Bonjour à tous et à toutes !
Aujourd’hui, je m’attaque à une question assez particulière : c’est quoi être écrivain ? Une question que tout écrivain, amateur ou non, fini par se poser, ne serait-ce que pour se définir. A partir de quel moment est-il légitime de se décrire comme écrivain ? A partir de quand répondre « je suis écrivain » à la question « tu fais quoi dans la vie », n’est pas mensonge et tromperie ? Suffit-il d’écrire pour être écrivain ? Faut-il être publié ? Édité ? Par qui doit-on être reconnu pour se sentir légitime ? Pendant longtemps, je n’ai pas osé me présenter comme étant écrivain, alors que j’écrivais, et même beaucoup.
Écrivain, auteur, romancier… C’est quoi la différence ? Dans le Larousse, l’écrivain est défini comme étant celui qui compose des ouvrages littéraires. L’auteur est le créateur d’une œuvre didactique, littéraire, artistique, etc ou la personne qui fait profession d’écrire. Le romancier est auteur de romans. Ainsi, on peut dire que l’écrivain est auteur, mais que l’auteur n’est pas nécessairement écrivain. Que le romancier est écrivain, mais que l’écrivain n’est pas toujours romancier. Cette affaire semble un peu compliquée. J’ai choisi d’utiliser le terme écrivain dans cet article et pour ma petite enquête car je ne voulais pas m’arrêter qu’aux auteurs de romans. Je n’ai moi-même, pour le moment, fini aucun roman. Je ne suis pas encore romancière, mais je suis écrivain. Je suis auteur dans le sens où je suis créatrice, mais ce n’est pas ma profession. Pas encore.
C’est quoi être écrivain ? C’est la question que j’ai posée à différents auteurs grâce aux réseaux sociaux. M’ont répondu ceux qui l’ont bien voulu et ont pris le temps d’écrire quelques lignes. Je me suis retrouvée avec une foule de témoignages et un document word de 8500 mots. Comme je ne pouvais décemment pas tous les balancer en vrac dans mon article, j’ai dû faire des choix. J’ai choisi des témoignages qui me semblaient parmi les plus intéressants, complets ou qui se démarquaient des autres. En bref, je n’avais pas besoin de 36 témoignages « être écrivain c’est écrire des textes littéraires ».
Au bout du compte, j’ai choisi 16 témoignages. Certains viennent d’écrivains édités, d’autres auto-édités ou auto-publiés sur Internet. Certains ne se considèrent pas comme des écrivains, plutôt comme des romanciers, d’autres estiment ne pas avoir encore assez de « bouteille » pour se déclarer écrivain. Ils ont entre 18 et 44 ans et ils ont tous des avis assez différents sur ce qu’est censé être un écrivain, ou ce qu’il est, tout simplement. Leurs points de vue se rejoignent et diffèrent à la fois, mais j’y reviendrai à la fin de mon article. Au début je comptais les intégrer à un discours construit, comme des illustrations d’une dissertation, mais finalement je pense que c’est mieux de les laisser parler et d’ensuite vous donner ma synthèse, mon avis.
C’est quoi être écrivain ?
« Pour moi, un écrivain est avant tout quelqu’un qui a eu un jour l’envie de partager, qui l’a fait en alignant les mots et qui a persévéré par la suite. Quelqu’un qui a pris le goût de la plume et qui ne l’a plus lâchée. »
Aaron McSley, 20 ans, auto-publié, publié dans des magazines littéraires, édité chez Booxmaker
« Pour moi, être écrivain, c’est un partage singulier à travers les pages, les phrases et les mots, un partage avec tous ces gens qui décident de lire ces lignes et de s’en imprégner. C’est une communion par le texte. Être écrivain, c’est faire partie de la société, c’est offrir aux lecteurs un moyen de rêver. »
Astrid Méan, 18 ans, bientôt éditée
« Être écrivain, se résume pour moi à trois mots : désir, travail, persévérance. Le désir de plonger dans les eaux troubles de sa propre existence pour entrer en résonance avec l’autre, les autres. Le travail quotidien et l’apprentissage permanent qu’impliquent cette discipline. La persévérance, car on échoue beaucoup avant d’y arriver ! »
Angela Portella, 39 ans, éditée chez L’Harmattan
« Un écrivain est une personne qui a su garder une âme d’enfant. Il accueille les émotions, les fait grandir avec des mots. Son esprit est un feu d’artifice d’idées qu’il aime associer comme des briques Lego pour, sans cesse, inventer de nouveaux chemins. Lorsqu’il manie la plume, ce que l’on croit parfois impossible, peut devenir quelque part, réalité. »
Valéry Hardiquest, 39 ans, publiée sur Internet et par une revue littéraire
« Pour moi être écrivain, c’est comme le marchand de sable. Nos livres permettent de faire rêver nos lecteurs ou toucher leurs cœurs. »
Brandon R. Thaumoux, 20 ans, auto-édité
« Pour moi c’est se faire plaisir avant tout et pouvoir s’évader dans un monde qui peut ressembler au notre ou être totalement différent. C’est un moyen génial que j’ai trouvé pour sortir de ma petite vie tranquille et oublier mes soucis en m’occupant de ceux de mes personnages. Écrire, c’est rêver sur papier. »
Laura Sophie, 25 ans, auto-publiée sur Internet, bientôt éditée avec sa première nouvelle
« Écrivain, c’est être aimé, pas pour ce que l’on est, mais pour ce que l’on raconte à son lecteur, même s’il y a forcement, un peu (ou parfois beaucoup de soi) dans ce que l’on écrit.
Pour ma part, qui écrit pour la jeunesse, c’est aussi, transmettre mon plaisir de lecteur aux enfants, leur donner envie de poursuivre cette grande aventure, tout au long de leur vie.
Rêver, imaginer, être heureux… écrire, c’est tout ça. Et lorsqu’on tient le livre, dans ses mains, c’est aussi un doux plaisir, éphémère mais fondamental. Scénariste est une autre facette de l’écriture, il s’agit alors de décrire ce qui se passe devant ses yeux. Point de style, alors. Seuls les dialogues sont communs aux deux médias. »
Benjamin Leduc, 41 ans, édité (notamment) par La Martinière Jeunesse
« Je n’ai pas d’autre prétention que de raconter des histoires qui vont divertir les lecteurs. LE prochain roman français, je le laisse volontiers aux autres écrivains !
Écrire, c’est pour moi l’occasion de mettre en place des personnages principaux et secondaires, de leur donner une consistance au fil du temps et de les embringuer dans des intrigues inattendues (tant qu’à faire) qui finissent toujours par se connecter, même si, lorsque je commence un épisode autour d’une idée, je ne suis même pas sûr que ça finira par se tenir de façon vraisemblable. Il y a une prise de risque (qui donne au passage un bon frisson), car je ne peux pas savoir si tout finira par s’emboîter !
Ma récompense : que des lecteurs et des lectrices apprécient mes bouquins et me le disent. J’ai pu nouer des contacts vraiment agréables avec quelques un(e)s et j’adore ça. L’auto-édition permet de briser les murs de « l’inaccessible auteur dans sa tour d’ivoire ».
Je partage énormément sur mes sources d’inspirations, les histoires, les personnages. Sans prise de tête et en tâchant de rester moi-même, sans me prendre au sérieux.
S’il fallait conclure, je dirais qu’écrire, c’est aller à la rencontre de ses lecteurs, les surprendre, les faire rire, réagir, bref leur faire passer de bons moments ! »
Jérôme Dumont, 44 ans, auto-publié
« Être écrivain pour moi, c’est avoir la capacité d’emmener avec de simples mots les gens qui nous lisent dans notre univers. C’est pouvoir faire ressentir des émotions aussi fortes que la tristesse et les pleurs, simplement en racontant une histoire. C’est aussi avoir ce besoin presque constant d’écrire, pas forcément pour être publié ou pour être lu, mais simplement parce que de coucher les mots sur le papier nous permet de nous sentir mieux. Pour moi c’est aussi un peu un échappatoire, être écrivain c’est chercher à s’évader, à vivre mille vies en une seule et à créer une réalité à partir de rien ou presque. Je suis seulement à une centaine de mots mais je vais m’arrêter là, parce que je pense avoir résumé l’essentiel pour moi. »
Emilie Ansciaux, 27 ans, publiée
« Être écrivain est un bien grand mot ! C’est pouvoir faire partager ou créer un sentiment chez le lecteur à travers des mots, tout simplement. Pour moi c’est l’écriture elle-même qui est un besoin. J’ai ce besoin d’écrire. C’est une manière de s’évader. J’ai toujours voulu écrire un livre que j’aurai aimer lire. Écrire c’est avant tout se faire plaisir. Imaginer une histoire qui me fait totalement m’évader de la vie quotidienne et me transporte loin de la réalité. Inventer des personnages qui nous passionnent, c’est merveilleux car c’est un pur plaisir d’écrire leur histoire. C’est magique de créer un univers. »
Jenny Coulon-Liard, 32 ans, prochainement publiée
« Je ne peux pas dire ce que écrivain veut dire pour moi car je ne me considère pas comme écrivain. Romancière me va mieux. C’est une activité à plein temps. Les idées et les personnages sont toujours présents à l’esprit et le cerveau peut parfois surchauffer. Ecrire c’est avoir les oreilles et les yeux bien ouverts et savoir passer toutes ses informations dans notre propre filtre ou créer ses propres histoires en essayant au maximum d’éviter que le lecteur s’endorme ou se prenne un seau d’ego surdimensionné dans le visage. En fait, j’écris parce que je ne peux pas faire autrement. »
Kate Wagner, deux romans édités, un troisième en cours
« Être écrivain, selon moi, c’est libérateur à un point phénoménal. C’est hurler et pleurer et rire et chanter en silence. C’est démêler le brouillon de tes pensées et en faire quelque chose dont tu peux être fier. C’est faire sortir avec ton propre langage littéraire tout ce que tu peux avoir dans la tête, même ce que tu ne soupçonnais pas. C’est faire attention au plus petit des détails, c’est décortiquer le monde avec pour seule arme un stylo ou un clavier, et c’est creuser tellement profond dans la psychologie de tes personnages que tu arrives à mieux comprendre les gens qui t’entourent. C’est se rapprocher le plus possible de la sensation géniale qui s’empare de nous quand on est transporté par un livre au point qu’on en oublie tout le reste et qu’on pleure en lisant la dernière page parce qu’on a l’impression de dire adieu pour toujours à notre meilleur pote. C’est s’attacher tellement à ses personnages qu’on voudrait toujours les garder dans sa poche et les emmener partout avec nous, même s’ils refusent de faire ce qu’on leur dit la plupart du temps. C’est à la portée de tout le monde, c’est universel, ça n’a pas d’âge. C’est créer pour le simple sentiment de plénitude qui accompagne la création, c’est créer parce qu’on le peut, parce qu’on le veut. Et c’est le bonheur intense d’être lu et d’avoir des retours sur notre œuvre.
Bref, être écrivain c’est le pied intégral et ça restera mon exutoire jusqu’à la fin de mes jours. »
Kriss, 23 ans, auto-publiée sur Internet
« Pour moi, l’écriture est une thérapie, mon moyen d’évasion et une chose magnifique que je fais partager à mes petites filles. Le rêve est à portée de tous grâce à l’écrit. Le roman, c’est l’évasion pour quelques temps des difficultés de ce monde. »
Vanessa Dubaniewicz, 34 ans, fondatrice de la propre maison d’édition
« Je trouve qu’être écrivain, c’est mêler les arts : on peint le décor, on sculpte ses personnages, et la musique des mots fait vivre cet ensemble. Utiliser des personnages réels me procure les mêmes sentiments, peut-être davantage encore, puisque désormais, c’est moi qui dirige leur vie, leurs paroles, leurs actes, même si je respecte leur histoire.
Je pense également qu’être écrivain passe nécessairement par la publication, car la qualification d' »écrivain » relève de l’appréciation du lecteur. Sans public, un écrivain n’existe pas, c’est comme ça que je le perçois. Que ce soit de la publication anonyme, sur un site internet ou sur papier, sous un pseudonyme ou son vrai nom, être lu est à la base de la fonction d’écrivain. Et c’est ce lectorat qui donne des responsabilités à l’écrivain. Selon ce qu’il écrit, et ce qu’attendent ceux qui le lisent, il doit faire rêver, pleurer, fantasmer, instruire, effrayer, passionner… L’écrivain n’a pas besoin de se plier aux attentes de son lectorat, c’est le lectorat qui adopte son univers et son style. Le titre « d’écrivain » va, pour moi, à ces auteurs qui ont accompli toutes ces tâches. »
Eanna, 20 ans, auto-publiée sur internet
« Il parait qu’être écrivain c’est être publié… Du moins c’est ce que j’ai toujours entendu. Je considère que si on a envie d’écrire dès l’instant où on pose le pied par terre le matin, on est écrivain. L’idée d’être un écrivain méconnu avec des perles de littérature dormant dans un tiroir est diablement romantique, en plus. Comme j’écris pour le plaisir et pas tous les jours, étant donné que l’écriture est ma passion de rechange, je ne suis certainement pas écrivain, simplement auteur sporadique. Mais si je suis publié un jour je ferai comme tous le monde, je me la péterai sévère et je passerai sous silence le fait que mes efforts m’auront rapporté l’équivalent d’un demi-smic. »
Litsiu, 33 ans, auto-publié sur Internet
« J’ai l’impression qu’on a un peu cette norme sociale en France. On nous apprends à faire la distinction entre écrivain et auteur, l’écrivain étant hypra-sacralisé : se dire écrivain alors qu’on est même pas publié c’est briser les normes sociales et on est très vite jugé extrêmement négativement. On le voit très rapidement dans les forums/sites/communautés d’auteurs/écrivains, tout comme dans la société elle-même : on a très peu de cursus universitaires sur le sujet, on nous encourage peu dans l’écriture d’invention dans l’enseignement secondaire, comparé à certaines autres cultures beaucoup plus ouvertes de ce côté-là.
Être écrivain en France, c’est s’être dit écrivain par une bande de gens qui décident (sans réelle légitimité) de si votre roman est bon – et peut ou non se vendre – décidant par là même ce que le public veut lire. Paradoxalement, on peut gérer les mots comme pas possible mais écrire un truc complétement en décalage avec notre société, l’œuvre ne pourra pas se vendre, sera refusée au comité (où ne correspondra avec aucune charte), et l’auteur ne sera pas considéré écrivain avant que les normes sociales ne changent quelques années plus tard et que son œuvre soit reconnue (et vendue). Malheureusement pour lui, il se sera peut-être mangé un piano en sortant d’un Nespresso entre-temps.
Mais sinon, au-delà de ce « statut d’écrivain » français, être écrivain c’est créer et construire à l’aide de mots. Je pense que toutes les cultures se rassemblent autour de ce point. »
BrainyLegs, 20 ans, auto-publiée sur Internet
Il est très intéressant de faire la synthèse de tous ces témoignages. On a les écrivains et apprentis-écrivains qui utilisent des mots comme : rêve, imagination, partage, évasion, voyage, passion, plaisir. Tout un vocabulaire positif et enthousiaste. Être écrivain découle d’une passion, d’une envie et d’un besoin de rêver, de voyager et de partager cette expérience.
Le besoin. Certains parlent de l’écriture comme d’une nécessité ou même d’une thérapie, d’une psychanalyse. Comme si vivre sans était inenvisageable. Certains ont besoin d’être lu, de raconter des histoires à leur lecteur, de le rencontrer, d’autres voient l’écriture comme une activité plus intime qui n’implique pas toujours le partage.
Malgré tout, on parle aussi de travail, de persévérance, d’un parcours du combattant. L’écriture n’est pas seulement un loisir, une activité annexe, elle demande une véritable implication qui va au-delà du simple plaisir de coucher des mots sur le papier.
Et la publication ? L’édition ? C’est vrai, on peut dire qu’être écrivain, c’est être édité, bombardé écrivain par un éditeur et reconnu en tant que tel. La publication, l’édition apporte une forme de reconnaissance. Elle rend légitime le titre d’écrivain. Mais à l’ère d’Internet et du numérique, ces codes ont-ils toujours lieu d’être ?
Je rejoins la plupart des avis exprimés par ces 16 auteurs, je pense qu’être écrivain, c’est un peu un mélange de tout ça. A la base, il faut l’envie, le plaisir d’écrire, le désir de raconter une histoire, de s’évader de son quotidien. Mais l’écriture ne fait pas l’écrivain et c’est en travaillant qu’on devient meilleur et qu’on se construit petit à petit. Écrire des histoires dans un petit carnet, ce n’est pas être écrivain et je pense que le partage est fondamental pour un écrivain. Il y a une différence entre écrire et être écrivain. Tout le monde écrit ou peut écrire, mais tout le monde ne sait pas raconter des histoires et ne devient pas écrivain. Je pense qu’on est pas écrivain, on le devient. A force de travail et de persévérance comme le dit si bien Angela Portella.
J’ai l’impression que depuis que je suis éditée, même si ce ne sont que quelques nouvelles, j’ai plus de légitimité à me présenter comme écrivain. Ou apprenti-écrivain ? C’est une forme de reconnaissance qui je pense est nécessaire pour faire l’écrivain. Après, cette reconnaissance ne passe pas forcément par l’éditeur, elle peut passer directement par le lecteur. L’auto-édition est de plus en plus facile et courante, elle permet à l’écrivain de se construire lui-même, sans l’aide de l’éditeur. Et il y a des auteurs auto-édités qui connaissent le succès, voire même la fortune ! Dans les pays anglo-saxons, certes… En France, le monde du livre reste très institutionnalisé, codifié. Est-ce que cela va changer ? C’est en cours, un peu par la force des choses.
Je suis écrivain. Le dire, c’est s’affirmer en tant que tel. Et s’il y a bien une chose sur laquelle tout le monde s’accorde, c’est qu’être écrivain, c’est faire vivre sa passion, inventer des mondes, des personnages, des histoires, jouer avec les mots, construire et déconstruire, tout cela en même temps. Être lu ? Être reconnu ? Chacun a sans doute son avis là-dessus.
Et vous ?
Qu’en pensez-vous ? C’est quoi être écrivain pour vous ? Êtes-vous d’accord avec ces témoignages ou avez-vous un avis radicalement différent ? Qu’est-ce qui fait la différence entre un amateur et un professionnel ? Y a-t-il une différence ? Faut-il impérativement être lu ou écrire pour soi est suffisant ? Faut-il être édité ?
N’hésitez pas à laisser votre propre témoignage, votre expérience est précieuse, car elle est unique.
Bonne journée et bonne semaine à vous ~
17 comments
Bonjour, \ pour moi on est au moment on commence a ecrire a partir du moment la passion et la folie d’etre ecrivain ce mannifeste .
Un ecrivain c’est une personne qui veut partager sont histoire ou l’histoire de quelqu’un d’autre ,ces sentiments de plus profonde en imaginant des mots…
lire c’est l’outil d’ecrire ,c’est avoir un renference permanent de standar exiges .pour moi c’est en lisant et en ecrivant on devient ecrivain.
On peut appeler écrivains à partir de ceux qui maîtrisent l’art d’écrire et produisent du plaisir au lecteurs, jusqu’à – bien évidemment – ceux qui sont devenus célèbres par ce qu’il écrivent, qui ont beaucoup de fans… Les grands écrivains !
Sinon je vais me considérer écrivain par le fait d’avoir écrit ce commentaire hhhh
Je me considère comme une écrivaine mais je ne me dis pas encore autrice car je n’ai pas publié mes écrits, un ou une écrivain(e) c’est pour moi juste une personne qui aime écrire par plaisir, passion et qui a aussi la vocation d’écrire même si la personne n’est pas encore publié, ou n’a pas publié ses écrits mais ne peut pas vivre sans écrire, a besoin d’écrire c’est ça pour moi un ou une écrivain(e)! Et je me considère comme telle même si je n’ai pas publié mes écrits mais j’adore écrire depuis petite par plaisir, passion, pour mieux me connaitre, comme exutoire et par vocation, je ne peux pas cesser d’écrire: J’adore écrire que ça soit fiction mais aussi non fiction, écrire des dissertations, analyses, critiques de séries, films, personnages, livres, articles de blog donc j’ai jamais cessé d’écrire, j’adore aussi écrire et débattre, chercher des arguments, des exemples, débattre sur tout même religion où j’ai déjà participé à un débat sur facebook sur la religion, la politique avec des personnes sans que ça dérape avec des arguments etc c’était super enrichissant! Je m’égare mais pour moi on est tous et toutes écrivain(e)s du moment qu’on adore écrire, qu’on a besoin d’écrire, qu’on ne peut pas vivre sans écrire mais un écrivain peut ne pas encore être un ou une auteur(e) puisqu’il ou elle n’a pas publié ses écrits et peut juste écrire pour lui ou elle, pour soi, par plaisir et envie! Par ex les rédacteurs/rédactrices web sont des écrivain(e)s même s’ils ne sont pas des écrivain(e)s de fiction mais ils écrivent des articles sur tout et j’ai eu le témoignage d’une rédactrice web est pour exercer ce métier il faut avoir envie et plaisir d’écrire mais sur TOUT, chose différent des auteurs, autrices, romanciers qui choisissent ce qu’ils ou elles écrivent, les journalistes sont aussi des écrivains même si pas de fiction!
Je suis d’accord avec toi sur le fait qu’on devient écrivain. Je ne pense pas encore être à ce stade mais j’en ai l’intime ambition de le devenir un jour ! En tout cas tous ces témoignages sont encourageants à lire, pour moi c’est comme une thérapie, plus qu’une envie c’est un besoin car j’ai du mal à m’exprimer autrement et j’aime voir les yeux briller d’émotions quand je les vois lire mes mots. J’ai l’impression d’être pleinement moi-même quand j’écris bien plus que quand je parle où les mots ont plus de difficultés à sortir alors qu’ils sont là dans ma tête. En tout cas, je pense qu’on peut s’affirmer écrivain du moment qu’on en ressent la flamme au fond de soi et ce désir de transmettre.
Même si ça s’apprend, il y a des personnes plus destinée à aller vers cette direction selon notre vécu, notre sensibilité et nos désirs.
Merci pour ton commentaire :)
Voici ma réflexion d’éditeur (éditions Cépaduès et éditions de Midi), m’appuyant sur le dictionnaire de l’Académie Française et sur mon retour d’expérience :
autant l’écrivain prend tout son temps,
autant l’auteur est impatient
(1)ÉCRIVAIN n. m. XIIe siècle,
1. Personne qui, par vocation, par profession, compose des ouvrages de littérature.
1)AUTEUR n. m. XIIe siècle.
3. Personne qui a composé et réalisé une œuvre littéraire, scientifique ou artistique.
jean-pierre marson
Bonjour
Je ne me qualifie pas comme écrivain… pas encore.
Un écrivain est une personne qui souhaite partager son histoire, en raconter, aussi, pour permettre à d’autres de s’évader, de rêver.
Pour écrire une histoire, je fais comme si j’en lisais une. L’histoire s’écoule de mon esprit et vient s’étaler sur une page. Au fur et à mesure que la trame se construit, que les personnages apparaissent, je fais des fiches d’identité sur ceux-ci. Pour ce qui est des villes, lieux, habitations, heureusement il y a la magie d’internet, qui permet d’avoir des documentations facilement. Puis, au fur et à mesure, l’histoire se construit, même si je ne connais pas encore la fin. Je prends autant de plaisir à écrire qu’à lire. Et je pense ku’un écrivain est avant tout un lecteur.
Faut-il impérativement être lu ? Pas forcément quand on débute. C’est comme un peintre. Au début, il ne peindra que pour lui. Puis un jour, il se sentira prêt pour être vu par les autres et dévoilera ses oeuvres. Ensuite, il faut être prêt à accepter les critiques. et à mon avis elles sont nécessaires si on veut progresser.
Merci pour ce témoignage très intéressant !
Tu as soulevé une bonne question, et les témoignages sont vraiment intéressants. Je suis loin de me sentir et de me considéré en tant que tel, pour le moment, c’est juste un plaisir, une passion, une liberté, mais je ne suis pas assez douée en écriture pour me qualifier ainsi. ;-)
Merci, je remercie tous ceux qui ont témoigné, c’était aussi très intéressant pour moi ^^
Un écrivain est un artiste, un créateur, un novateur. Il a le droit, le devoir presque, de malmener la langue, d’emprunter les chemins de traverse, de créer ses propres chemins, ses propres codes, son propre univers, son style d’écriture. De s’imposer comme un auteur à part entière, un artiste qui, par son travail et sa vision du monde, le transformera un peu (ou beaucoup).
Il lui faut donc toucher à l’universalité et à l’intemporalité, magnifier le réel, donner sa vision du monde à travers les personnages et les situations qu’il met en place.
Pour ça il doit être érudit, curieux de tout, à la fois naïf et lucide, émerveillé et pragmatique, ambivalent tout en gardant le cap… mais il est important qu’il soit assez humble pour travailler encore et encore et faire les recherches nécessaires à la construction de son texte.
Pour moi, plus personnellement, être écrivain se résume à souffrir d’une maladie mentale tout en prenant une drogue dont j’ignore les effets secondaires, et contre lesquelles je ne peux absolument rien faire, sauf écrire.
Un peu comme un serpent qui se mordrait la queue et s’autonourrirait de ses propres démons, de ses propres dérives…
Mais je n’écris pas pour me « soigner ». J’écris parce que la littérature m’a chopé un jour et m’a dit : hep toi viens par ici, j’ai deux mots à te dire !
Depuis, des mots j’en ai écrit des milliers…
Merci pour se témoignage empli de passion et de lyrisme ^^
Je te rejoins notamment sur le fait qu’un écrivain se doit d’être assez humble pour travailler sans se reposer sur ses lauriers ^^
Quand à la maladie mentale, c’est une manière de voir les choses xD
En effet, être écrivain c’est être un peu dans toutes les catégories de témoignages. On a tous quelques chose à raconter mais c’est parfois difficile de trouver les bons mots. Comme tu le dis, le travail paye. Depuis un an où j’écris plus régulièrement, j’ai déjà l’impression d’avoir fait des progrès même si je suis loin du compte…. Persévérance, envie, idées aussi… Il n’y a que ça de vrai parait-il !
Merci d’avoir pris mon témoignage en compte ;)
De rien, ça m’a fait plaisir ;)
Et oui on se construit petit à petit, si on est motivée, ça donnera peut-être quelque chose :D
Merci !
Article qui pose de bonnes questions. Être écrivain c’est raconter des histoires mais tous les artistes racontent des histoires. Un peintre, un scénariste racontent des histoires. L’écrivain raconte des histoires d’une certaine manière et peu importe la longueur. La distinction avec l’auteur est importante car derrière ce terme de cache chanteurs, scénaristes, et même des personnes qui écrivent des sketchs.
Merci ^^ effectivement j’avais pas pensé à la différence avec les scénaristes, les paroliers, tout ça, tu fais bien de souligner ce point ;)
Et encore qu’un scenario, c’est assez proche d’une pièce de théâtre. Il ne faut pas confondre avec le découpage, qui retranscrit plan par plan la trame d’un film à venir.
Je précise ceci parce que mon père écrivait des scénarios pour la télé où il bossait ; j’ai donc une vision assez précise de la création d’un film ou téléfilm et des étapes nécessaires à sa réalisation.
Mais ceci étant, je suis d’accord sur la nuance qui existe entre auteur et écrivain.