Récap du Challenge
Début janvier, je vous proposais de participer à un challenge livresque de ma création : le Rainbow Challenge ! Le but était de promouvoir la littérature LGBT+++ et d’encourager les lecteurs et lectrices à lire (et donc à aller chercher !) plus de livres proposant des personnages lesbiennes, gay, bi, trans, ace, inter, etc.
Pour ce faire, je vous proposais 4 catégories :
- Au fond du placard
- Sous les paillettes, la rage
- Triangle rose
- A voile et à vapeur
Plus de détails dans l’article consacré à la présentation du Rainbow Challenge.
Vous aviez également des catégories bonus, pour celleux qui souhaitaient corser le challenge. Je vous avais proposé un système de points, à utiliser ou non selon votre envie. Bref, il y en avait pour tous les goûts !
Vous êtes nombreux·ses à avoir participer au Rainbow Challenge, en rejoignant le groupe Facebook par exemple, ou en utilisant le hashtag sur Twitter et Instagram :) J’ai essayé de relayer vos posts, mais si vous avez fait des vidéos ou des articles de blog sur le challenge, n’hésitez pas à poster le lien en commentaire de cet article !
Qu’est-ce que j’ai lu ?
Je vais faire une vidéo où je présente mes lectures du Rainbow Challenge, mais j’avais quand même envie de faire un petit article ! Je ne vais pas rentrer dans les détails, vous aurez juste un résumé, mon avis en quelques mots et si je vous le conseille ou pas du tout ^^
Catégorie 1 : Au fond du placard
Babyji, Abha Dawesar
Delhi, années 1990. La violence des castes déchire le pays, les étudiants s’immolent lors de manifestations contre le gouvernement. Elles sont trois une lycéenne, une divorcée, une bonne à graviter autour de Babyji, petite lolita indienne qui, inspirée par ses cours de physique quantique, conjugue la passion du savoir avec le plaisir des sens. Au travers du jeu des possibles entre ces femmes que tout devrait séparer, c’est l’Inde moderne loin du folklore et des clichés qui est décodée. Roman d’apprentissage et témoignage social, Babyji dévoile une Inde inconnue, tiraillée entre passé et modernité.
J’avais découvert ce roman grâce à une suggestion d’un lecteur sur la Rainbowthèque. Le livre dormait sur mes étagères depuis des mois et je suis très contente de l’avoir lu pour le challenge. On compare ce roman à Lolita, mais j’ai trouvé que le fond était beaucoup plus complexe, car les rapports de pouvoir entre les personnages sont vraiment différents, du fait du système de caste en Inde. C’est un livre que je peux vous conseiller, pour lire un peu de littérature indienne et saphique.
Enfermé·e, Jacques Saussey
Les premiers papillons ont éclos derrière ses paupières. Elle en avait déjà vu de semblables, enfant, un été au bord de l’océan, jaunes et violets contre le ciel d’azur. Elle était allongée au soleil, l’herbe souple courbée sous sa peau dorée. Le vent tiède soufflait le sel iodé de la mer dans ses cheveux. Aujourd’hui, l’astre était noir. Le sol dur sous ses épaules. Et l’odeur était celle d’une marée putride qui se retire. Les papillons s’éloignaient de plus en plus haut, de plus en plus loin. Et l’air lui manquait. Lui manquait… Elle a ouvert la bouche pour respirer un grand coup, comme un noyé qui revient d’un seul coup à la surface. Les papillons ont disparu, brusquement effrayés par un rugissement issu du fond des âges…
J’ai eu énormément de mal avec ce roman, du fait de la violence extrême qui y est décrite et surtout de façon très explicite. Je comprends qu’on veuille dénoncer les violences subies par les femmes trans enfermées en prison pour hommes, en particulier les violences sexuelles, mais en tant que lecteur, les viols répétés et détaillés toutes les 10 pages, c’était trop. A mes yeux, on tombait presque dans le voyeurisme. Je pense qu’il n’est pas nécessaire de décrire à ce point la torture, la suggestion peut fonctionner également et surtout le traitement des conséquences de ces violences est primordial, et c’est ce qui manque dans cette histoire. Je ne peux pas vous conseiller ce livre, surtout pas si vous êtes trans vous-même tellement c’est dur.
La cité du ciel, Amy Ewing
Sera ne s’est jamais sentie à sa place parmi son peuple, les Céruléennes. Curieuse de tout, elle questionne sans cesse ses trois mères, sa meilleures amie Leela et même la Grande Prêtresse. Elle attend aussi avec impatience le jour ou le cordon qui relie la Cité du Ciel au monde d’en dessous sera rompu, permettant aux Céruléennes de partir en quête d’une nouvelle planète d’attache. Mais lorsque Sera est choisie comme sacrifice pour rompre le cordon, elle ne sait quoi ressentir. Pour sauver sa Cité et ses concitoyennes, elle doit se précipiter du bord du prix de sa vie. Sauf que tout ne se passe pas comme prévu et qu’elle survit à sa chute, atterrissant en un lieu appelé Kaolin. Sera a entendu des histoires sur les humain qui y habitent et elle ne tarde pas à se rendre compte que les mises en garde de ses mères étaient justifiées.
Sur le principe, ça aurait pu être pas mal. Une société avec seulement des femmes, toutes lesbiennes du coup puisqu’elles n’ont pas besoin de mâle, moi j’achète. Mais l’histoire de la pauvre petite hétéro dans un monde lesbien, je trouve ça vraiment indécent. Je trouve qu’il n’y a aucune cohérence dans la construction de cette société, c’est pas réfléchi en terme de genre. Je veux dire, si l’héroïne n’a jamais connu que des femmes et que ça fait 1000 ans que c’est comme ça, elle ne devrait même pas avoir la notion de genre selon moi. Ça devrait être error 404, notion not found dans sa tête. Il n’y a bien que des cis pour penser que la notion de genre est innée. Heureusement vers la fin, on a un peu droit au point de vue d’une autre fille qui est bien plus intéressant. Planète Diversité a fait un article sur ce livre, je vous invite à le lire car elle y développe plus de choses qui ne vont pas dans ce livre. Thank you, NEXT.
Des mensonges dans nos têtes, Robin Talley
Les filles sont faites pour se marier… Les Noirs et les Blancs ne doivent pas se mélanger… Une fille ne doit pas embrasser une autre fille… Linda ne doit pas aimer Sarah. Rien que des mensonge ? 1959, en Virginie. C’est l’histoire de deux filles qui croient qu’elles se détestent — parce qu’elles n’ont pas la même couleur de peau et qu’elles ne sont pas nées du même côté. C’est l’histoire de Sarah et Linda qui croient qu’elles se détestent… mais c’est aussi l’histoire de l’année où tout va changer — parce que les mensonges des autres vont voler en éclats et que les vies, les coeurs de Sarah et Linda vont s’en trouver bouleversés pour toujours…
J’ai envie de lire ce roman depuis très longtemps, mais il est épuisé et je ne le trouvais nul part, jusqu’à ce qu’une gentille personne me prête l’ebook ! J’en attendais beaucoup et… je suis très déçue. Déjà je n’ai pas cru une seconde à la romance, ce qui est très dommage, mais aussi j’ai trouvé l’héroïne noire, Sarah, extrêmement mal traitée. Elle se fait traitée de tous les noms, subit un racisme extrêmement violent et frontal… y compris de la part de Linda, la fille blanche dont elle est censée être amoureuse. Sarah sert surtout à éduquer Linda, à lui apprendre qu’on est pas si différent et la couleur de peau c’est secondaire blablabla. Cette dynamique est vraiment très malsaine, j’aurais préféré que Linda évolue de son côté et ne se serve pas de Sarah comme d’un sujet éducatif. Limite parfois on plaignait plus Linda alors que c’est quand même Sarah qui vit la pire année de sa vie. J’aimerais bien avoir des avis de personnes racisées et militantes sur ce sujet.
Tout va bien, Charlie Genmor
Ellie vient d’avoir vingt ans et n’a jamais eu de relation amoureuse… Raison pour laquelle tout bascule lorsque son ami Archimède lui demande de sortir avec lui. C’est le début d’une histoire d’amour pas très ordinaire mais aussi et surtout d’une grande introspection qui va pousser Elie à comprendre d’où lui vient cette dépression chronique qui lui colle à la peau. Creuser le passé d’une vie de famille compliquée pour qu’un jour, enfin, pour elle aussi, tout aille bien.
Une BD francophone par un·e auteur·e de talent ! C’est une histoire vraie dont la lecture est à la fois triste (faut dire que c’est pas la fête du slip tous les jours) et réconfortante (parce que ça finit bien). J’ai beaucoup aimé, d’autant plus qu’on a droit à une représentation de la dépression et de la non-binarité encore rare en littérature. Je vous le conseille !
Blue Flag 1, Kaito
Au printemps de leur année de Terminale, trois élèves se retrouvent à un carrefour de leur vie. Taichi est dans la même classe que Tôma, un ami d’enfance à qui tout réussit et que Futaba, une fille qu’il a du mal à supporter. Un jour, Futaba se confie à lui et lui avoue qu’elle est amoureuse de Tôma.
Le premier tome d’un manga qui promet ! Difficile de disserter très longtemps avec un début d’histoire, mais j’apprécie déjà la dynamique entre les personnages. On est face à un genre de carré amoureux, avec a priori des hétéros et des homos (peut-être des bi ? on ne sait pas encore). Affaire à suivre.
Catégorie 2 : Sous les paillettes, la rage
Hunger, Roxane Gay
Si vous êtes une femme et que vous vivez aux États-Unis ou dans un pays occidental ; si vous êtes obsédée par l’idée de manger trop ou de ne pas manger assez (c’est plus rare) ; si vous utilisez des mots comme «craquer» et «péché mignon» – ces mots qui nous inspirent un sentiment de honte et destinés à mettre nos corps au pas, il est fort probable, et ce quelle que soit votre silhouette, que vous entretenez un rapport à la nourriture frisant le fétichisme. À celles qui rentrent dans ce modèle de plus en plus étriqué, félicitations ! Les vêtements sont coupés pour vous, les producteurs de chou kale vous adorent et l’opinion publique avec eux. Les autres risquent de rester dans l’ombre, à l’endroit précis où l’auteur de ce livre voulait se trouver.
Ce livre n’est pas à proprement parlé un livre de théorie queer, c’est plutôt un essai féministe anti-grossophobie, mais comme l’autrice est bisexuelle, j’ai décidé de le faire rentrer dans le challenge. C’est un essai très fort, très intime, où Roxane Gay parle de son rapport à son corps, de son histoire, du viol qu’elle a subi, de son rapport à la nourriture. C’est très difficile à lire, je vous préviens, mais ça vaut le coup.
L’école des soignantes, Martin Winckler
Hannah Mitzvah émigre à Tourmens pour rejoindre une école expérimentale qui a révolutionné l’apprentissage du soin depuis 2022, en concentrant ses efforts sur l’accueil bienveillant et la formation de professionnelles de santé empathiques. La médecine est centrée sur la santé des femmes. Au bout de quatre années, Hannah entre en résidence au pôle Psycho dans lequel exerce Djinn Atwood.
Une fois que j’étais dedans, je ne voulais plus en sortir. Cette histoire est une utopie salutaire, qui présente ce que pourrait être une médecine et des soins respectueux envers les patient·e·s. Le héros est asexuel (d’où la présence dans ce challenge). On a envie d’y être, on a envie d’y croire ! Et en plus, on touche un peu à la science-fiction et à la notion de temps, moi j’achète direct. Je vous le conseille, que vous ayez lu ou pas Le Chœur des Femmes.
I was born for this, Alice Oseman
For Angel Rahimi, life is only about one thing: The Ark – a pop-rock trio of teenage boys who are currently taking the world by storm. Being part of The Ark’s fandom has given her everything – her friendships, her dreams, her place in the world. Jimmy Kaga-Ricci owes everything to The Ark too. He’s their frontman – and playing in a band is all he’s ever dreamed of doing. It’s just a shame that recently everything in his life seems to have turned into a bit of a nightmare. Because that’s the problem with dreaming – eventually, inevitably, real life arrives with a wake-up call. And when Angel and Jimmy are unexpectedly thrust together, they will discover just how strange and surprising facing up to reality can be.
C’est un énorme coup de cœur en anglais, j’ai fait une vidéo entière sur ce roman alors je vous invite à la regarder ^^
Catégorie 3 : Triangle rose
Libre d’aimer, Olivier Merle
Elle s’appelle Esther, elle a vingt ans, elle est juive. Ses parents ont été arrêtés, elle erre dans les rues de Paris, perdue et terrifiée. Alors qu’elle se repose sur un banc, son regard croise celui d’une femme élégante, plus âgée qu’elle, qui fume de longues cigarettes à la terrasse d’un café. Esther ne le sait pas encore mais sa rencontre prochaine avec Thérèse Dorval, l’épouse d’un homme cynique et violent qui collabore avec les Allemands, va bouleverser sa vie. Naissance d’un désir irrésistible, en pleine tragédie. Amour interdit de deux femmes emportées par le feu de la passion. À Dinard, où elles se réfugient, elles devront, sous la pluie des bombes alliées, décider de leur destin : se séparer pour tenter de survivre ou accepter de mourir par amour.
Encore un livre dont j’attendais beaucoup et qui m’a déçu. J’ai vraiment pas de chance avec les romances lesbiennes. Sur le principe, ça parait bien et j’avais envie d’y croire. Mais encore une fois, j’ai pas cru à cette romance, j’arrivais pas à voir la passion, c’était creux. Zéro culotte mouillée malgré les scènes de sexe, pas d’émotion particulière, pas d’identification alors que je ne demandais que ça. NEXT.
Catégorie 4 : A voile et à vapeur
Pour l’amour de Dieu, Marie !, Jade Sarson
Largement remarquée à sa publication, cette bande-dessinée évoque dans une esthétique proche des mangas des thématiques queer. Des années 1960 aux années 1990, on y suit la trajectoire d’une jeune femme issue d’une école catholique qui va s’affranchir des préjugés de ses formateurs et s’ouvrir à toutes sortes de rencontres et d’aventures sentimentales et sexuelles. Une ode à l’amour sous toutes ses formes !
Une excellente surprise ! Cette BD est absolument magnifique. J’ai aimé suivre la vie de cette femme qui ne demande qu’à aimer, aimer, aimer encore et encore. C’était touchant, parfois dur, d’autres fois joyeux. On passe par toutes les émotions et à la fin on est vachement content. Je vous le conseille à fond, ça vient de sortir !
Belles dans la jungle, Libba Bray
Les cinquante candidates du concours Miss Fleur de Beauté pensaient faire un super voyage : défiler sur la plage dans de jolies tenues et rivaliser devant les caméras. Malheureusement, leur avion s’écrase sur une île déserte, les laissant abandonnées avec peu de vivres, et presque pas d’eyeliner. Mais que faire quand on est une Miss ? Continuer de s’entraîner ou se battre contre les serpents ? Parfaire son bronzage ou prendre ses jambes à son cou ? Sans compter l’arrivée de pirates de téléréalité fort troublants… et de trafiquants d’armes fort redoutables. Et si finalement cette épreuve permettait à ces jeunes filles condamnées à la beauté standardisée de découvrir qui elles sont vraiment ?
J’ai tellement pas accroché que je l’ai même pas fini. Y avait un personnage de fille trans alors je me suis dit pourquoi pas ? Mais j’étais pas du tout réceptive à l’humour, ça me gonflait, y avait trop de personnages que j’avais même pas envie de connaître. Bref, j’ai arrêté les frais.
Dans un rayon de soleil, Tillie Walden
Aux confins de l’espace, Mia s’engage sur un vaisseau dont l’équipage restaure des structures architecturales du passé. Alors qu’elle semble y trouver une nouvelle famille, ses souvenirs refont surface cinq ans auparavant, elle a rencontré Grace au pensionnat et en est tombée éperdument amoureuse…
J’aimerais que tout le monde lise cette BD tellement elle est extraordinaire ! J’ai fait une vidéo pour vous convaincre :
Aromantic (love) story 4 et 5, Haruka Ono
Futaba Kiryû, 32 ans, est autrice de mangas. Ce qu’elle adore par-dessus tout, c’est dessiner des shônen bien sociaux ! Le problème, c’est que ce genre ne marche plus du tout… Du coup, pour essayer de vraiment lancer sa carrière, son éditeur lui propose (impose ?) de s’essayer à un autre genre de shônen : le harem manga ! Gros hic : elle déteste ça, et surtout… elle ne s’intéresse pas du tout à l’amour. Bien malgré elle et agacée par l’injonction sociale qui impose aux femmes d’être forcément amoureuses, elle entame l’écriture d’un shônen manga romantique. Contre toute attente, le succès est immédiat, et la voilà condamnée à continuer de dessiner une série à laquelle, elle-même, elle ne comprend rien… Pour ne rien arranger, elle se retrouve très vite prise entre deux feux : d’un côté, la touchante vénération d’un assistant de douze ans son cadet, de l’autre, la séduction flamboyante d’un scénariste d’anime quadragénaire. Une situation cauchemardesque pour cette célibataire endurcie…
J’ai énormément aimé la fin de ce manga, dont j’attends beaucoup. Depuis le tome 1, j’ai peur qu’on me la fasse à l’envers avec une héroïne qui découvrirait que l’amour et le sexe, c’est ce qu’il y a de plus beau. Et bah finalement, Futaba reste fidèle à elle-même. Ce shojo déconstruit beaucoup de tropes romantiques et ça fait du bien.
Hana no breath 1 et 2, Caly
Azami, 16 ans, ne comprend pas la passion de ses amies pour le Yuri et le Yaoi… Elle, elle n’aime QUE les garçons, et surtout le beau Gwen, avec qui elle rêve de sortir depuis le début de l’année ! Intelligent, sportif, un peu plus âgé qu’elle et surtout mignon, il a tout du petit ami idéal. Mais comment réagira-t-elle quand elle découvrira que Gwen est en réalité une fille ?!
Un manga en 2 tomes qui reprend des clichés sur genre, avec la fille prince et le travestissement, mais qui en fait quelque chose de nouveau avec une romance lesbienne très mignonne. C’est une autrice francophone, c’est très positif, je ne peux que vous le recommander.
Résultats
En trois mois de challenge, j’ai donc lu 17 livres et complété les 4 catégories ! J’arrive donc à un total de 36 points :) Je n’ai pas lu tous les livres de ma Pile à Lire, mais je suis quand même content du résultat ^^
Et vous ? Qu’avez-vous lu pour ce challenge ? Quels sont vos coups de cœur ? Avez-vous envie que le challenge continue l’an prochain ? Dites-moi tout !
2 comments
J’ai eu au moins 29 points (il me manque des livres à compter) et mon préféré de tous c’était la fille dans l’écran, et ma déception c’était « discriminations, un inventaire pour ne plus se taire », faudra que j’en parle sur ma chaine un de ces jours, mais si l’intention était « bonne », y avait des erreurs, comme la mention de « transexuel », un amalgame entre organes génitaux et identité de genre, c’est balot dans un livre censé être informatif pour les jeunes… Faut trop que je lise Hunger et Tout va bien, mais les belles dans la jungle, j’avoue que j’avais vu la couverture et je me suis dit, non, ça ça va être bof ^^
J’aimerais bien que le challenge continue l’an prochain :)
Merci pour ton retour ! Je pense que je referai l’an prochain ^^