiment accepté de venir sur mon blog.
Trêve de bavardages, entrons dans le vif du sujet. Au mois de juillet, l’Emmerdeuse a lu la trilogie La Sélection de Kiera Cass. Elle s’est farcie les trois tomes pour vous, elle a été jusqu’au bout et maintenant elle est heureuse de déverser son venin ! Je vous préviens : elle va tout spoiler !
Mais avant d’aller plus loin, je me permets de faire un petit rappel sur cette trilogie qui a bouleversé le petit cœur de nombreux lecteurs depuis la sortie du premier tome en 2012. Il va même y avoir un film, c’est pour dire. En même temps, La Sélection est le reflet d’une tendance actuelle, héritée du succès d’Hunger Games, à savoir : la tendance dystopie. La dystopie, c’est en quelque sorte une contre-utopie. On se retrouve dans un monde très policé où le bonheur est inaccessible. Le meilleur exemple de dystopie est bien sûr 1984 avec son célèbre Big Brother is watching you. La Sélection se présente comme une dystopie. L’Emmerdeuse dit que c’est de la publicité mensongère. La Sélection, c’est surtout un roman d’amour basé sur un « Suis-moi je te fuirai, fuis-moi je te suivrai » . Je vais laisser la parole à mon Emmerdeuse, mais avant je tiens à vous faire lire le vrai résumé.
Elles sont trente-cinq jeunes filles : la « Sélection » s’annonce comme l’opportunité de leur vie. L’unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre un monde de paillettes. L’unique occasion d’habiter dans un palais et de conquérir le cœur du prince Maxon, l’héritier du trône. Mais pour America Singer, cette sélection relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure. Quitter sa famille. Entrer dans une compétition sans merci. Vivre jour et nuit sous l’œil des caméras… Puis America rencontre le Prince. Et tous les plans qu’elle avait échafaudés s’en trouvent bouleversés…
Quand j’ai lu le résumé de ce truc, je dois dire que j’ai en envie de le foutre directement à la poubelle. Une dystopie à la sauce Bachelor… rien que ça. Déjà que je refuse de regarder cette émission en vraie, alors lire un bouquin sur le principe me répugnait. A première vue, c’était un peu les Hunger Games, sans le sang et les morts. Autrement dit : dénué de tout intérêt. Juste des minettes avec de belles robes qui font papillonner leurs yeux de biche pour rafler le gros lot qu’est le Prince. Ça, c’est du plot, moi je vous le dis.
Mais les premières impressions sont parfois trompeuses ! C’est pour ça que j’ai décidé d’accorder une chance à ce bouquin. Je n’aurais peut-être pas dû, même si au final je n’aurais pas perdu beaucoup de temps. Je me suis mangé les trois tomes en une journée. A 20 balles le tome, c’est un peu léger niveau lecture. Vous avez intérêt à lire comme un escargot si vous voulez rentabiliser un minimum le truc. Ou recycler les bouquins en cale pour votre armoire, en presse-papier, en combustible pour les nuits froides d’hiver…
Je vais essayer de vous faire un résumé :
America participe au Bachelor. Au début, c’est juste pour gagner de la thune, en plus elle a un mec. Mais finalement, le Bachelor-Prince est canon et amoureux d’elle, alors elle tombe amoureuse de lui. A la fin, ils se marient.
Voilà, c’est terminé ! Bonne journée, merci d’avoir lu !
…
Comment ça il faut que je développe ?
…
C’est vraiment écrit dans mon contrat ?
…
Ah ouais, merde j’avais pas vu.
…
Ça veut dire que je dois continuer à parler de ces bouquins ? Et tout raconter ? Putain, je crois que je me suis faite avoir. Mais puisque j’ai pas tellement le choix…
L’histoire prend place dans un monde qui se veut dystopique. Il y a eu une grande guerre mondiale et les Etats-Unis se retrouvent grand perdant (pour une fois). Mais le pays se relève et c’est là qu’est mis en place une monarchie un brin totalitaire. Je ne peux pas vous dire grand chose sur ce régime pour la simple et bonne raison que rien n’est développé. On ne sait pas comment la famille royale s’est élevée, comment les classes sociales ont été instaurées, quelles sont leurs caractéristiques, etc. On nous balance simplement le contexte à la gueule et démerde-toi pour comprendre ce qu’il se passe.
Tout ce qu’on sait, c’est que notre héroïne s’appelle America (dans le genre cliché, je pense pas qu’on aurait pu faire pire) et qu’elle est « une cinq » . Elle fricote avec le beau gosse du coin, Aspen (aspirine ?), qui est « un six » . Sauf qu’être cinq, c’est moins pourri qu’être six donc ils ont pas trop le droit de se voir. Surtout qu’Amercia, elle est grave canon alors ses vieux, ils veulent qu’elle épouse un quatre ou un trois, tant qu’à faire. Si elle avait été moche par contre, ils l’auraient sans doute laissé ruiner sa vie. Mais comme personne n’est jamais moche dans ce livre, il n’y a pas de problème.
Il faut savoir que chez les cinq, les six et les sept, c’est vraiment la merde. Genre, y a pas à manger tous les jours. Pendant l’hiver, ils ont faim et c’est dramatique. Par contre, elle a quand même des fringues pas trop moches, faut pas exagérer. S’habiller, c’est plus important que bouffer. Et puis dans sa famille, ils sont tous artistes ! C’est sûr que c’est tellement un boulot pour les pauvres. America, elle perd pas son temps à planter des carottes dans son jardin pour mettre du beurre (ou plutôt des carottes…) dans les épinards. Non, elle chante et elle fait du violon ! Et il faut savoir que le grand frère d’America a réussi sa vie, il est devenu un sculpteur célèbre et tout. Par contre, il laisse ses parents et ses sœurs crever de faim. Normal. Tout ça pour dire que l’histoire d’America, elle est triste et elle fait pleurer les bébés dauphins dans les chaumières.
Mais attention ! Chez America, ils sont pauvres… mais pas trop. Parce que America, elle finit pas son assiette et elle donne ses restes à son six de petit ami qui est très content de servir de poubelle de table. Donc j’ai fait l’hypothèse qu’ils avaient été pauvres quand notre héroïne était plus jeune, mais que ça s’était arrangé avec le départ du frère indigne (une bouche de moins à nourrir ?). Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il a eu une époque où elle a connu la faim, la vraie, même qu’il faisait froid parce que c’était l’hiver. Ces souvenirs douloureux l’aideront à séduire le Bachelor.
En attendant, America est avec son mec sexy, la vie est belle-mais-pas-trop parce que y a pas toujours à manger, mais c’est pas non plus Germinal sinon elle pourrait pas avoir de jolies robes et de belles mains délicates. C’est là qu’arrive l’élément perturbateur qui va foutre en l’air la vie parfaite-mais-pas-trop d’America. La Sélection. Pour faire simple, c’est le Bachelor. Toutes les nanas du pays sont invitées à s’inscrire et 35 sont sélectionnées (soit disant au hasard, mais personne n’est dupe) pour participer à la plus grande émission de télé-réalité du pays où le gros lot n’est pas un gros chèque, mais la main de Maxon, le prince héritier. Le pauvre. Il faut savoir que cette Sélection est une tradition et que le roi actuel a épouse une quatre (donc mieux qu’America la cinq, mais un peu pourri dans l’échelle sociale quand même). Donc il paraît que America a ses chances (en plus, elle est canon et rousse).
Au début, America veut pas s’inscrire, elle veut épouser son mec même s’il est pauvre et que leurs enfants n’auront pas à manger tous les jours. Sauf que si elle participe à la Sélection, elle aura de l’argent ! Alors sa mère l’oblige à participer, comme c’est charmant d’utiliser son enfant. Au moment de prendre la photo pour la Sélection, évidemment America apprend, comme par hasard, que Aspen économise pour se marier. Elle croit alors comme une cruche qu’il va la demander en mariage et elle sourit comme une cruche au photographe. Et son sourire de femme épanouie et heureuse va bien sûr séduire les sélectionneurs (sinon il n’y aurait pas d’histoire).
America est bien sûr sélectionnée, Aspen rompt avec elle pour « lui laisser sa chance » , c’est triste et les bébés dauphins sont morts de tristesse. La mort dans l’âme, au bord du suicide, America se rend au château pour enfiler une belle robe et séduire le prince devant les caméras. Elle rencontre alors les autres candidates. Certaines ont l’air connes et d’autres sont plus intelligentes qu’elles n’y paraissent alors America est contente : elle ne sera pas toute seule ! Mais bon, les autres ont quand même choisi d’être là, contrairement à elle qui a fait ça juste pour la thune, alors elle est le vilain petit canard (mais attention, elle ne le montre jamais !). En plus, c’est (évidemment) la fille de la caste la moins élevée (comme par hasard…).
Les filles ne doivent pas rencontrer le prince Maxon tout de suite, il faut entretenir le mystère et tout faire devant les caméras. Mais bien sûr, America ne fait rien comme tout le monde. Attention : scène clichée. L’auteur n’a rien trouvé de mieux que de donner une crise de claustrophobie à sa miss (qui ne fera plus jamais de crise du genre durant les 3 tomes). America demande alors à sortir dans le parc, mais le garde refuse ! La nana agonise, mais il ne veut pas lui donner un peu d’air, très crédible. Il aurait eu l’air malin si elle avait vraiment crevé ! Mais le prince passe par là et lui demande si ça va. America, sans savoir que c’est le prince, lui gueule dessus comme du poisson pourri et il finit par la laisser sortir. Sauvée ! Et c’est là qu’ils causent un peu parce que c’est une première rencontre tellement inattendue et originale ! Mais chut, c’est un secret et personne ne doit savoir !
Le lendemain, les poules candidates rencontrent enfin le prince Maxon. Bien sûr, c’est un beau garçon, il est le prince. Les filles font froufrouter leur robe devant les caméras et c’est merveilleux. S’en suivent diverses scènes sans grand intérêt. Evidemment, Maxon s’intéresse de très près à America. Un jour il va se balader avec elle et il tente un petit rapprochement… et il se fait méchamment rembarrer. Parce qu’on a dit à America qu’elle devait faire tout ce que le prince demandait (sous entendu : coucher s’il le voulait). Donc elle prend stupidement un petit rapprochement comme une demande explicite à passer dans un coin sombre. Sauf que Maxon n’est bien sûr pas au courant de cette circulaire et est absolument révolté quand elle lui apprend ça ! Oui, le prince a un bon fond, c’est un si gentil garçon.
Ça redevient intéressant à partir du moment où… Aspen arrive au château ! Parce que monsieur a réussi à s’engager dans l’armée, il est accessoirement canonisé Deux en passant. Il retrouve sa belle et c’est merveilleux, ils peuvent se refaire des bisous. Ils n’ont plus qu’à attendre qu’America se fasse virer de la compétition pour pouvoir filer le parfait amour. Ça paraît simple. America est encore amoureuse de lui, il l’aime à la folie mais… mais bien sûr, America n’est pas indifférente au beau Maxon qui cherche à la séduire. Elle se demande si elle ne pourrait pas jouer pour de vrai et essayer de gagner le mariage, cette cruche. Je n’ai vraiment pas compris comment elle passait de « Aspen me manque et je pleure en pensant à lui » à « Maxon est canon, j’aime pas le fait qu’il soit prince mais j’ai envie de fricoter avec lui pour voir » . Peut-être qu’elle recherche le challenge, justement… Aspen lui arrive tout cru dans la bouche, c’est vraiment trop facile pour elle.
America se retrouve donc dans la compétition pour de vrai. Elle se fait quelques amies, une ennemie aussi qui passe pour la grosse pouf grognasse de service : Céleste (rien que le prénom, tu sens que c’est une pouf). J’avoue ne même pas avoir retenu les prénoms de toutes les filles et que je les confonds dans ma tête. Elles sont globalement toutes pareilles. Il n’y en a qu’une qui est super gentille et qui finit par fricoter avec un garde… résultat ils sont fouettés en public (tiens tiens… ça me rappelle quelque chose… *tousse* Hunger Games) et relégués au rang de Sept (la loose intersidérale). Bien sûr, America hurle à la mort devant tout le monde et en veut à mort à Maxon qui n’a rien fait pour empêcher ça. Sauf que voilà, ça rigole pas au château. C’est très bizarre, il y a un décalage total entre le côté glamour, paillettes et télévision, et le côté on fouette les gens en public. Autant dans Hunger Games, ça passait tout seul parce que c’était un jeu télé où les gosses s’entretuent. Dans Game of Thrones, y a pas de problèmes non plus, on est au Moyen-Âge. Mais là… c’était trop bizarre. Moi, ça me fait grimacer.
Je n’ai pas spécialement envie de m’étendre sur les diverses péripéties de la Sélection, les épreuves et tout ce qui va avec. En grande partie parce que je suis incapable de m’en rappeler. C’est dingue avec cette saga parce qu’on lit trois livres assez conséquents en terme de pages… et à l’arrivée on a l’impression qu’il ne s’est pas passé grand chose. Le tome 1 est vraiment léger en terme de contenu, on a America qui arrive au château et rencontre le prince. C’est tout. On a droit à des discussions entre filles sans intérêt et des réflexions d’America du genre « oh ils ont beaucoup à manger quand dehors les gens crèvent de faim » ou « Maxon est gentil et canon » ou encore « Ces filles sont vraiment superficielles, je ne les comprends pas » . Nom de Dieu ce qu’elle me sort par les trous de nez, cette fille ! L’auteur essaye d’en faire une fille cool, forte et courageuse, mais la sauce ne prend pas. Je ne lui trouve aucun trait particulier, elle est comme toutes les héroïnes de roman. Elle est vraiment trop lisse, c’est inintéressant au possible.
Toute la saga est basée sur le triangle amoureux Aspen/America/Maxon. Pourquoi pas ? Mais c’est tellement téléphoné… Dès qu’Aspen réapparaît, j’ai deviné qu’America allait finir avec le prince (en même temps, le tome 3 s’intitule L’Elue, dans le genre discret…). J’ai espéré jusqu’à la fin un retournement de situation, mais rien à faire, America est poussée par l’auteur dans les bras de Maxon tellement grossièrement que c’est risible. En plus, leurs caractères ne collent pas ! Il est presque tout ce qu’elle déteste et il est là avec ses airs de gentil riche innocent… Je lui collerai des baffes. En fait, le couple que j’aurais aimé voir, c’est Maxon & Aspen. Là il y aurait eu du challenge ! Imaginez un peu… Maxon, le prince, est censé choisir une fille à la télévision, mais il tombe amoureux du beau garde qui se trouve être également l’ex d’une candidate ! Franchement, j’aurais a-do-ré ! Malheureusement, je reste frustrée.
On va dire que le rose, c’est le prince…
Ce qui aurait pu être intéressant, c’est que Maxon découvre Aspen et America. A vrai dire, c’était le seul événement qui aurait pu mettre du piquant. Mais non ! Même pas ! Il faut attendre la fin du tome 3 pour que Maxon apprenne la vérité entre sa chérie et le garde ! AUCUN INTÉRÊT ! L’auteur nous vend un triangle amoureux et il n’y a que la fille qui est au courant ! Au moins dans Twilight, Edward et Jacob savaient à quoi s’en tenir, il y avait de la tension sexuelle et une vraie compétition pour le cœur de Bella ! Dans La Sélection, rien de tout ça.
Maxon est sur son petit nuage, fricote légèrement avec les autres filles (même si la seule qu’il aime vraiment, c’est America) et se plie en quatre pour obtenir ses faveurs. Et elle, qu’est-ce qu’elle fait ? Elle le laisse mariner jusqu’à la fin avec des « peut-être, je ne suis pas trop sûre mon chou… Je n’ai pas trop envie d’être reine. » Normal. Heureusement de temps en temps, Maxon fait preuve d’un peu de caractère et va dans les bras d’autres filles plus open sinon on s’endormirait. A un moment, j’ai espéré qu’il se tourne vers une autre fille pour de vrai, histoire qu’America soit un peu jalouse. Mais quand ça arrive, Maxon va tout de suite éclaircir les choses pour la rassurer et lui dire qu’elle est la numéro 1.
C’est très progressivement qu’on a droit au développement de personnages secondaires. Personnellement j’attache une énorme importante à ces personnages, je trouve que c’est ce qui fait le charme d’une histoire, les personnages satellites. C’est facile de créer des héros et une histoire linéaire, mais créer des branches annexes n’est pas donné à tout le monde. Visiblement, ce n’est pas le fort de Madame Cass… Le roi et la reine sont réellement intéressants, en fait je pense que ce sont les deux meilleurs personnages de cette trilogie. On découvre que le roi est un homme violent et détestable, et que la reine est complètement soumise. J’aurais aimé en savoir plus sur ce couple ! Malheureusement tout ce qu’on sait, c’est que le roi bat son fils (il lacère son dos à coups de ceinture si ma mémoire est bonne) et qu’il déteste America parce qu’elle a des idées trop progressistes et révolutionnaires.
Franchement, il y avait moyen de faire un truc génial avec cette idée. Mais qu’est-ce qu’il se passe à la fin ? Il faut qu’America et Maxon se marient, le père est contre alors que fait l’auteur ? Elle fait crever le roi et la reine au cours d’un soulèvement, une attaque des rebelles. Dans le genre « je me débarrasse du problème en deux temps trois mouvements » , on fait difficile pire. Tout est réglé en quelques pages, grâce à la mort des méchants de l’histoire. Je n’ai pas bien compris pourquoi la reine mourrait aussi, sans doute pour le côté dramatique et symbolique. Maxon perd ses parents et n’est plus un enfant : il est l’heure pour lui de poser son royal fessier sur le trône. Risible…
Je n’ai pas encore parler de la pseudo-rébellion. On est dans un univers pseudo-dystopique, il doit y avoir une rébellion ! J’ai rarement lu une histoire aussi mal construite, on ne sait pratiquement sur les origines de la rébellion, on sait juste qu’il y a des gens contre le régime des castes (normal). C’est assez flou, à chaque tome on a une intervention des rebelles et America finit par faire une sorte de pacte avec eux, notamment grâce aux Italiens. Le côté politique, c’est souvent ce qui fait l’intérêt de ce type de livre, on le voit dans Hunger Games. Sauf que là… on est le cul entre deux chaises. J’ai eu l’impression que cette histoire de rébellion avait été ajoutée après coup, pour ajouter un côté adulte. J’aurais préféré ne pas avoir cette rébellion mal menée et avoir un vrai bon triangle amoureux assumé.
Pour finir, le côté jeu télévisé n’est pas assez exploité. On oublie trop souvent qu’ils sont filmés et d’ailleurs les scènes filmées sont très rares, on n’a quasiment que des scènes sans caméra. Alors que justement, c’était LE truc qui permettait à la saga de se démarquer.
En résumé, La Sélection est un livre décevant. C’est trois tomes à 17 euros chacun pour pas grand chose, n’achetez pas cette saga ! Il ne faut jamais faire confiance à la couverture, c’est une saga qui a l’air canon sur le papier, mais qui dans les faits ne va pas pas au bout de son idée. L’auteur reste superficiel, n’approfondit aucune des intrigues, pas même l’intrigue amoureuse.
Voilà, j’en ai terminé pour cette chronique. J’espère que le prochain best-seller qu’on me filera sera moins chiant.
On remercie l’Emmerdeuse pour sa chronique ! Elle s’est lâchée et elle a beaucoup écrit, ce doit être l’enthousiasme de la première fois. Je ne sais pas encore quel best-seller je vais lui donner à lire le mois prochain, je crois qu’elle a peur à l’avance (et elle a bien raison…).
EDIT de juillet 2015
Et vous ?
Avez-vous lu la Sélection ? Qu’en avez-vous pensé ? Êtes-vous d’accord avec certains points que soulève l’Emmerdeuse ? Vous avez trouvé ça drôle ou pas du tout ? N’hésitez pas à me laisser votre avis dans les commentaires ! Et si vous avez des idées de best-seller à démonter, n’hésitez pas à les proposer ;)
36 comments
Je trouve la chronique un peu trop dur. Il y a trop de liberté dans ce qu’elle dit. Après, je ne dis pas non plus que la liberté d’expression ne doit pas être respecter mais étant moi-même autrice, je trouve cela un peu trop dur les mots employer pour exprimer son resenti. Je suis d’accord qu’elle le dise si elle n’as pas aimer mais il faudrait eviter d’être si franche et directe pour cette chronique car cela peut faire mal à la personne qui écrit le livre. Car contrairement a se que vous pouvez penser écrit un livre prend enormément de temps et c’est très difficile surtout quand il s’agit d’inventer de telle histoire. Pour ma part connaisant Kiera je trouve cela plutôt déplacer surtout qu’elle à fait un travail fantastique.
C’est tout se que j’ai a dire
J’ai lu la Sélection sur le conseil d’une amie (qui m’avait aussi forcée à voir/lire Twilight, donc bon… ) et cette critique de l’Emmerdeuse correspond à mon ressenti ! C’est terrible, j’ai vraiment détesté ce lire, qui est pas crédible, pas développé (aux endroits qui le méritaient), cucu à souhait. Le pire, c’est que ce bouquin est destiné à ma tranche d’âge. Mais merde, c’est pas parce qu’on est un ado assigné fille qu’on est obligé de lire un truc aussi niais et prévisible !
moi j’ai adoré les trois premier tomes mais j’avoue que le 4 et le 5 sont nuuuuuuuuuuuuuuuuuuullllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll mais les trois premier sont géniaux !
C’est pas méchant mais si tu t’étais un peu plus intéressée sur le sujet tu verrais que Kiera Cass a eu l’idée de la Sélection en lisant Hunger Games normal qu’elle se soit intéressée
En achetant Hunger Games ne me dis pas que tu ne t’attendais pas au fait que Katniss meure ? Parce que c’est le but ! C’est le but que America finisse avec Maxon
Bah… Katniss est pas morte.
tout le monde a sa propre opinion moi qui l’ai lu je l’ai trouver excellent et pour ma part je ne regrette pas d’avoir mis 17 euros dans chacun de ses livre mais je pense également que se genre de livre ne s’adresse pas trop au adulte mais plutôt au adolescent, si vous êtes un adulte je ne vous le conseillerais pas trop mais si vous êtes un ado allez s’y foncer c’est juste géniale.
Moi je trouve que la critique est dure (c’est le but je sais)
J’en suis au 2 et le livre est vraiment trop bien pour l’instant!!!❤️
Par contre La critique c’est trompée…
La caste la plus basse c’est pas 7 c’est 8 deso…
Bref moi je trouve çe livre vraiment bien!
Après j’en ai lu des mieux mais voila quoi oublié pas que c’est une critique ENTIÈREMENT NEGATIVE !!!
Voila bisous❤️
Personnellement, j’ai apprécié cette trilogie , et la critique m’a fait voir les choses sous un nouvel angle. J’avais déjà remarqué la plupart des failles exprimées (les attaques de Renégats qui tombent quand on en a besoin, America qui se fond rapidement
dans le moule…) mais même si La Sélection a bien été descendue dans cette chronique (en même temps il y avait des choses à dire :p) ça reste quand même quelque chose de sympa à lire malgré les détails énervants. J’ai juste une remarque à faire: je trouve que dans L’Héritière, Eadlyn est assez égocentrique. Elle ne cesse de se répéter qu’elle est la personne la plus influente au monde et elle a tendance à ne pas remarquer les problèmes des autres… Qu’en pensez-vous?
Pour le coup, je trouvais que la fille d’America avait plus de caractère et de relief parce qu’elle a de vrais défauts. Mais bon je continue de trouver ces bouquins nuls xD
Je trouve que la critique est un tout petit peu sévère étant donné que c’est un best-seller. J’ai pour ma part adoré cette série et que plusieurs autres personnes aussi. Je trouve que le jugement est uniquement négatif et que le concept laisse à désirer. Pour l’améliorer, on pourrait raconter l’histoire sans juger tout de suite, et critiquer vers la fin. Ensuite, on pourrait également exprimer les points forts de la trilogie. J’aimerais bien que ces changements soit effectués.
Le but des critiques de l’emmerdeuse est de descendre un best-seller justement, le but est de juger avec ironie, l’emmerdeuse n’est pas là pour être objective, mais pour faire rire ^^’ Et je ne changerai rien du tout, non mais c’est mon blog xD
Eh ben après avoir lu ta critique, je dois avouer que je suis parfaitement d’accord. Ce livre est un livre pour collégien bon pour les toilettes. Il faisait partie d’une liste de livre dystopIque d’une lectrice donc forcément si c’est mis avec Hunger Games ou Divergente, c’est tentant surtout avec le côté Bachelor qui le fait ressortir du lot (http://www.xxchromosomes.com/2014/03/50-books-like-divergent.html)
J’ai eu la chance de le trouver en pdf et de ne pas dépenser un centime mais… Aucune description visuelle ou psychologique digne de ce nom. Une histoire trop prévisible, c’était triste et ennuyeux. Ton commentaire comme quoi l’héroïne tombe d’un seul coup amoureuse était ma sensation: en un chapitre, paf c’est fait…
Donc je me demandais lesquels des livres de la liste que j’avais trouvé tu recommandes vraiment (si tu as le temps de répondre et que tu connais bien sûr :) ?
Merci en tout cas, ton article était très agréable à lire et bonne journée !
Haha merci !
Alors dans la liste que tu me montres je n’ai pas lu grand chose mais je te conseille le Labyrinthe et les Fragmentés (c’trop cooooool les Fragmentés) <3
J’avoue que je me suis beaucoup amusée à lire cette critique de l’Emmerdeuse! X)
J’ai lu La Sélection il y a quoi… un ou deux ans? J’avais adoré. Je dis bien « j’avais », puisque après avoir entièrement dévoré cet article, et par conséquent réfléchi un poil plus à l’intrigue, les personnages, tout le tralala… Bah j’aime plus beaucoup.
Lire en réfléchissant serait peut-être une option intéressante à développer je pense… D’habitude je lis plutôt pour me détendre, du coup ça passe…
Enfin bref, c’est vrai que vu comme ça, La Sélection se rapproche plus d’un navet que d’une super trilogie. J’avais même pas remarqué qu’America (par contre le prénom on est d’accord, quelle horreur! Oo) ne faisait QU’UNE SEULE crise de claustrophobie des trois tomes. Au moment où ça passe le mieux. Comme par hasard. Et Maxon l’aime beaucoup parce-qu’elle est moins cruche que les autres, et qu’elle a de bonnes idées parce-que c’est une cinq.
Et…
… Ouais. Nul.
Les révolutionnaires ajoutés on ne sait pas pourquoi, sans explications, c’est excellent aussi. En fait, La Sélection, c’est un livre à lire quand on n’a pas envie de se prendre la tête et qu’on a du temps (et de l’argent) à perdre. Heureusement que j’ai acheté aucun des tomes. :-D
En tous cas, merci pour cette super critique qui aura eu deux ENORMES mérites:
1- Démontrer que je devais être en grand manque d’amouuuur dégoulinant à l’époque.
2- M’inciter à réfléchir un chouïa plus quand je lis.
Encore merci pour m’avoir fait autant rire devant mon ordi! (et les GIFs My Little Pony, c’est pas mal non plus XD)
Morte de lol !
Perso, la sélection est mon roman préféré et je le relis presque tous les jours ! Ce qui n’empêche pas que l’emmerdeuse m’a complètement tuée x’)
Bref, es-ce que je peut faire un article sur mon blog en copiant/collant cet avis de l’emmerdeuse et en mettant la source ? Merci ♥
Hi merci pour les compliments ^^
Par contre je ne préfère pas qu’on copie-colle mes articles même en me citant, ça bousille mon travail en matière de référencement SEO (Google) ;)
L’emmerdeuse m’aura beaucoup fait rire! Et moi aussi, tiens, j’aimerais bien que parfois – pour ne pas dire souvent! – le triangle amoureux se finisse avec un joli couple M/M :-)))
La sélection, je l’ai arrêtée juste après la scène de la première rencontre entre America (et oui, ce prénom -_-* ) et Maxon, donc yep, je comprends toutafé. Et je te remercie du spoiler pour la fin avec le couple royal qui se fait zigouiller, hu hu ^^
Merci, contente de t’avoir fait rire !
J ne suis absolument pas lectrice de dystopie, et de toute façon rien que le titre me pique les yeux (la Séléction? FTW?) :3
En revanche, je suis définitivement fan de ce concept :3! viva l’Emmerdeuse!!
Merci ! Je vais essayer de ressortir l’Emmerdeuse prochainement !
Je suis actuellement entrain de lire ce livre, j’en suis au chapitre 9 et dès le début je trouve que ça ressemble trop a Hunger Games et je n’apprécie pas le « copier/coller ». Heureusement pour moi je l’ai emprunté à la bibliothèque de mon quartier donc j’ai économisé 16,90€! Et puis America comme prénom pour le personnage principal c’est bof-bof!
Absolument désopilant !!
J’ai lu le tome 1, j’ai arrêté avant la fin, mais au moins il aura eu le mérite de générer ta critique ;-)
Dans le même style d’anti-critique je t’invite à lire :
Sur 50 shades of grey :
http://fan-de-chicklit.com/2013/11/30/cinquante-nuances-de-grey-d-e-l-james/
Sur Loin de tout de JA Redmerski :
http://fan-de-chicklit.com/2013/11/25/loin-de-tout-de-j-a-redmerski/
ça ne m’étonne pas que tu aies arrêté tiens x)
Je vais aller jeter un œil aux liens, surtout à 50 nuances parce que je l’ai lu et que… et que voilà x)
Merci merci merci à l’Emmerdeuse pour nous avoir proposé une chronique drôle, vive et franche.
Concernant les spoilers, rien de traumatisant, nous étions prévenus après tout ! ;)
Et puis ras-le-bol de ces chroniques consensuelles, tellement diluées qu’on n’arrive plus à savoir si la blogueuse a aimé ou pas, savoir si le livre est bon ou naze !
J’ai failli acheter le premier tome à cause de certains commentaires dithyrambiques (certes, peu argumentés, c’est d’ailleurs ce qui m’a retenue).
Or tous les points négatifs relevés par l’Emmerdeuse, c’est exactement tout ce que je trouve insupportable dans les lectures qui me déçoivent.
Je suivrai donc scrupuleusement les chroniques de cette participante !!!
Ravie de t’avoir fait rire alors !
Si effectivement les points abordés par l’Emmerdeuse te sont chers dans un roman, La Sélection n’est peut-être pas faite pour toi ^^’
Merci pour ton commentaire :)
Coucou :)
J’ai également lu cette trilogie et à ton contraire je l’ai beaucoup aimée ! Je suis d’accord sur le fait que l’histoire est un culcul la praline et que dès le début on se doute qu’elle va tomber amoureuse du prince et oublier son Aspen ! Mais finalement l’histoire est bien écrite et ce qui nous semblait logique au début devient impensable à la fin !
J’aime bien cette chronique de l’Emmerdeuse, mais je trouve ça dommage que tu déballe entièrement l’histoire dans ton article. Je conçoit que descendre un livre nécessite d’en raconter l’histoire mais tu ne laisses pas à ton lecteur la possibilité de lire le livre suite à ton article ! Je trouve cela plutôt dommage ! Sinon j’ai hâte de lire ta prochaine chronique de l’Emmerdeuse !
Tendresse et baisers sucrés
Ah il en faut pour tous les goûts ! Si je l’ai lu, c’est bien parce qu’il y avait beaucoup d’avis positifs et que j’avais envie de voir ^^
Effectivement toute l’histoire est racontée, peut-être que la prochaine chronique sera différente, mais c’est difficile de faire quelque chose de développé sans tout raconter, surtout dans ce cas précis où c’tait surtout la fin qui pêchait…
Bonne journée et merci pour ton commentaire :)
J’ai déjà eu ce bouquin entre les mains, mais j’ai juste lu le résumé. J’ai aussi pensé à un Hunger Games, mais je croyais que les filles mourraient si elles n’étaient pas choisies! Je suis déçue par toute cette non-violence x)! C’est vraiment ça qui fait la fadeur du livre je pense.
Ensuite, l’Emmerdeuse a juste le type d’humour que j’aime: piquant et spontané. J’ai beaucoup ri, donc merci! Il me tarde de voir d’autres critiques de sa patte!
Ah non elles ne meurent même pas xD
Merci pour ton commentaire :)
Je suis autant affligé autant que mort de rire…
Bon, de toute façon j’aurais pas lu ce bouquin, déjà que j’ai pas lu Hunger Games parce que j’aime pas le principe, mais si c’est à la guimauve par dessus le marché, c’est un coup à me provoquer une éruption cutanée. XD
ça ne m’étonne pas x) ce n’est pas quelque chose pour toi, sauf si tu veux te faire du mal xD
Merci :)
Grâce à l’Emmerdeuse, je sais maintenant qu’il vaut mieux éviter de lire cette trilogie, même si je ne dis pas que, si par hasard, le livre me tombait entre les mains, je jetterais pas un coup d’oeil dedans. En tout cas, j’ai bien aimé cette chronique, je l’ai trouvé assez drôle, et le ton de l’Emmerdeuse correspond parfaitement aux critiques qu’elle donne, on sent qu’il y a du travail derrière et en même temps ça fait assez spontané, on a l’impression d’avoir l’Emmerdeuse devant nous qui nous affirme que ce livre ne sert à rien.
Ayant beaucoup aimé Hunger Games, je me doute que ce livre ne peut que décevoir s’il reprend les mêmes codes, un peu la même trame, (on peut même faire référence au triangle amoureux avec Katniss/Gale/Peeta), mais sans le sang et les morts. Car c’est ce qui donne la réalité à Hunger Games. La Sélection parait donc cliché à côté de Hunger Games, surtout si le côté caméra n’est pas vraiment exploité, ou la rébellion.
En tout cas, j’ai hâte de lire les prochaines chroniques de l’Emmerdeuse, et je me demande bien ce que tu vas pouvoir lui mettre sous la dent pour la prochaine fois ;).
Haha quand même je pense que ça peut être marrant de jeter un œil ;)
Hunger Games c’est vachement cool, à côté la Sélection… voilààààà.
J’espère pouvoir ravoir des chroniques de l’Emmerdeuse régulièrement ^^
Merci pour ton commentaire :)
Le livre est vraiment genial il est totalement different de la critique a chaque fin de livre y a une intrigue qui nous donne avie de le lire la suite c est un livre genial je lis beaucoup de livre et a vrai dire il est dans les meilleurs que j ai lue les texte sont bien ecrit les dialoges sont interresent il est n ai pas dans du tout pareil que Hunger Games bref livre a lire en urgence ^^
Haha chacun son avis j’imagine que s’il marche aussi bien c’est que des gens l’apprécient, mais ça n’empêche que c’est très sexiste tout ça ^^’
ses rais que au début la rebellions n’est pas très bien exploité mais dans le dernier lire un grand bouleversement au qu’elle personnellement je ne m’y attendait pas.