Bonjour à tous et à toutes !
C’est lundi et qui dit lundi dit : conseils d’écriture ! Aujourd’hui nous revenons à l’écriture d’un roman. Je vous donne mes petits conseils (non-exhaustifs, comme toujours) pour bien commencer un roman. On ne le répétera jamais assez : le début est très très très important ! C’est souvent au cours des premières pages que le lecteur va se faire son avis, il peut très bien décider d’arrêter de lire si le début est trop moyen à ses yeux. Il serait vraiment dommage de perdre son lectorat à cause d’un premier chapitre mal mené… Nonobstant l’orthographe et la synthaxe (je n’insisterai pas là dessus, cela va de soi…), il existe de petits trucs assez simples pour éviter que le lecteur referme votre livre.
Parmi tous les conseils qui puissent exister pour bien commencer un roman, j’en ai choisi 7. Le chiffre magique, il paraît qu’il porte bonheur. Bien évidemment, il a sans aucun doute d’autres choses auxquelles faire attention, si certains vous viennent à l’esprit, n’hésitez pas à compléter ces conseils ou à les nuancer via les commentaires.
EDIT 2020 : Evidemment ce sont des conseils, ce n’est pas la vérité absolue et c’était ce que je pensais il y a 6 ans. Ce ne sont pas des règles, il n’y a pas de règle. Mais je pense que c’est important de tester des choses en écriture. Il faut essayer jusqu’à trouver sa propre méthode.
Trêve de bavardage, rentrons dans le vif du sujet. Je vais essayer d’être concise (ça me changera) pour ne perdre personne en court de route !
Comment bien commencer un roman ?
1. Le prologue n’est pas indispensable (ni plus badass qu’un chapitre 1)
Quand on commence à écrire des romans, on a tendance à vouloir absolument écrire un prologue. Je suis moi-même tombée dans ce travers assez caractéristique des romans de fantasy : vouloir à tout prix commencer par un prologue, si possible badass, classe et bien mystérieux. Je vous le jure et c’est mon conseil n°1 : un prologue n’est pas toujours indispensable. Il est même souvent carrément superflu.
Le risque n°1 est de perdre son temps sur l’écriture du prologue. Forcément, c’est le tout début et on veut que ce soit parfait ! Mais combien de romans se sont arrêtés au prologue justement ? Personnellement, j’en ai un bon paquet ! A trop insister sur le prologue, à trop vouloir le peaufiner, on finit par en oublier l’essentiel : l’histoire.
Le prologue, c’est casse-gueule. Mieux vaut, à mon avis, commencer par l’histoire et quand on a plus ou moins fini (ou que tout est plus ou moins planifié), revenir sur cette affaire de prologue. Un prologue en fin de compte, c’est assez extérieur à l’histoire. Comme un satellite, un truc en orbite. C’est une mise en bouche et vous n’avez pas besoin de l’écrire pour commencer votre roman. Alors oui, peut-être que votre histoire a besoin d’un prologue, ne commencez pas à faire une fixette dessus. Sinon vous n’avancerez jamais et vos romans rejoindront le cimetière de mes propres prologues lâchement abandonnés…
On a tendance à croire qu’un prologue, c’est classe et ça fait pro. Non. Il y a des histoires qui ont besoin d’un prologue, mais à mon humble avis elles sont moins nombreuses que celles qui n’en ont pas besoin.
A chaque roman commencé par un prologue inutile alors qu’il aurait seulement eu besoin d’un bon vieux chapitre 1, un bébé panda meurt.
2. Évitez les gros clichés (ou au moins, ne les utilisez pas tous d’un coup)
En vrac : l’annonce d’une prophétie (vieille de 1000 ans, c’est plus classe), les personnages kleenex (= qu’on ne reverra jamais) parlent du personnage principal quand il n’est pas là (si possible dans un endroit où on sert de l’alcool), la course poursuite où on ne comprend même pas qui court après qui, le personnage principal qui s’habille le matin et se regarde dans le miroir (un bon prétexte pour le décrire, je sais !), le « je m’appelle Machine, j’ai 15 ans et je suis au lycée de la Roche-Fontaine-sous-les-Bois », le flash-back sur la naissance du personnage principal, le personnage principal sur son lit de mort (ou en maison de retraite, ça marche aussi) qui va raconter sa life tellement passionnante pendant trois mille ans alors qu’il est censé agoniser ET J’EN PASSE.
Ces clichés ont prouvé leur efficacité, je sais. Mais est-on vraiment obligé de les utiliser à chaque fois ? Tous en même temps… On sait tous que c’est classe le coup de la prophétie et que tout le monde l’utilise (surtout en fantasy). On sait aussi que c’est super pratique que le personnage se regarde dans un miroir pour que le lecteur sache à quoi il ressemble. Les clichés, parfois c’est bien. S’ils sont devenus clichés, c’est qu’à la base, c’était de très bonnes idées. Tellement que tout le monde s’est mis à les utiliser. Un peu, ça va. Trop, ça devient un espèce de plagiat patchwork de références plus ou moins assumés. Contrôlons-nous !
3. Évitez l’encyclopédie (même si Tolkien l’a fait)
Toute personne normalement constituée a été quelque peu traumatisée par le chapitre 1 du Seigneur des Anneaux. Avant même le début du livre 1, on a droit à 15 pages sur les hobbits. Je pense que ce prologue (je pense qu’on peut qualifier ce chapitre de prologue vu qu’il ne fait pas parti des livres qui constituent le Seigneur des Anneaux) a découragé bon nombre de lecteurs. J’avoue que quand j’ai lu ce bouquin pour la première fois, je suis passée directement au début de l’histoire. J’avais 9 ans, on me pardonnera.
Dans le Seigneur des Anneaux, ce n’est pas gênant au final. Cette œuvre est un monument, Tolkien est un dieu que je prie tous les soirs avant de me coucher (cf. mon article de mercredi prochain), il peut se permettre de caler des annexes de malade et des chansons en elfique avec traduction de 7 pages toutes les 30 pages.
Le truc, c’est que tout le monde n’est pas un futur Tolkien. Et tout le monde n’aura pas la chance d’avoir un film absolument gigantissime pour encourager les lecteurs à faire abstraction des 50 premières pages de votre livre consacrées à la géopolitique du monde que vous avez inventé. Ce genre de trucs (même chez Tolkien), c’est emmerdant. Je sais que ça peut être très utile d’expliquer le contexte de votre histoire, surtout en Fantasy et en SF, mais le lecteur lambda n’a pas forcément envie de perdre une heure avec ça. Mettez une carte, un récap des personnages comme au début du Trône de Fer avec les différents clans/familles/groupes si vraiment vous estimez que c’est nécessaire et basta. Le reste : mettez-le en annexes.
Si vraiment pour pensez que c’est essentiel de faire un topo au lecteur sur la géopolitique ou la mythologie du coin : faites court. C’est bien d’inventer des tas de choses, mais il faut penser au lecteur (un peu flemmard sur les bords) qui ne vous connait ni d’Eve, ni d’Adam et qui va se demander ce que vous foutez et quand est-ce que vous comptez lancer votre *censuré* d’intrigue. Pensez qu’à chaque page d’encyclopédie placée en début de roman , un bébé licorne meurt. Réfléchissez-y à deux fois avant de vous lancer, surtout si vous avez déjà tué des bébés pandas avec le point n°1.
4. Ne sortez pas trop de personnages d’un seul coup (surtout si les noms se ressemblent)
C’est cool de créer des personnages, j’en ai bien conscience. On a envie de tous les mettre dès le début pour tous les présenter et montrer qu’on a construit une histoire riche et complexe. Sauf que votre premier chapitre n’est pas un sommaire. Le but n’est pas de présenter un par un les personnages en les faisant défiler sur un podium.
Adrebastard, 29 ans, guerrier sanguinaire, niveau 51. Ursulalina, 19 ans, amazone guérisseuse, niveau 34. Isadora, 13 ans, princesse, niveau 4. Redarastared, 25 ans, barde et guitariste, niveau 20…
STOP ! Choisissez un personnage. Ou deux. Ou trois à la rigueur. Et commencez avec eux. Le lecteur ne connait pas votre univers, il ne connait pas vos personnages ni les relations qui les lient. Et le lecteur n’a pas envie de prendre des notes sur un carnet pour se rappeler qui est le fils de qui, qui est marié avec qui et qui a tué qui. Et tout ça, avant même d’être arrivé au chapitre 2. Et faites attention aux prénoms qui se ressemblent. C’est normal d’avoir des types de prénoms, pour peu que l’histoire concerne une tribut, un clan, une famille. Mais si en deux pages, le lecteur a déjà rencontré Léo, Léa, Lia, Léna et Lio, il va s’arracher les cheveux. Personnellement, c’est typiquement le genre de détails qui va pourrir le début de ma lecture et m’encourager à refermer un livre.
Exemple. Dans le chapitre 1 du Seigneur des Anneaux, on a : Bilbo, Frodo, Gandalf le magicien et divers hobbits. J’exagère un peu parce que beaucoup de hobbits (vraiment beaucoup) sont nommés et reviendront ça et là, mais ce sont clairement des personnages secondaires. En voyant passer ces noms, le lecteur aura compris tout seul qu’il n’est pas obligé de les retenir.
Faites vraiment attention à ça, surtout que c’est très facile d’éviter de perdre le lecteur au milieu d’une équipe de foot de personnages. Il suffit de les introduire doucement, au fur et à mesure (et j’assume le double sens de cette phrase).
EDIT 2020 : Je ris en relisant ça parce que j’ai balancé 13 personnages d’un coup dans Tant Qu’il Le Faudra. Oupsi.
5. Ne lancez pas l’intrigue trop vite (par exemple au bout de 2 paragraphes)
Choisissez un événement marquant pour lancer votre histoire. Pas deux, pas trois, pas cinquante. Dans le Seigneur des Anneaux, on a droit à l’anniversaire de Bilbo (je vais reprendre cet exemple tout le temps). C’est très bien et c’est suffisant. Si l’histoire démarre trop vite (avant même qu’on ait réussi à retenir les noms des personnages parce que vous en avez introduit 12 en trois pages), vous allez perdre votre lecteur en chemin. C’est valable pour tout le roman d’ailleurs. Oui, il faut être dynamique, mais l’avance rapide tue des bébés phoques.
Exemple de ce qu’il ne faut pas faire : le chapitre de la dernière baston dans le tome 7 de Harry Potter. Combien d’entre vous ont été obligé de relire ce chapitre parce qu’il s’y passait beaucoup trop de choses et qu’en arrivant à la fin, ils n’avaient pas tout compris ? Comment ça, je suis la seule ?
Allez-y doucement avec l’intrigue. J’aime beaucoup reprendre le modèle du conte : situation initiale, élément perturbateur, péripéties, élément de résolution et situation finale. Il y a beaucoup trop d’histoires qui oublient la situation initiale. Alors oui, tout le monde n’est pas obligé de suivre le format du conte, mais je pense qu’il faut quand même laisser au lecteur un peu de temps pour assimiler le contexte et les personnages. Surtout si c’est un peu compliqué et qu’on se trouve dans un univers inventé.
6. La toute première phrase (comme de la dernière) est importante (et en même temps bon… pas tant que ça ?)
Pour illustrer ce point, la meilleure chose à faire est de prendre des exemples.
« Toutes les familles heureuses se ressemblent ; mais chaque famille malheureuse l’est à sa façon. » Anna Karénine, Tolstoï
« In a hole in the ground there lived a hobbit. » The Hobbit, Tolkien
« Mr et Mrs Dursley, qui habitaient au 4, Privet Drive, avaient toujours affirmé avec la plus grande fierté qu’ils étaient parfaitement normaux, merci pour eux. » Harry Potter à l’école des sorciers, J.K. Rowling
Ai-je réellement besoin de disserter sur le sujet ? La première phrase peut avoir importance capitale. Pas forcément parce qu’elle peut devenir culte, mais parce que c’est bel et bien les premiers mots que vont lire le lecteur. Commencer un livre par « Il fait froid aujourd’hui, tu ne trouves pas ? » ou « Jérémie revenait des toilettes lorsqu’il croisa Mme Janvier, sa professeur de Physique-Chimie » ça pue !
De la même manière, accordez une attention toute particulière à la dernière phrase de votre roman. On se souvient tous du ô combien honteux et frustrant « Tout était bien » de Harry Potter ! Des choses comme ça n’ont pas le droit de se reproduire.
Mais tout ça, ça se retravaille à la correction. Ne vous prenez pas trop le chou au moment du premier jet, vous aurez le temps de peaufiner plus tard.
7. N’oubliez jamais que le lecteur ne sait RIEN (comme Jon Snow)
Quand un lecteur ouvre un livre, il y a peu de chances pour qu’il connaisse déjà l’histoire. Même si votre roman est destiné à devenir la nouvelle saga à la mode et qu’un grand réalisateur va en faire une série du tonnerre avec du sang et des fesses, à tel point que le monde entier connaîtra au moins le plot de base, il y a bien un moment où votre histoire sera totalement inconnue.
Vous, petit romancier, vous avez sans doute travaillé sur votre histoire pendant des mois, des années peut-être ! Vous la connaissez par cœur et vos amis aussi car vous les avez bassiné avec pendant tout ce temps. Le lecteur qui choisira votre livre sur internet, en librairie ou en bibliothèque, n’aura pas eu la chance de vous entendre disserter sur votre œuvre pendant des heures. Pensez à ce lecteur ignare ! Pensez à lui ! C’est lui qui va acheter votre livre et vous donner des sous ! Alors bichonnez-le comme votre propre enfant (même si vous tuez ses personnages préférés en cours de route). Evitez les auto-références dès le chapitre 1, les renvois aux annexes et le reste. Soyez clair et efficace.
Bonus : faites-vous plaisir ! Et au pire… commencez par la fin.
Bien évidemment, il faut se faire plaisir. Si vous bloquez sur le début : avancez dans le roman, vous reviendrez plus tard sur le chapitre 1. Le livre que je suis en train d’écrire, je l’ai commencé par le chapitre 3. Ensuite j’ai avancé jusqu’au 7, j’ai repris au début, puis j’ai écris les chapitres 8 à 14 dans le désordre, puis l’épilogue et maintenant il me reste à boucher le trou entre le 14 et l’épilogue. A part ça, tout va bien ! Évitez de vous torturer sur le début, de le réécrire 25 fois avant de vous lancer dans la véritable histoire, sinon vous n’êtes pas prêt de finir votre premier jet.
Et vous ?
Que pensez-vous de tout ça ? Avez-vous des techniques pour bien commencer vos romans ? Pensez-vous qu’il y a effectivement des écueils à éviter ? N’hésitez pas à donner votre avis via les commentaires, il est précieux (votre avis) (même si votre commentaire l’est aussi…).
On se retrouve mercredi si tout se passe comme prévu avec un billet sur Tolkien (qui promet d’être un peu long…). En attendant, passez une bonne journée !
50 comments
bonjour,je veut commencer un roman, j’ai beaucoup d’idée mes le français c’est pas mon fort, déja je dois avoir une dizaine de faute haha.
Je voudrais savoir, est-ce une bonne idée de ecrire le roman et le faire corriger par quelqu’un de meilleur que moi en francais?
J’aimerais aussi savoir si c’est une bonne idée de faire une prologue ou dans l’histoire se sera 15 ans plustot pour apprendre le comment du pourquoi que le personnage principal vas gérer les situations qui vas se produire dans le premier livre? Trop cliché?
Wow ! Moi qui croyais ne rien comprendre, mais voilà qu’en faite, tout est lié ! La lecture, c’est une
passion, je lis tellement vite mes livres que ça pourrait être un avantage, mais non ! Tout le temps prendre de nouveaux livres, et me voilà qui dévalise la bibliothèque municipale ! Je suis à fond dans une série (de livres bien-sûr), « Le Manoir » de Évelyne Brisou-Pellen,tu connais ? Des supers romans que je te recommande largement si tu ne les à pas déjà lu. Et je veux en créer un qui parle de moi (orgueilleux et égoïste en plus ce gamin). Merci pour tes conseils et ton humour, et je vais me dépêcher de l’écrire, ce roman.
Un random de 14 ans.
Étale tes mots, l’idée est primordiale, ne t’occupes pas des fautes et Dieu sait, mon pauvre…, que ça coince un peu de ce côté, mais je te sens décidé, « la réelle cerise de ton futur gâteau » ! Fonce Séb, fonce, amuse tes doigts et fais les danser sur le clavier de ton PC.
Wow! Mon plus grand rêve est de publier un roman & votre article m’a été d’une aide énorme! Merci infiniment, je me lance!!!
-Une québécoise de 18 ans, passionnée et enthousiaste.
J’ai 12 ans et je suis en train de commencer mon premier roman. Je lis énormément et quand je lis, je lis. On a beau m’appelée, je ne répondrait pas, surtout si je suis en train de commencer mon roman ou que je suis en train de savourer le moment de l’histoire. Je me suis dit que j’avais envie d’explorer le monde des mots et des auteurs : et j’avoue que ce n’est pas si facile ! Quand je lis c’est comme ci, je me projetais ou alors je visualise la scène. J’adore les livres, c’est mon monde à moi. Quelqu’un m’a dit un jour, que je lisait beaucoup trop. Mes auteurs préférés sont : Stephenie Meyer, Veronica Roth et Birgitte Lorentzen. Vos conseils vont m’aider à percer le monde des mots et des auteurs. De toutes façons, il y a bien une seule chose que je me dit tout le temps, c’est de ne jamais abandonner, même dans les pires moments.
Courage, le travail et la persévérance sont tes meilleures alliées :)
Coucou, merci pour ces conseils.
J’ai toujours cru que ce qui faisait les bons romanciers, c’était les bonnes idées. Or aujourd’hui, je crois en avoir une (j’ai des avis sur certaines choses que j’aimerais partager, et un livre est un bon format pour cela je pense) mais une fois qu’il s’agit de construire une histoire, des personnages,…. j’ai beaucoup de mal à m’organiser et à construire un plan d’histoire.
Est il possible de créer de belles histoire sans avoir fait d’études de lettre? Car si je manie assez bien notre langue, j’ai surtout un cursus scientifique, et cela me complexe un peu, vis à vis de mon projet…. il n’y a rien de plus frustrant qu’une idée qui en reste une….
bon conseil intéressant de savoir comment bien faire
Salut !
Merci pour ces conseils, j’ai toujours eu envie d’écrire et, aujourd’hui, à 22 ans, je commence à me sentir prêt de par mes expériences personnelles et ma culture à entamer l’écriture d’un roman ou d’un recueil de nouvelles. Cela fait plusieurs années que je prépare ce grand projet sans jamais réussir à le démarrer convenablement, aujourd’hui je me sens capable d’accomplir cela et je tenais à te remercier pour cet article, ainsi que les autres internautes pour leurs avis et conseils personnels. Ce blog a l’air très intéressant, j’y reviendrais certainement.
À bientôt ;-)
Salut !
Merci pour ces conseils, j’ai toujours eu envie d’écrire et, aujourd’hui, à 22 ans, je commence à me sentir prêt de par mes expériences personnelles et ma culture à entamer l’écriture d’un roman ou d’un recueil de nouvelles. Cela fait plusieurs années que je prépare ce grand projet sans jamais réussir à le démarrer convenablement, aujourd’hui je me sens capable d’accomplir cela et je tenais à te remercier pour cet article. Ce blog a l’air très intéressant, j’y reviendrais certainement.
À bientôt ;-)
Je commence une nouvelle fiction et passer par tes conseils m’apporte énormément. Merci beaucoup
Merci beaucoup pour ces précieux conseils ! Un peu comme tout le monde j’ai adoré la liste des clichés ;) Je ne suis pas à mon premier roman (même si je dois avouer que le premier était particulièrement désastreux…) mais j’ai encore tant de choses à apprendre sur le monde de l’écriture (et du monde en général). Donc un grand merci pour ces conseils et, avant de terminer ce commentaire, une petite question : Avez-vous une technique pour apporter des descriptions de lieux, de personnages, etc. sans rendre le récit lourd et trop « technique » ?
Merci encore,
Marlee C.
Comme Lady Lilyah, je crois que je contribue à une extinction de masse :s
J’adore les animaux, mais je dois me rendre à l’évidence: après lecture de ton article, j’en tue beaucoup :o surtout des bébés pandas que j’affectionne tellement!
Bonjour !
Merci pour cet article au combien instructif et distrayant qui plus est ! L’histoire des clichés dans les prologue m’ont fait rire, car quand j’ai commencé à travailler sur mon roman (il y a environ 10 ans !), j’étais une ado percluse de bonnes intentions et d’idées très moyennes ! Du coup, j’ai mon vieux prologue retravaillé 478 537 fois qui prend la poussière dans un placard et il est un véritable condensé de tout les clichés cités ! Comme quoi, prendre du recul à du bon !
Sinon je suis tombée sur cet article en cherchant à savoir si un prologue (un vrai, un bon) pouvait être utile à mon histoire et je suis rassurée de voir que j’ai naturellement appliqué les conseils que tu donnes ! Je ne suis donc pas une cause perdue, hourra !
Ce que tu dis d’un prologue en lui-même recoupe ce que j’en pense et je vais tâcher d’en écrire un qui serve vraiment l’histoire et si mes bêta-lecteurs trouvent qu’il apporte vraiment au roman, alors je le garderais !
Encore merci pour tes conseils, je vais continuer à naviguer dans le coin, car cet endroit me plait bien !
Merci beaucoup pour tout ces conseils.
Je me permet de te repondre, perso ton histoire a l’air géniale, rien que le résumé et le debut d’histoire !! J’espère que tu va continuer !
Je ne sais pas par quoi commencer… Peut être par le fait que votre article est le mieux construit et celui qui m’a aidée le plus. ( et pourtant, j’en ai vu ! :) ).
J’aimerais que vous me donniez votre avis sur ce début de chapitre 1, car, voyez-vous, j’ai une ENVIE FOLLE de terminer, pour la première fois de ma vie, un roman. A chaque fois, je les abandonne et ils finissent à la poubelle.
Ce roman parle d’une ado de 17 ans qui se découvre des pouvoirs en lien avec les quatre éléments. Elle rencontre une ado demi-ange bannie du Ciel car sa mère est humaine, un jeune homme qui contrôle l’électricité, et une autre ado qui est la réincarnation de la mort, tout ce qu’elle touche meurt dans la minute. Ce joyeux trio se bat contre Christian, un adolescent qui a le don de télékinesie, et qui a détruit le monde parallèle d’où il vient pour être le seul à avoir des pouvoirs.
Or, son plan est compromis par l’arrivée d’Emma, celle qui contrôle les éléments, dont il tombe follement amoureux.
Je fais un copier coller pour vous montrer le début du chapitre 1 :
Chapitre I :
J’ai toujours cru que ma place était ailleurs. En campagne. Loin de la pollution urbaine, du bruit d’enfer des deux roues la nuit à deux heures du matin et de l’air que l’on peut presque voir lorsqu’on le respire.
Et maintenant que ma mère à été mutée aux Alpes, près des forêts que j’aime tant, des montagnes environnantes, là où le ski, le snowboard et l’escalade sont rois, je regrette presque mon pauvre appart’ où je vivais avec mon frère Raphaël, mon père ainsi qu’avec ma mère.
Pourtant, c’est moi qui les bassinais avec ça depuis un million d’années. Et maintenant, je me rends compte que les couloirs gris et ternes de mon lycée vont me manquer.
Enfin… ce sera plutôt Iris, ma meilleure amie. C’est une blonde et fière de l’être, pour reprendre ses mots lorsque j’ai vu ses cheveux platine presque blancs. Je l’aimais pour sa positivité absolue, et pour sa bonne humeur légendaire.
Mon cercle d’amis était très petit, ( seulement Iris et moi ), mais ça nous convenait, et, pour rien au monde, je n’aurais voulu changer cela.
Une voix familière me tira de mes pensées moroses :
– Emma, Emma ! Je te parles ! Cria Raph’ dans mon oreille.
– Hein ? Quoi ? Bégaillais-je.
Salut ! Je vais te dire quelque chose n’abandonne pas ton roman, j’ai très envie de le lire ! Je n’ai que 12 ans et moi aussi je commence toujours mes romans et je les abandonnes.
Oui, continue ainsi !
en cours de route !
Coucou !
Depuis un moment, je tente de trouver la motivation pour terminer mes oeuvres et je suis tombée sur votre blog. Ces quelques articles de conseils d’écriture m’ont tous remotivé à un peu inimaginable. Je voudrais donc vous remercier pour cela !
A très bientôt et bonne continuation !
ce n’est pas facile d’écrire hein!
Je trouve votre blog fabuleux, j ‘use de vos conseils pour écrire mon premier roman fantastique. J’ai de l’inspiration et je sens qu’avec vos conseils j’aboutirais et je réussirais mon roman. Merci!
Coucou ♥
Je suis un peu en retard pour laisser un commentaire mais comme dit un dicton, vaut mieux tard que jamais !
Donc voila, j’ai adoré ton article. Très complet, ça m’a bien éclairée, je t’en remercie :)
Moi mon problème, c’est que je ne sais pas comment commencer. Comment dire ? Je ne sais pas comment débuter l’histoire… A chaque fois que je fais un début d’histoire qui me paraît bien, je le relis et je me dit « Ah non, en fait c’est nul » et hop, corbeille…
J’ai déjà commencé 40 000 histoires comment ça et je n’ai jamais réussis à passer le prologue – ou le chapitre 1.
Je ne sais pas trop si tu vas me répondre mais je te remercie encore une fois pour cet merveilleux article… Bisous ♥
~ Aura, 13 ans. Écrivain novice.
Il n’y a pas de secrets en fait… il faut s’accrocher ! Peut-être laisser mûrir l’histoire pour être sûr qu’elle en vaille le coup ? En même temps personnellement si j’ai trop l’histoire dans la tête, je ne vois plus l’intérêt de l’écrire vu qu’elle est dans ma tête xD Non il faut être motivé et s’instaurer une rigueur, par exemple écrire tous les jours X lignes ou X mots. ça permet de se lancer et de dépasser le stade du prologue ^^
Bonjour !
J’ai commencé depuis mars un roman j’en suis au chapitre 5 (ouai, je suis très longue) et en cherchant pour poser une question je suis tombé sur vos conseils qui m’ont bien fait sourire, et je pense ne pas être tombé dans les 7 pièges (mais faut que je relise ça clairement). A voir ensuite si j’arrive à le poursuivre, mais c’est un but que j’aimerais au moins atteindre pour moi personnellement déjà.
Du coup, j’aurais une petite question si vous acceptez d’y répondre : pour voir si on peut intéresser, conseilleriez vous de créer une page sur facebook ou en blog en posant un ou deux chapitres pour voir si ça peut intéresser ? avoir des conseils, mais sans avoir le risque de se voir son idée prise…
Merci !! et je vais continuer mon exploration sur votre blog ! (peut être j’aurais ma réponse ailleurs en faite)
Hi ^^
Alors créer une page ou un blog seulement pour poster des extraits c’est une mauvaise idée parce qu’il n’y a aucune raison pour que des gens viennent voir ^^’ il faut déjà avoir une audience pour faire ça !
Mais il y a des sites où on peut avoir des retours comme le héron à la plume flamboyante et fictionpress ! Ou des forums comme Génération écriture, Jeunes Ecrivains et la Plume d’Argent ^^
Bonne journée
Tu as totallement raison côté encyclopédie. Il y a un livre que j’avais très hâte de lire et je tombe sur l’encyclopédie au début.. J’ai été direct au chapitre un ahaha.
Il y avais même la religion de « ce monde »…À peu près trois pages de religion sur un monde fictif, non merci !
Pour le prologue, j’ai réalisé que tu avait raison. Avant, je voulais absolument un prologue. Pour donner un avant-goût et aussi pour me donner un bon début. En fait, je me cassait la tête pour rien.
Tous d’excellents conseils ! Pour ma part, j’aimerais écrire un roman fantastique, le problème, c’est que j’essaie de faire quelque chose de pas encore vu (éviter aussi les clichés…), mais je n’ai pas vraiment l’imagination.
J’imagine qu’il faut me laisser le temps.
Oui, il faut du temps pour créer un univers fantastique ! Beaucoup de temps et de travail ^^
Le passage « « Jérémie revenait des toilettes lorsqu’il croisa Mme Janvier, sa professeur de Physique-Chimie » ça pue ! » M’a proprement tuée ! XD
Sinon, ma première phrase préférée, c’est la première phrase du roman « Gagner la guerre » de JP Jaworski (que je te conseille, genre, vivement : il est super cool. Le roman. L’auteur aussi. C’était mon prof de français en première. Comment je peux digresser autant dans une parenthèse o.O? XD).
L a voila la voici :
« A peine le temps de me pencher au-essus u bastingage : mon dernier repas, arrosé depiquette, a jaiili hors de mes lèvres. »
Pour moi, c’est presque aussi énormément génial que le « Zut! » de Pierre et Jean.
Je ne connais pas du tout Jaworski, je vais aller y jeter un oeil ^^ C’est cool d’avoir eu un prof de français écrivain !
Merci ^^
Salut ! Sympa ses petits conseils.. si je les avais vus plutôt ! Au lycée j’avais écrit une « histoire » (32 feuilles doubles remplies d’encre, pas mal hein ? :) ) et évidemment rempli de cliché (trop simple!). Quand j’y repense, j’ai presque honte et pourtant écrire autant m’a vraiment plu. Le problème c’est l’inspiration, car j’avais prévu d’écrire une suite (« lol ») et puis … en fait nan !
Peut-être qu’un jour je publierai en anonyme, qui sait :)
Bonne soirée!
Claire.
C’est pas grave ! On passe tous par là, je pense qu’il faut écrire quelques petits « cacas » avant d’écrire de belles choses :)
Bonne continuation et merci pour ton commentaires
J’aime beaucoup ce que ton blog tu sais ? C’est dur d’écrire sans clichés xD J’écris une histoire ( je ne peux pas encore parler de livre si je n’ai écrit que 18 pages – 4 chapitres si ? ) dont le genre est un mélange entre anticipation et fantastique ^^
Je ne pensais pas que la première phrase pouvait être si importante, la mienne est très courte » Il fait noir dans sa chambre de petite fille et elle a peur. »
Merci pour tes articles et bonne continuation pour tes projets en cours !
Merci :D
C’est dur d’éviter les clichés, parfois ils sont inévitables mais il faut éviter de faire des combo de la morkitu je pense x)
La première phrase, il faut voir dans le contexte et l’ensemble ^^ c’est quelque chose qu’on peut retravailler à la toute fin ;)
Merci de ton commentaire et bonne continuation à toi aussi !
Salut ! Chouette, en voilà de vrais bons conseils. Je les trouve effectivement assez justes. Toujours les mêmes écueils que l’on doit apprendre à connaître.
Souvent, i y a quelques techniques ou méthodes qui permettent de ne pas trop se perdre dans ces méandres. Finalement on se rend vite compte qu’on commet ces erreurs par impatience. Comme tu l’écris, on a « envie de montrer tout ce à quoi on a pensé », et instinctivement on le cale toujours tout de suite ; en mettant la charrue avant les boeufs, en cherchant absolument l’effet de style ou l’originalité coûte que coûte. Y’a quelques chose de cathartique là -dedans et je pense qu’il faut juste savoir canaliser cette énergie. On pense souvent à tort (enfin j’sais pas pour vous mais moi oui) que si on n’écrit pas une idée maintenant tout de suite, elle sera perdue, gâchée, etc… Y’a quelque chose de trop immédiat quand on est content de sa trouvaille. Pour contrecarrer cela, j’utilise des fiches et des notes en pagaille. Un projet = un calepin. De cette façon y’a aucune perte, aucune frustration, mais y’a du tri. On note tout et on verra après si on peut s’en servir. Faut faire des versions, tenter des choses, écrire une phrase ) laquelle on tient de 20 façons différents et pouvoir ensuite choisir la meilleure. Souvent ee vais jusqu’ à noter des titres de musiques qui dépeignent bien l’ambiance que je veux sur une scène ou un paragraphe. La jouissance de l’auteur elle est surtout dans la prépa du projet, dans le brainstorm. C’est là qu’on se fait plaisir, qu’on se permet tout. C’est la seul vriae partie du roman qui nous appartient. Et puis vient le temps de la phase d’écriture qui se fera forcément avec un peu de frustration. Là on doit faire des choix et les assumer. Pour moi à chaque fois c’est comme si j’était le père du petit Poucet, et que je dois choisir lequel de mes enfants abandonner dans les bois pour sauver les autres! C’est cruel, mais y’a pas le choix.^^
J’utilise en fait beaucoup des techniques de méthodologie en écriture de scénario pour m’aider dans cette tâche de père ingrat^^. Je vous invite à vous y intéresser, c’est assez instructif (et il y a plus de lire sur la methodologie de scenar que sur la methodologie du roman). Le premier des pièges, qu’elle que soit l’histoire que l’on veuille conter, c’est de partir direct dans l’écriture pur et dur du texte. C’est le MEILLEUR MOYEN DE SE BOUFFER L’ANGOISSE DE LA PAGE BLANCHE!!! Qu’on se le dise. J’en ai mis des coups de tête dans des murs à cause de ça! Beaucoup abandonnent au bout d’un chapitre ou deux, dépassés par la tâche, submerger par le nombre d’infos ou de choses qu’ils veulent dire… On se sent nul. On se décourage vite face à l’ampleur de la tâche et/ou face aux idées en pagaille qu’on a en tête. Pour passer cette étaoe, il est préférable de se structurer coute que coute. Avant d’écrire un roman, une nouvelle ou un scénar, il faut « chier » de la note. Ecrivez tout ce qui vous passe par la tête, des structure de phrase, des noms, des trames. De cette façon on « crache » tout ce qu’on a à dire sur le sujet sans crainte d’oublier quoique ce soit, ni d’avoir la sensation de graver pour l’éternité un truc dans le marbre. Cela permet de prendre le recul nécessaire. On voit sur l’ensemble ce qui est bon ou ce qui est en trop. Ce qu’on a envie d’écrire au propre et de montrer. Ne nous leurrons pas, on est tous inégaux dans nos phases d’écriture. On a des moments de génie et d’autres….moins^^ De cette façon on aperçoit plus facilement le squelette sur laquelle va se reposer notre histoire. On voit facilement si il manque un os important pour l’équilibre du corps. On sait sur quoi il faut qu’on bosse un peu plus, où il faut en enlever et où en rajouter. Il faut aussi structurer sa trame. Monter son histoire étage par étage. En utilisant des graphiques (sous forme de camembert par exemple) on voit vite si on a des paragraphes qui sont 10fois plus gros que d’autre, si y’a des longueurs dans la trame ou si au contraire on envoie l’intrigue trop vite. Chaque histoire est comme un Tour de France. Vous savez que vous partez pour une longue course. Commencez par déterminer chaque étape. Une fois que vous avez ces points de repère, vous n’avez plus qu’à pédaler pour les relier. Mais si vous partez pour 3 semaines en vélo pour faire un tour de France sans savoir par où passer et où s’ arrêter, vous allez vite galèrer.
Par exemple de mon côté je couche la vie et la personnalités de mes personnages sur des fiches. Je connais leur pointure, leur couleur préférée, le nom de la première fille embrassée à 13ans, leurs peurs, leur soda préféré, etc…Tout est bon pour connaître ces perso, même si ces infos ne seront pas données au lecteur dans votre oeuvre. Si l’on connait par coeur son perso comme si c’était votre meilleur pote, on se pose plus de question derrière lorsqu’il faut décrire ces actes et ses dire. Pour nous ca coule de source. Ensuite on pioche dans sa vie des choses qui viendront nous aider dans à faire avancer le roman. Ca marche pour tout. Il faut prendre son temps. un roman, ca se construit, pièce par pièce, sur plan, puis faut chercher les meilleurs matériaux… . Il faut avant tout créer de la matière, et ensuite vous allez la modeler. Un bon artisan ou un artiste montre sa création au public, mais il ne montre pas les outils dont il s’ait servit, même si il a aussi du les créer pour accomplir son travail. C’est pareil pour les auteurs, il faut accepter que certaines idées ne sont que des outils et non l’ oeuvre en elle-même.
Wouaaaaaaa ! Voilà un très long commentaire ! Je fais un peu comme toi, à des niveaux différents en fonction du but de l’écrit en question ^^ Je développe quand même moins mes personnages pour une nouvelle que pour un roman ^^ Mais c’est sûr que les détails font la différence ;) Je n’ai jamais lu de méthodo de scénario mais du tout le fait que tu en parles… il faudrait vraiment que je le fasse, ça sera dans mes futurs objectifs ^^ Merci pour ton commentaire !
merci,
Je viens de découvrir ton site. Écrire un roman est un exercice passionnant mais difficile, et comme tout le reste, je pense qu’on s’améliore avec l’expérience. être un avide lecteur aide bien aussi. Mais avec la possibilité de l’auto-edition, on en voit de toutes les couleurs. Et sans doute mes deux livres publiés ne sont pas des merveilles non plus ! Mais le désir de faire partager est le plus fort ! Merci de tes conseils.
Oui tu as raison, avec le temps on s’améliore, c’est pour ça qu’il faut persévérer :D merci de ton commentaire ^^
Je te découvre en arrivant depuis un blog une fille et j’aime bien ton approche décomplexée de la littérature et de l’écriture. Je ne connais rien à la SF mais j’ai un mari très très addict au sujet :-)
Par contre le coup de la première phrase, pourquoi pas Jérémy et la Physique-Chimie… On se souvient de la première phrase des Faux-Monnayeurs de Gide « C’est le moment de croire que j’entends des pas dans le corridor se dit Bernard ». Mythique. Bon tout le monde n’est pas Gide (ni Tolkien) en effet ;-)
Eh bah comme quoi ça vaut parfois le coup de poster un commentaire x)
Merci ^^
Pour la Physique Chimie, c’est surtout le détails des toilettes qui n’est pas glamour xD
Très chouette articles et conseils très justes ! Pour le prologue, je suis tombée dans le piège plusieurs fois… je travaille en ce moment sur une histoire de SF, j’ai écrit un prologue qui annonce un évènement un peu mystérieux mais je l’ai laissé de côté car ça faisait un peu too much.
Eviter les clichés n’est pas toujours simple mais si on en met que un ou deux et qu’on les traite avec parcimonie, ça peut passer.
Pour ce qui est de ne pas commencer l’intrigue trop tôt, je suis plutôt d’accord avec ce qu’a dit Clhoé dans son commentaire. personnellement, je préfère les débuts in media res plutôt qu’une scène d’exposition et apprendre à connaître le personnage et son contexte au fur et à mesure de l’histoire, pour intriguer le lecteur et lui donner envie de poursuivre pour en apprendre plus.
Le coup de l’encyclopédie m’a bien fait rire, comme tu le dis, Tolkien l’a fait et Tolkien est un dieu mais les quinze pages d’histoire Hobbi au début de la Communauté de l’Anneau ça peut plomber au premier abord. Même si l’univers et la mythologie de la Terre du Milieu sont fascinantes, je viens de finir le Silmarillion, c’était riche !
A bientôt,
Lily.
Merci :D
Un prologue peut servir, mais parfois il faut l’écarter. Quitte à revenir dessus plus tard si c’est nécessaire ^^
je comprends que les débuts in media res peuvent plaire, surtout quand c’est bien fait, mais c’est comme tout… il faut bien le faire x)
Merci pour ton commentaire !
Ah, c’est un bon article ! Je n’irai pas discuter les conseils avec lesquels je suis tout à fait d’accord : sur les conseils 1 à 4, et 7, j’adhère tout à fait.
Sur les conseils 5 et 6, ne pas lancer l’intrigue trop vite et l’importance de la première et de la dernière phrase, j’aurais quelques nuances à apporter, d’un point de vue de lectrice et d’auteur.
Pour la phrase d’ouverture et cette de fin, bien sûr, ça compte, je soigne toujours ma phrase de fin. Mais en tant qu’auteur, je ne me mets jamais la pression avec la première phrase du roman au moment d’écrire. Je sais que je la peaufinerai plus tard, quand j’aurai pris connaissance de la totalité du roman. La dernière phrase, par contre, pas d’excuse pour ne pas se prendre la tête avec, a priori si on en est à la fin c’est qu’on a tout écrit, donc, on sait tout.
Sinon, je suis persuadée qu’il y aura des mémoires de traduction entiers et des articles universitaires consacrés à la traduction de « Tout était bien » de HP, parce que « All was well » en anglais ça pouète, mais à mon avis avant de taper sur Ménard on peut prendre deux secondes pour se dire qu’il a eu tout le bouquin à traduire en deux mois, une tâche que je ne souhaiterais même pas à mon pire ennemi.
Sinon, sur le conseil n°5, j’ai une nuance à apporter. En ce moment, je suis plongée dans l’urban fantasy jusqu’au cou et j’enchaîne les séries de romans qui se ressemblent plus ou moins, à la recherche d’un auteur ou d’une histoire qui sorte du lot et qui vaille le coup d’être lue.
Je pense qu’il faut toujours démarrer le plus au cœur de l’histoire possible. Quand je veux savoir si ce livre vaut le coup, et qu’il commence avec une description de Mary-Sue et de ce qu’elle compte faire de sa journée, je le repose direct. Quand ça démarre au cœur d’une action qui génère des questions sur la suite, là, ça me plaît, je ne sais pas qui sont les personnages mais cette entrée en matière titille ma curiosité, j’ai envie d’en savoir plus. D’autant que si ces conseils s’adressent à des bébé auteurs qui pensent avoir besoin de conseils pour pallier un manque d’expérience, c’est probablement qu’ils n’ont pas la plume et le style les plus affirmés du monde, et qu’il leur serait difficile d’accrocher le lecteur dans les premières phrases avec une plume acérée.
Quand je commence à écrire une histoire, j’aime bien démarrer non pas par une scène d’exposition, mais par une scène où il se passe quelque chose. D’abord, le lecteur s’implique dans l’histoire, je l’accroche ; ensuite, à la fin de cette action somme toute plutôt simple et courte (2K max) je profite du moment où la tension retombe pour glisser les informations essentielles sur le perso principal, la situation, etc., de façon à éclairer les détails curieux de la scène qui vient de se dérouler. Ainsi, le lecteur a déjà eu une mini-histoire, une mini-intrigue (que se passe-t-il, qui est impliqué, où va-t-on ?) et sa mini résolution, c’est à la fois une bande annonce et une profession de foi. « Voilà à quoi va ressembler ce bouquin, est-ce que tu tiens à continuer ? » C’est aussi une bonne façon pour l’auteur de savoir où il veut aller, et comment. Ça permet de poser son style, sa voix, sur cette histoire, c’est un procédé qui me plait beaucoup.
Par contre, comme tous les procédés et tous les conseils d’écriture, avant de l’appliquer aveuglément, il faut bien entendu définir si c’est quelque chose qui convient à l’histoire. Je suis partisane de l’auteur qui s’adapte à l’histoire, et non l’inverse.
Hey !
Tu as raison pour HP, je n’y avais pas pensé, à la version anglaise. Mais je n’avais pas d’autres exemples pour le coup, c’est le premier qui m’est venu à l’esprit ^^’
Je comprends ce que tu veux dire pour le début en plein dans l’action. C’est vrai que souvent, j’ai eu droit à des débuts du genre « on ne pige rieeeeeen, qu’est-ce qu’il se paaaaasse, qui c’est qui est en train de se battre contre quiiiii, mais qu’est-ce qu’il cherche ce pecnoooooo » et ça a tendance à m’énerver xD
Mais oui, ça dépend un peu de l’histoire, là je fais de grosses généralités, mais après c’est à chacun de prendre ce qui est adapté à son propre cas ^^
Excellents ces conseils. Un prologue doit être écrit, uniquement s’il est nécessaire. Je déconseille également l’encyclopédie et tu as raison sur la première phrase car il faut aller à l’essentiel. Je viens d’abandonner un livre dont l’auteur essayait de me balader.
Merci, ça me fait plaisir de voir que je ne suis pas la seule à penser ça xD
Que de bons conseils. Les clichés m’ont fait rire, je tombe dedans à chaque fois. Je m’étais lancé dans un début de récit il y a trois ans, que je n’ai jamais terminé. Je dois être à la moitié de mon histoire. On peut lire les deux premiers chapitres ici : http://welovewords.com/documents/je-ne-suis-quune-ame
L’histoire d’un vieil homme dans une maison de retraite qui va, au travers d’un nouvel évènement, revivre une partie de son passé et nous entrainer avec lui dans son premier grand amour sur fond de seconde guerre mondiale.
J’étais vraiment passionné au moment de l’écriture, et puis, croulant sous le poids des clichés que je dispensais, page après page, j’ai fini par abandonner. Il faudrait tout de même que je le termine, au moins pour moi :-)
Les clichés sont drôles x) Mais on peut toujours les utiliser, la plus grande preuve c’est Harry Potter : un ramassis de clichés au premier abord… et pourtant voilà :D
j’espère que tu termineras ton projet un jour :)