Bonjour à tous et à toutes !
Je sais, voilà très longtemps que je n’ai pas posté d’articles sur l’écriture et que ce blog est complètement à l’abandon. Il faut dire que j’ai écrit de nombreux articles sur des sujets variés au cours de la première année de vie de mon blog, que j’ai abordé les thèmes les plus évidents pour moi et les plus faciles. D’autre part, j’ai clairement perdu l’habitude d’écrire pour le blog, il est très difficile de se remettre en selle. Néanmoins, j’ai quand même envie de pouvoir réécrire sur le blog, de partager avec vous de nouvelles choses : en bref de redonner un peu de vie à Mademoiselle Cordélia que vous êtes toujours aussi nombreux/ses à visiter.
Aujourd’hui, j’ai pris la décision de vous revenir avec un article qui dort depuis des mois, j’avais griffonné quelques idées par ci par là et je pense qu’il est grand temps d’utiliser tout cela pour vous proposer un article sur les stéréotypes de personnages féminins en littérature. Soyons réalistes, les personnages masculins ont très souvent le beau rôle dans la littérature. Prenez n’importe quel livre dans votre librairie et je suis sûre que vous pourrez le résumer en commençant par « C’est l’histoire d’un mec qui… » . Je ne dis pas qu’il n’y a JAMAIS de personnages féminins principaux ou qu’elles sont TOUJOURS mal fichues, mais c’est vrai que parfois… les auteurs (et même les auteures) abusent.
J’ai tenté de vous dresser un tableau d’une partie des stéréotypes de personnages féminins qu’on croise souvent dans les romans. Bien sûr, plusieurs caractéristiques peuvent se retrouver chez le même personnage. Je vous invite fortement à compléter cette liste totalement non-exhaustive dans les commentaires.
Les stéréotypes de personnages féminins
L’intérêt amoureux
Parce que le héros est un garçon et que nous sommes tou-te-s hétérosexuel-le-s.
Dans beaucoup (trop) d’histoires, le héros est un garçon ou un homme. Il a des amis : tous des hommes et les gens qu’il rencontre au cours de son aventure seront également des hommes. Tous… sauf une. Elle est là soit-disant pour permettre aux filles de s’identifier à un personnage, mais en réalité on sait tous qu’elle n’est là que pour que le héros tombe amoureux et découvre la magie de l’amour. Merveilleux.
La princesse
Parce que Disney.
Ai-je réellement besoin de développer ? Les filles sont toutes des princesses avec de belles robes et font pipi des papillons. Bien sûr, elles rêvent de rencontrer le prince charmant (parce qu’elles sont toutes hétérosexuelles). Si on a affaire à une princesse rebelle qui fuck les convenances et décide de partir à l’aventure… elle se mariera quand même à la fin pour avoir beaucoup d’enfants parce que c’est ce à quoi toute femme aspire.
La demoiselle en détresse
Parce qu’il faut bien que le héros se comporte en héros.
Dans la même famille que l’intérêt amoureux, la demoiselle en détresse ne sert qu’à mettre le héros masculin davantage en valeur. Comme les femmes sont incapables de se débrouiller toutes seules et n’ont aucune force physique, elles ont besoin d’un homme pour se sortir des ennuis. Par ailleurs, un méchant préférera s’attaquer à l’intérêt amoureux du héros plutôt qu’au héros, parce que c’est plus facile et qu’il ne faut pas atteindre à l’intégrité du héros. Notez que si le héros sauve la demoiselle en détresse d’un viol, elle tombera amoureuse de lui (ou lui déclarera son amour si elle était déjà amoureuse de lui).
La gentille fille
Parce que pour avoir une bonne image, une fille doit être douce, jolie et aimer les animaux.
Je pourrais résumer ce cliché en deux mots : Blanche-Neige. Dans l’esprit collectif, une fille bien est une fille gentille, à l’écoute des autres, douce avec les enfants et les animaux et dont la beauté naturelle (pas le droit de tricher avec du maquillage, elle est canon dès le réveil !) qui n’a d’égal que son intelligence (une intelligence féminine, attention, ça ne veut pas dire qu’elle est capable de diriger un pays ou de mener une guerre). Elle n’a aucun défaut sauf celui d’être trop timide.
La « pouffe »
Parce que seules les femmes peuvent être frivoles.
Il y a les filles bien, intelligentes, jolies mais pas trop, et il y a les « pouffes » (je déteste ce mot atrocement sexiste, mais je pense qu’il est évocateur). Elles n’ont pas de beauté naturelle et usent d’artifices pour s’embellir et dissimuler leur laideur. Elles sont vulgaires car elles montrent trop leur corps. Pire : elles ne se respectent pas. Soit disant. Le problème avec ce type de caractère, c’est qu’il est TOUJOURS destiné aux femmes. Un personnage frivole sera toujours féminin, vous avez déjà vu UN pouf ? Bah c’est un genre de coussin sur lequel on peut s’asseoir, certainement pas un personnage masculin.
La rebelle (un peu emo)
Parce que les filles sont chiantes quand elles commencent à avoir leurs règles.
Dans un groupe de personnages adolescents, il y a de fortes chances pour que vous y trouviez une fille un peu emo, gothique ou en tout cas handicapée de la joie de vivre. C’est une fille qui se prend pour une rebelle, qui critique la société mais… dans les faits, elle ne sert pas à grand chose. Elle est là pour le gag, pour qu’on se paye sa tête et pour montrer à quel point les filles peuvent être chiantes.
Le garçon manqué
Parce qu’une fille est supposée jouer à la poupée.
De temps en temps, nous aurons droit à un garçon manqué, une fille avec des comportements « de garçon » car jouer avec des Action Man et faire du foot suffit à faire d’une fille une « fausse fille ». Elle ne se laissera pas marcher sur les pieds et aura coupé ses cheveux par provocation. Mais au cours de l’histoire, elle découvrira l’amour et voudra être plus féminine pour plaire à son bien-aimé.
La pucelle
Parce que faire du sexe avant le mariage, c’est MAL.
Une fille bien porte sa virginité en étendard, comme une preuve de sa bonne conduite et de sa pureté. Une fille bien doit attendre le prince charmant avant de faire du sexe, une fille bien n’a pas de désir sexuel. De toute manière, les femmes font toutes passer l’amour avant le sexe qui n’est qu’une preuve d’amour. On notera que si la virginité d’une jeune fille est mise en avant dans un roman, elle subira forcément une tentative de viol (pour être sauvée par le héros, le seul qui mérite sa petite fleur).
La frustrée
Parce que le manque de pénis d’amour rend les femmes mauvaises.
Si vous trouvez une méchante fille dans les romans, c’est parce que cette fille n’a pas de petit ami. Pire, elle est amoureuse du héros mais comme c’est une peste et qu’elle n’est pas une gentille fille ou une princesse, elle n’aura jamais le héros. Résultat, elle est frustrée et agressive avec le monde entier, surtout avec la gentille fille dont le héros est amoureux.
La fille facile
Parce qu’une femme est supposé attendre son prince avant de faire du sexe.
Si la princesse n’a pas le droit de coucher avant le mariage, le prince lui, a le droit. C’est presque son devoir de s’entraîner sur d’autres filles pour être parfait avec la princesse. Mais pour cela, il lui faut bien une fille (surtout pas un garçon, vous imaginez !). Une fille facile qu’il pourra mettre dans son lit quand il veut et jeter après usage. De toute manière, elle n’en vaut pas la peine, elle n’a pas su protéger sa virginité. Je ne vous raconte pas combien je hais ce stéréotype.
La mère
Parce que c’est le rôle auquel toute femme doit aspirer.
Après avoir été une gentille fille et avoir trouvé son âme soeur à qui elle a fait don de sa précieuse virginité, la femme est destinée à devenir mère. Elle aura beaucoup d’enfants dont au moins un garçon et mettra sa vie entre parenthèse pour se consacrer exclusivement à sa famille. On notera quand même que dans les belles histoires, les mères ont une fâcheuse tendance à mourir prématurément. Vous connaissez une seule mère en vie chez Disney ? Je cherche encore.
La femme qui a réussi seule
Parce qu’une femme n’a de mérite que si elle a réussi toute seule en laissant de côté sa vie personnelle.
Il y a un moment où les auteurs ont quand même réalisé qu’ils abusaient légèrement en ne donnant aux femmes que des rôles de mamans et de princesses. Résultat, on a vu apparaître un nouveau type de personnage féminin : celle qui a réussi. Ce sera la seule femme en haut de l’échelle de tout le roman et elle aura mis sa vie sentimentale de côté ce qui la rendra un peu agressive (pas de pénis pendant une longue période, comprenez…). Ce qui est le plus malheureux avec ce personnage… c’est qu’il est presque justifié si vous écrivez du contemporain.
La vieille mégère
Parce que lorsqu’elle perd son époux, une femme devient aigrie (son pénis lui manque).
Dans la catégorie « méchantes » , il y a la vieille mégère, compatible avec la marâtre et la belle-mère. Typiquement : la belle mère de Cendrillon. L’important est qu’elle est plus âgée que la jolie fille de l’histoire donc moins belle car c’est bien connu, passé 40 ans, les femmes n’ont plus aucun charme. Ensuite, elle vit seule (souvent car son mari est tragiquement décédé) et cet événement l’a rendue extrêmement aigrie car une femme devient un peu tarée sans son homme, tout le monde sait cela !
La mamie gâteau
Parce que les bonnes cuisinières cuisinent pour leur famille et n’ouvrent pas de restaurant.
C’est la mère, en plus âgée. Une fois que les enfants sont partis de la maison, la mère ne va surtout pas profiter de leur départ pour monter enfin son entreprise ou faire le tour du monde. Elle va attendre sagement que ses enfants pondent des petits enfants pour leur faire des tartes et de la confiture. Ça fait parti du patrimoine, mes amis ! Même que les papis emmèneront les petits enfants à la pêche. Les mamies gâteau sont toujours des personnages excessivement gentils et collants. En gros : elles sont chiantes, les petits enfants en question seront toujours extrêmement proches d’elles.
La sorcière
Parce qu’une femme qui a du pouvoir est peut-être maléfique.
Fut un temps où on brûlait les femmes soupçonnées de sorcellerie… On retrouve des traces de cela dans la littérature avec un florilège de sorcières toutes plus méchantes les unes que les autres. Plus une femme a du pouvoir, plus elle est méchante. Forcément, elle n’a pas le cerveau adéquat pour user de son pouvoir à bon escient. Attention, il y a malgré tout des bonnes sorcières : les fées. Mais… disons qu’elles sont surtout bonnes à changer les citrouilles en carrosse. Ça peut être utile quand la voiture tombe en panne, mais ce n’est quand même pas très badass.
Je suis certaine qu’il reste encore beaucoup d’archétypes féminins, mais je suis arrivée au bout de ceux qui me paraissaient les plus évidents ! Bien évidemment, les stéréotypes ne sont pas le mal incarné et c’est normal d’en utiliser : le tout est de les utiliser à bon escient et de parvenir à les dépasser tout en faisant appel à eux. Pensez que les personnages féminins sont avant tout… des personnages comme les autres. Et non, vous n’êtes pas obligés d’utiliser des ressorts sexistes parce que tout le monde le fait. On a besoin de personnages féminins subtils, réalistes, qui offrent une bonne représentation.
D’autre part, n’oubliez pas qu’il n’existe pas UNE femme, mais DES femmes : intégrez plusieurs personnages féminins dans vos histoires et ne vous contentez pas de balancer une fille pour la mixité. Plus vous aurez de personnages féminins et plus vous éviterez facilement les clichés puisque vous ne vous sentirez pas obligé-e-s de coller à votre seul personnage féminin toutes les supposés caractéristiques féminines du monde. Pour finir, n’oubliez pas que les femmes ne sont pas toutes blanches, cisgenres et hétéro. Et c’est la même chose pour les hommes !
Et tant qu’on parle de personnages féminins, je vous conseille l’excellente chaîne Youtube du Dr Pralinus qui en parle très bien !
N’hésitez pas à commenter cet article pour le compléter, je suis certaine de ne pas avoir fait le tour de la question !
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45 comments
Merci pour cet article très clair. En pistes pour aller plus loin, il y a le livre Sorcières de Mona Chollet qui explique clairement comment on est arrivé à ces stéréotypes, et m’a beaucoup aidée !
Salutations Cordélia,
Je viens de découvrir ton site aujourd’hui et je ne regrette pas mon choix : enfin un endroit sympathique où on peut trouver des conseils pour écrire ses romans !
Parmi tous les stéréotypes dont tu as parlé, j’en ai rencontré beaucoup durant mes années de lecture et certains m’ont énormément agacé tellement ils ont été mal utilisés. Je rédige pas mal d’histoires en évitant tous ces mauvais pièges qui gâchent souvent tout, soit parce qu’ils ne servent à rien à l’histoire, soit parce que cela fait de vilains déjà-vus.
Mais je ne pense pas qu’il faut pour autant bannir les histoires d’amour de la littérature (je vais peut-être un peu loin mais les stéréotypes tournent beaucoup autour) : j’essaye d’en écrire une avec subtilité, car dans la réalité, ce genre de scénario peut bien arriver. Mon héroïne par exemple, est une mercenaire qui rencontre malgré elle un « ennemi » brillant qui lui apprend des choses. Mais contrairement à lui, qui est du genre réservé, elle sait se faire respecter, dire non, ne pas obéir à des ordres, faire preuve de stratégie ainsi qu’être la leader d’une communauté voire d’une armée.
Sur toutes mes histoires, c’est la seule qui comporte un peu de romance.
L’amour romantique ou sexuel dans les livres, c’est bien. Mais il faut qu’on y croit, que ce soit pas répété abusivement et que ce ne soit pas les clichés qui vous poussent à en mettre.
Sur ce, je vous remercie d’avoir créé ce blog pour avis constructifs, je vais de ce pas regarder les autres rubriques ! ;3
Merci pour cette très jolie – bien qu’écœurante – liste de clichés ^^
Je crois que celui qui m’insupporte le plus, c’est le fait de toujours ramener les femmes à une histoire d’amour.
Gkatniss everdeenenre, dans ‘The Hunger Games’ : après avoir vu le premier film, j’étais contente de l’absence de relation amoureuse de Katniss. Ok, Peeta est amoureux d’elle, mais pas elle, et ça s’arrête là. Et puis j’étais super contente qu’on ne soit pas tombé dans le cliché de l’ami d’enfance qui est amoureux d’elle depuis toujours. Et là j’ai vu le deuxième film.
Pourquoi ?! T_T C’était tellement compliqué de garder une relation fraternelle entre Katniss et son ami d’enfance (il a sûrement un nom, mais je ne l’ai pas retenu) ?! Et c’était vraiment nécessaire qu’elle se retrouve à finalement tombé amoureuse de Peeta ? Je sais que les dilemmes amoureux c’est rigolo, mais on pouvait faire la même avec juste des amis…
Je sais pas si mon exemple est le meilleur possible, parce que je ne l’ai ai vu qu’une fois, et que j’ai toujours pas regardé les films suivants. Mais sur le moment ça m’a tellement énervée.
Bref, ça fait du bien de pousser un petit coup de gueule de temps en temps. Sinon, continue, tout ce que tu fais est génial ! ^^
[…] Les stéréotypes de personnages féminins, Chez Cordélia […]
Super ton article, moi qui justement me bat contre les clichés et stéréotypes dans la vraie vie, notamment sur les femmes, que la société tente de conditionner dans l’image : fashion,make-up, addict aux chaussures, vernis à ongles, sacs,veut-absolument-une bague en diamant, ou a forcément-vu/lu-et-adoré-50-nuances-de-gray, mais aussi, et cela tombe à pic, que les femmes doivent forcément aimer les livres de romances….Bon tu ne seras pas forcément ok avec ma vision des choses, mais moi je le vois aussi dans la vraie vie, il faut forcément avoir un acteur sexy favori, ou une princesse disney favori….Tout ce que je viens de décrire au dessus, ça n’a rien à voir avec qui je suis, je me suis affranchie de tout ça….
Et j’ai une sainte horreur de la littérature kistch pour les femmes. Comme les livres qui dépeignent une histoire d’amour entre une femme douce, gentille, et un mec arrogant, qui-ne-tombe-pas-amoureux-parce-qu’il-a-trop-souffert, ou bien une femme indépendante qui va de mec en mec et dont on décrit les aventures en long et en large et dont le livre est bardé de références modernes, superficielles et matérielles, pour plaire aux femmes (marque de maquillage, de voitures, chansons actuelles etc)…Donc en réalité c’est un souci qui touche non pas la littérature uniquement mais notre société….on est conditionné, complètement. J’écris moi-même et j’essaie justement d’aller au delà des clichés, ça n’est pas forcément facile car il y a ce qu’on appelle l’inconscient collectif qui joue parfois. Mais j’ai fait un parcours spirituel et ma vision spirituelle m’inspire justement pour créer des personnages et relations entre hommes et femmes qui sont un peu différents de ce qu’on voit. Par exemple je n’aime pas du tout l’idée des hommes tels qu’ils sont stéréotypés et décrits dans les romances actuelles, l’homme riche, avec un beau costart, de la tchatche, mais finalement ce n’est qu’une image sans aucune profondeur, souvent fixe….
J’essaie de donner une intensité, une sensibilité à mes personnages. Chez moi les hommes ne sont pas juste une image, il sont sensibles, souvent fragiles, mais avec une grande ouverture intellectuelle et spirituelle. J’aime l’idée du divin masculin et divin féminin pour mes personnages, c’est à dire des personnages qui sont ouverts à toutes leur capacités : intellectualité, créativité, spiritualité, et j’en passe….Ce qui diffère de l’image fixe et superficielle qu’on leur donne dans les romans actuels. Car parfois on peut dire que tel personne est intelligente, mais ça ne restera qu’un accessoire pour enjoliver le personnage, mais moi ce que j’aime ce sont les personnages vraiment intellectuels (l’intellectualité pour moi est le dévellopement de l’intelligence à travers des sujets intellectuel, car il est tellemetn facile de dépeindre quelqu’un comme intelligent, mais que cela reste « en surface », comme avoir un humour subtil par exemple. Mais moi j’aime justement que ce qeu je décris de mes personnages soient authentique. Si je le décris comme un intellectuel ou un poète alors ça ne sera pas juste pour faire joli, mais je vais m’attarder sur cet aspect du personnage, et qui sera un point dominant du livre.
Tiens je te mets un extrait/citation d’un de mes personnages masculin, pour que tu puisses mieux saisir l’essence de ma pensée :
« -Que ce monde est sens dessus dessous! Les gens veulent toujours que je fasse à leur manière, mais qui me suivra moi? Qui viendra s’assoir près de mon arbre, et comprendre la beauté du monde, le sens du ciel et des étoiles….Qui viendra parler des choses grandes et profondes, qui viendra transpercer le secret de mon âme, au lieu de courir vers des chimères? Qui apprendra à comprendre, à ressentir ce que je ressens? »
Voila, puis je tenais à dire aussi que dans la notion de stéréotypes, il y a aussi l’aspect suivant : bien souvent les personnages de femmes ou femme dans la vraie vie, sont décris ou se décrivent comme indépendantes. Or, je pense que bien souvent c’est malheureusement un cliché aussi. Car la femme indépendante à notre époque est bien souvent malheureusement complètement influencé par les stéréotypes de la société…Par exemple, l’indépendance féminine, maintenant c’est quoi? C’est gagner de l’argent pour pouvoir finalement subvenir à des besoins capricieux et matérialistes, comme s’acheter un smartphone,d es chaussures, du maquillage, etc être en fait complètement conditionné par ce que la société nous impose, aimer telle série populaire, tel chanteur ou chanteuse commerciale, ou aimer des célébrités qui ne feront que montrer leur apparence, maquillage, ou faire du shopping etc……, ou avoir une liberté sexuelle (et pour moi la liberté sexuelle, que ce soit ds la vraie vie, ou dans les romans, cest une fausse illusion de liberté, car c’est finalement dépendre encore plus de ça, au lieu de s’en libérer réellement. Comme dirait simone de beauvoir, « une femme libre cest tout le contraire d’une femme légère »…..
Puis javais un ami qui me disais connaitre beaucoup de femmes qui se croyaient libres, et non stéréotypés mais qui s’habillaient avec des grandes marques, et mettais du maquillage à outrance…..tout ça pour dire que le stéréotypage, c’est aussi dans la vraie vie qu’il s’exprime….je sais que ma vision ne plaira pas forcément et que toi ou les autres n’y seraient pas ouvertes, mais voilà je tenais à le dire, car pour une fois qu’un article aborde ce sujet, mon côté intellectuel (oui c’est ça de dévelloper
pleinement son intellectualité) se réveille. J’essaie en tout cas de m’indépendantiser de ce stéréotypage et d’aller chercher moi-même mes activités, intérêts, j’écoute de la musique classiqeu, zen, hildegarde bingen, je me passionne pour l’art traditionnel, classique, manuscrits enluminés, je fais des tirages d’oracles, tarots, je ne regarde pas la télé (je me sens conditionné quandje le fais), je fais de l’astrologie, numérologie, et je préfère écouter les oiseaux la nuit ou tôt le matin, et des sons de forêts sur youtube au lieu d’aller écouter les musiques actuelles….Je ne mets plus ou presque pas de maquillage, et je fais attention de ne pas être addict(=obsédée) par les choses matérielles qque les autres femmes aiment aveuglément sans se poser de questions sur ce qeu cela apporte à leur âme et non pas à leur apparence…Et aussi les conséquences de nos addictions sur les ressources de la planète….Enfin voila, cette histoire de stéréotype c’est un sujet qui me tient à coeur depuis quelques années, j’ai donc eu le temps d’y réfléchir. Je suis peut-être unpeu hors sujet par rapport à ton article mais je pense que c’est la bonne place pour exprimer ce que je suis. En tant que personne spirituelle et intellectuelle, j’essaie de m’exprimer là où c’est nécessaire, et non pas là où il faudrait ou ne faudrait pas. C’est mon âme qui choisit ;) merci de ton attention, et désolée, il est vrai que j’aime bien chambouler un peu les idées préconçues et faire sortir les gens de leur confort illusoire et leur sécurité..
Je viens de lire cet article et je vais surement me jeter sur les autres pour les lire. C’est toujours intéressant de recevoir des conseils, notamment pour tout ce qui est »construction d’une histoire ou d »un personnage ». Il y a un point sur lequel dans cet article je suis tout à fait d’accord. C’est sur la timidité, je trouve que souvent dans les histoires que je lis elle n’est pas assez exploité. Souvent on utilise cet adjectif pour donner des raisons aux personnages mais je trouve que c’est triste de ne pas plus l’exploiter. Pour moi’ la timidité c’est presque comme un handicap. Être timide c’est des fois avoir un avis sur certaines choses et ne pas arriver à l’exprimer parce que la peur nous empêche de parler. D’ailleurs les personnages timides en ont souvent conscience mais n’arrive pas à se contrôler. Et je trouve que c’est souvent le cas pour d’autres caractères. Bref c’était un très bon article ! ❤
Oui, je connais une mère vivante dans les Disney: celle de Mérida, dans Rebelle.
C’est pas Pixar ? :P
Je voulais juste te laisser un petit commentaire pour t’aider a trouver des mères vivantes chez Disney : celle de Raiponce, de Mérida, de Tiana, de Mulan, Duchesse des Aristochats, Ariel puisqu’elle devient la mère de Melody, la mère de Simba aussi et la mère d’Hercule, celle de Wendy aussi. Voilà sinon je trouve ton site très intéressant, et je ne suis qu’au début. Je suis en train de commencer mon premier roman, et c’est vrai que tes analyses m’aide vraiment! J’ai hâte d’en lire plus :)
Tout est dit dans ton article, les clichés, c’était une bonne idée au départ, mais c’est devenu un cliché, du coup c’est plus une bonne idée.
(j’aime la cohérence non cohérente de cette phrase).
On retrouve aussi pas mal l’histoire de la pauvre fille sans amis, qui regarde les oiseaux voler, assise sur un banc solitaire dans un coin de la cour de récréation, seule et abandonnée par tous. Cette pauvre fille sans amis […] seule et abandonnée de tous se fera – comme par hasard – remarquer par LE bad boy du lycée, et une longue histoire d’amour commencera, sous les râles et les protestations du lecteur qui aura déjà lu le même scénario au moins deux cent cinquante mille fois.
Hum, voilà, c’est tout pour moi, je te félicité pour ton blog qui est très très très instructif et qui m’aide beaucoup :)
Bonjour Cordélia !
Je viens de découvrir ton Blog, et j’ai dévoré ton article avec des paillettes dans les yeux. Bon, il y a déjà plein de gens qui ont parlé des mères qui survivent dans les Disney, je ne vais pas remettre un vernis par-dessus. Moi ce qui me frappe, c’est qu’alors que je lis énormément de « maintenant ça a changé, Disney », bé…Je dois être la seule à avoir trouvé que pas tant que ça. Dans Vaiana – je sens que je vais me faire taper dessus -, le personnage de la mère est quand même franchement inutile, par exemple.
Après sur un autre sujet, quelqu’un plus haut a mentionné « la folle », c’est un stéréotype sur lequel je suis contente qu’on s’arrête enfin. Non parce que les pseudo-néo-Alice-au-pays-des-Cauchemars qui ont du khôl jusque sur les pommettes et qui planquent des couteaux dans leurs jupons parce qu’elles sont darkettorturées…Je sature. Mince, quoi. Après, je ne sais pas si c’est tant un stéréotype littéraire, peut-être plus sur des supports visuels. À l’écrit, il me semble qu’elle a surtout des gènes commun avec la « Mary Sue ». Hyper – trauma, du coup je deviens badass, toi – même tu sais, parce que naturellement si tu es une femme tu ne deviens pas forte sans t’en prendre vraiment plein la gueule.
Mais je me transforme en Rageuse inutile, là ^^.
En tous cas, je reviendrais sur ton Blog, c’est certain !
Mon dieu, tu as parfaitement expliquer ces clichés !
Je déteste les clichés mal utilisés, c’est chiant à lire, les persos deviennent prévisibles… Fort heureusement, il existe des histoires où les clichés sont biens utilisés (Kill la Kill par exemple (où j’ai reconnu un personnage de l’épisode 3 pour représenter la mère) pour que les personnages soient reconnaissables et pour, parfois, détruire ces clichés)
Un blog particulièrement intéressant, et oui je le confirme comme tout auteur je trouve l’inspiration partout autour de nous … pour ma part twitter qui est une vraie mine de renseignements en temps réel …
Auteur de plusieurs petits livres édités ci et là, sous des pseudos ou pas, j’étais à la recherche de la rubrique personnage ! comme je travaille un peu sur mon nouveau livre, je bute un peu là dessus en fait, car écrire un livre c’est facile finalement en deux mois c’est fait, mais un bon livre réfléchi, construit et attractif pour des éditeurs plus connus, c’est bien plus compliqué, ça prend quelques mois voir quelques années pour rassembler les éléments, les décors, les lieux, des personnages, trouver la bonne intrigue … et là j’ai trouvé une vraie mine d’or d’informations, bon j’ai contacté quelques auteurs de premier plan très connus certains répondent et t’aident mais ça reste un travail personnel ! je vais donc lire ton blog et conseils avec une très grande attention ! ;) car pour écrire un livre il faut avant tout une histoire, des personnages, des lieux, donc il faut surtout super bien se documenter auparavant ! et bien sûr éviter les stéréotypes de personnages qui font retomber le soufflé d’un coup !
Merci à toi ! bravo pour ce magnifique blog et bonne continuation !
J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle… la mauvaise c’est que je fais partie de ces femmes qui écrivent des romans avec des persos majoritairement masculins (relation père-fils, milieu militaire…) même si je me soigne… par contre, j’essaye que mes rares persos féminins ne soient pas trop stéréotypés (perso qui commencent à tertiaires dans ma série en cours, ou j’ai quand même réussi à caser une fille facile. La honte).
La bonne nouvelle, c’est que les love interest de mes héros sont… des hommes (et finissent par prendre plus de place que le héro originellement prévu. *Seth… tiens toi tranquille, enfin!*) J’espère que ça compense?
En lisant cet article, je suis rendue compte que tous ces stéréotypes sont toujours présents dans les histoires, un personnage totalement différent ne ferait pas de mal.
Bonsoir Mademoiselle Cordelia!
En fait, je crois avoir trouvé une mère, dans un disney, qui ne soit pas morte prématurément. Dans « Rebelle », la mère n’est pas morte. Elle se transforme juste ne ours un moment donné si je ne me trompe pas.
J’espère ne pas être trop en retard ^^
Voilà, sinon je te souhaite une bonne continuation sur ton blog, et sur ta chaîne youtube.
(ps: je suis vraiment désolée pour les fautes d’orthographe, je ne sais pas encore très bien me corriger. Et j’espère aussi que personne ne t’en a déjà parlé dans les commentaires XD)
Bonjour,
auriez-vous des sources dans la définition de ces types? Je suis en train de travailler sur un auteur contemporain et sur les personnages féminins chez cet auteur et justement j’aimerais amorcer la question du personnage-type de femme.
merci d’avance
Absolument pas, j’ai écrit ça tout seul ^^
Moi c’est l’inverse, mes histoires se résument presque toujours par « c’est l’histoire d’une nana… » :p Bon pas que, mais très souvent et quand elles ne sont pas les héroïnes, elles sont tout de même importantes. C’est rassurant de lire les stéréotype (atroces) et de ne pas rentrer dedans. OUF. En tout cas j’ai bien ri.
Waouh, j’avais jamais réalisé qu’il y avait autant de clichés! Je savais qu’il y en avait vu que je sursaute dès que je les vois, mais je n’avais jamais réalisé que c’était tant que ça!
On revient toujours au même point : les hommes. Même la femme qui a tout réussi, il lui manquera toujours l’amour (bon, d’accord, les hommes aussi finissent rarement célibataires à la fin d’un film ou d’un livre, mais toute leur personnalité ne tourne pas autour du manque d’amour). C’est vraiment ça qui ressort de tes stéréotypes : une femme sans un homme, et plus tard sans enfants, ce n’est pas possible.
Je crois que tu ne l’as pas cité, mais il y a aussi le stéréotype de la guerrière qui m’agace : aussi forte qu’un homme tout en conservant le physique d’une jolie donzelle de 50 kilos, avec de préférence une armure qui sert à déstabiliser l’ennemi en mettant en valeur ses formes généreuses plutôt que’à réellement la protéger des coups. Bien sûr, tout le monde va se moquer d’elle avant de s’apercevoir de sa force. On a aussi la version laide, qui souffrira d’autant plus en son for intérieur (oui Brienne de Torth, c’est à toi que je parle! (je ne sais pas si ça transparaît dans la série, mais dans les livres, dans les chapitres où on est dans sa tête, elle n’arrête pas de se lamenter sur son physique, c’est horrible)).
Il y a aussi la fille moche, mais qui à la fin du film, une fois enlevé lunettes et appareil dentaire, et revêtu tenues à la mode et maquillage, se révélera super jolie, suscitant soudain l’intérêt amoureux qui jusque là préférait la pom pom girl populaire égoïste et insupportable, parce que bon, être sympa c’est cool, mais le physique c’est plus important…
Et le pire, c’est que dès qu’on sort du cliché, on ne va pas nous dire « ton personnage est très bien construit », non, ça on ne le dit que pour les personnages de mec. Une fille, si elle est bien, on va nous dire : « tu as fait une femme forte », voire « c’est bien, tu es féministe ». La preuve, c’est que quand on veut définir une « femme forte », on est bien embêté, ça regroupe des personnages ultra différents, de Catelyn Stark à Katniss en passant par la princesse Leia. C’est comme si, même quand vous sortez du cliché, les critiques éprouvaient le besoin de ramener le personnage à sa féminité. Alors que les hommes, on ne les ramène pas sans cesse à leur pénis.
Enfin, au moins, je n’ai pas retrouvé mes personnages dans ces clichés, sauf pour un personnage que j’avais décider de développer plus de toute façon parce qu’elle me sortait par les yeux, ce qui n’est jamais bon quand il s’agit d’un des love interest du héros.
Ah… La maman et la putain.
En est-on toujours au même point ?
J’apprécie de tomber sur ton article au moment où je réfléchis à une thématique de mémoire sur le genre dans la littérature de jeunesse… :)
Oui je crois que malheureusement on en reste là ^^’ contente de t’être utile !
Un joli balisage qui ouvre le débat sur l’emploi du cliché dans les commentaires. Oui, le cliché est essentiel à la caractérisation rapide d’un personnage et oui aussi l’excès en la matière aboutit à un stéréotype voire une caricature.
Comme d’autres, je remarque qu’il est possible de faire des combinaisons : vierge + rebelle + garçon manqué = Jeanne d’Arc. Fille gentille + vierge puis adultère un peu aigrie = Mme Bovary… On peut multiplier les exemples et montrer qu’un combinaison de clichés conduit souvent à un personnage riche. Ensuite, vient la question de l’équilibre, mais c’est là le début de l’art.
Il y cependant plusieurs stéréotypes que tu n’as pas abordé dans tes exemples :
La victime : Elle vie dans un monde qui l’oppresse et la persécute (parce que c’est un monde d’hommes) deux possibilité elle s’en sort (la self made woman) ou elle s’écroule car les femmes ont un droit supérieur aux hommes à la déchéance.
La macho woman with gun (une évolution sexualisée du garçon manqué) qu’on trouve souvent dans la SF (Riplay, Furiosa, Barb Wire…) un genre qui abonde dans la caricature (GI Jane…) langage de charretier, répliques qui tuent… Mais je confesse que j’aime bien ce stéréotype excessif.
L’ambiguïté sexuelle se conjugue beaucoup plus souvent au féminin, de là à dire qu’une scène érotique lesbienne passe mieux qu’un passage porno gay, il n’y a qu’un pas que je franchis. Cela ne suffit pas à définir un stéréotype mais c’est un cliché sexiste récurrent, qui oriente le personnage.
La moche : soit un faire valoir de l’héroïne, soit une victime, soit encore la gentille fille incomprise qui doit dépasser ses à priori et faire accepter sa différence (un classique de la chick-lit).
La chieuse donneuse de leçon qui critique tout, qui sait tout, qui est revenue de mais qui a raison à la fin (cf chick lit) d’ailleurs elle vous l’avez souvent bien dit.
Une anti-catégorie de l’intérêt amoureux : La femme inaccessible.
Phédre : Ok, c’est la femme de Papa qui est un p*t*** de héros.
Andromaque : Veuve et victime, et Pyrrhus est un salaud.
La religieuse : si, et seulement si elle est catho, il y a une chance de la détourner de son vœux.
La lesbienne : là évidemment, impossible de la détourner au 21ème siècle, il y a qu’en même des clichés qui ont heureusement disparus (Cf Gold Finger le personnage de Pussy Gaylor)… Nota les lesbiennes des livres et des films sont affirmées, intelligentes et émancipées (des hommes), elles savent leurs rabattre leur (Pénis) caquet. NB : Le cliché de la camionneuse n’est jamais très loin.
Enfin la folle (La reine Margot, Camille Claudel…) : Voilà bien une anomalie littéraire ; alors que la majorité des maladie mentale (Schizophrénie, Bipolarité sévère, paranoïa délirante…) frappe ultra-majoritairement les hommes, c’est l’inverse dans les livres. Les femmes ont plus de visions, plus d’hallucinations, elles sont plus hystériques et leur psyché est bien plus noire (merci Dr Freud). Ce qui est encore plus dingue c’est que la maladie mentale la plus courante chez les femmes (et la plus dangereuse aussi) c’est l’anorexie mentale ! Et vous connaissez une héroïne anorexique ? Les mecs ont « Elric » le nécromancien hémophile et albinos… mes les filles ?
Merci Cordélia, à plus… à tous ceux qui suivent ce blog !
Effectivement tu ajoutes ici des stéréotypes très intéressants ! merci d’avoir complété ^^
Waouh! Je n’aurai jamais pensé qu’il existait autant de stéréotypes féminins! OO
On en retrouve au moins un dans chaque roman quand même, je trouve. Pas forcément la princesse mais on pourrait citer pas mal de personnages de bouquins actuels qui correspondent traits pour traits à ces stéréotypes! En tous cas, excellents articles et bien utile pour essayer de les éviter! ;)
Je suis complètement d’accord, raz-le-bol de ces lieux communs littéraires! Mon poil se hérisse à la vue de tous ses romans aux couleurs acidulées qui envisagent la femme comme un être dont la complexité serait un argument de plus à sa trivialité. Mais, en ce domaine, les hommes ne sont pas épargnés, ils ont leurs lots de stéréotypes tragi-comiques : l’homme adultère, l’amoureux naïf, le beau manipulateur, l’homme en quête initiatique, le mégalomane, le rigolo, l’artiste… Des Perceval, des Charles Bovary, des Monsieur Jourdain, des Hippolyte de Moliere, des Armands aux camélias… Souvent même quelques combos des mégalomanes rigolos, des artistes manipulateurs… Il me semble effectivement qu’il faille user des stéréotypes, cela participe de la connivence entre l’auteur et le lecteur, c’est une culture commune… Peut-être faut-il juste veiller à ne pas tomber dans la caricature, veiller à faire des personnages complexes au sens de personnages pluriels, ne pas chercher à les categoriser… Je viens de lire « Pas dans le cul aujourd’hui » (édité chez LA CONTRE ALLÉE
) voici un texte qui offre une image sans concession, sans lissage d’une femme…
Oui je ferais un jour un article sur les stérérotypes masculins, c’est drôle aussi ;)
Super idée ton article ! Il y a aussi la coconne comme dans la série des bouquins « True Blood ».
Dans le genre une nana a toujours besoin d’un pénis, heu un mec, dernièrement j’ai été horrifiée par la Princesse de glace (tiens une princesse! :-) ) de Camilla Läckberg, je ne sais pas si tu l’as lu?
Non je ne l’ai pas lu mais je te fais confiance ;)
Tu m’as fait bien rire sur ces stéréotypes (qui sont terriblement vrai).
Le stéréotype de la rebelle me fait vraiment penser à Fantagaro (Princesse rebelle héroïne des téléfilms « La Caverne de la Rose d’or »). D’ailleurs cette série de téléfilms regorgeait de stéréotypes autant sur le personnage masculin que sur le personnage féminin.
Pour l’affaire des mères dans Disney, il y a la mère de Simba dans le Roi Lion qui est toujours en vie (il me semble).
Autre stéréotype : la traumatisée (En terme général une fausse Mary-Sue). La traumatisée est souvent belle, intelligente, etc. Elle a perdu quelqu’un qu’elle aimait (Voire toute sa famille. Plus elle en perd, mieux c’est). La majorité des gens qu’elle aime meurt dans des conditions horribles ou tragiques donc elle se referme sur elle-même, devient agressive, etc. Elle a donc une vie personnelle désastreuse, couche avec un peu tout le monde. Parfois, elle réussi assez bien dans sa vie professionnelle. Ensuite, deux options : soit elle meurt (suicide ou accident de voiture), soit elle perd son traumatisme par miracle.
Je crois que ce genre de personnage est à la base une Mary-Sue mais l’auteur s’en est rendu compte et a tenté de le masquer en lui mettant un traumatisme bateau.
J’aime beaucoup cet article, qui met à la lumière bien de nos stéréotypes. Ceux-ci qui nous gâchent trop souvent le quotidien.
Merci beaucoup :D
Ce qui est marrant avec ce billet est que ça parle des stéréotypes de personnages féminins et pourtant les hommes n’ont jamais étaient aussi présent. Déduction les stéréotypes féminins dépendent de beaucoup des hommes à une ou deux exceptions près… et encore….
Ce qui est marrant est de constater que Disney (et plein d’autres, mais je ne vais pas tous, car j’ai autre chose à foutre, mais on peut cité marvel/DC comic /Hollywood et ainsi de suite*) à bien participer à véhicule l’image de la femme douce/fragile/à protéger/*insérer la suite*.
*En réalité ils ne sont pas les seules à transporter cette image, mais là on parle de créateur d’histoire donc je suis resté dans ce thème.
Bon déjà Disney à aussi bien trucider les contes originaux de leur oeuvre. Je suis le premier à dire qu’il faut qu’il faille au moins une petite différence entre les deux supports pour qu’il un vrai intérêt, mais là il y a clairement exagération. Ne pas oublier que les princesses ou les filles en général chie des arcs-en-ciel et pète des paillettes qui sentent la rose ^^
Alors toutes les femmes ne sont pas des Wonder Woman en puissance, n’y même des Buffy ou Batgirl (c’est dingue je me rends compte de la galère que c’est de cité juste trois personnages « connu » féminin alors qu’à côté des personnages masculins je peux en lister de tête une pléthore…). Bon, je continu, l’inverse est également vrai elles ne sont pas non plus toutes des impotentes, incapable de faire le moindre pas sans se prendre les pieds dans les lambeaux de leur intellect misérable si un homme, grand, beau, fort et avec un sourire aux dents pourries à l’haleine de poubelle que l’on à oublier de sortir depuis des lustres (oui j’aime cassé les cadres trop idylliques ^^).
Je relève un autre point assez rigolo
machisteune femme normalement constituée (donc sans problème de santé ou quoi) n’a pas de problème ou presque suivant l’heure de la journée à soulever une bassine de 15/20kg ou des sceaux de 10kg chacun ou même un enfant qui ferait aussi entre 15 à 20kg. Pourtant sur le quai de la gare un objet semble défié les lois de la physique la valise ne pesant que 10kg ou 20kg au maximum en présence de gentlemen qui voudrait faire connaissance avec la belle et ravissante demoiselle (sinon dégage madame tu n’es pas l’heureuse élu) la mallette se verra affecté par la gravité de telle que son poids passe du kilo ou tonne et dans le petit doigt du gentil homme chutera des tonnes au gramme.Attention, je ne dis pas qu’il ne faut jamais utiliser un seul de ces stéréotypes on peut très bien le faire s’ils sont utilisés intelligemment que les personnages s’extirpent petit à petit.
On peut aussi noter que si votre personnage féminin pour l’enrichir on doit utiliser l’appellation de femme forte. C’est que votre personnage sans vouloir être offensant c’est de la mer**. Retourner la chose pour homme fort et regardais qui rentre parfaitement dans cette case, superman/musclor/captain américa (?) et d’autre tous aussi chiant les uns que les autres. On peut faire la même expérience avec les positions si dans un cas ou dans l’autre ça fait c** difficile de prendre le protagoniste au sérieux.
Je pourrais encore continuer longtemps comme ça, mais si je le fais alors cet article donnera l’impression d’être un timbre poste gribouillé en petit sur un coin une fois que j’aurais terminé XD
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Pour l’article j’avoue l’avoir lu, car j’écris également un roman et j’ai voulu voir si par erreur certaine de personnage féminin correspondait à ces stéréotypes même si ne le voyait pas forcément. Et je suis heureux de constater qu’aucun de mes personnages ne rentre dans un seul de ces moules. Du moins pour les plus importants (en claire « les gros personnages ») qui pour certain si on tente de les rentrer dedans elle serait sacrément à l’étroit ou qui se coince devant l’entrée. Surtout celle pour le côté garçon manqué à qui on voudrait couper les cheveux… Détail assez risqué vu la fille en question.
J’en ai d’autre comme ça comme celle qui entrerait dans la pièce fille facile ou gentille fille qui voudrait sortir aussi vu la limitation de mouvement que cela entrainerait pour elle ^^’
Je plaide un peu comptable au sujet de la mère d’un des personnages (quoique la mère, mais je peux carrément dire les parents et grand parent), car moins travailler pour le moment, car d’une importance moindre.
Détail « amusant » on peut noter que lorsqu’une femme et un homme occupent la même fonction ou d’égales importances. L’homme s’exprima dans la majorité des cas beaucoup plus que la femme et sera aussi bien plus mis en avant. Un cas dans un film que j’ai bien aimé est « La reine des neiges » (énième carnage du conte d’origine) la mère s’exprime pas ou très peu et est assez en retrait rapport au père. On peut citer le Roi lion dans la même veine.
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Pour les mères encore en vie à la fin des Disney, il y a Mulan, le Roi lion, les 101 dalmatiens, les aristocrates si je ne me trompe pas, Hercule et un autre je crois (dans tous les cas cela reste une minorité en comparaison de la tonne de films industriels produits par Disney.
Dans les autres stéréotypes on peut aussi citer la femme fatale qui est pour moi en clair le héros masculin, mais sexualisé et que veux prouver qu’elle que les femmes sont égales aux hommes (en gros et si je ne dis pas de connerie). À noter qu’une fin amoureuse est complètement envisageable ou sinon une fin un peu pessimiste sur son avenir est le mieux.
Il y a aussi le stéréotype de la stroumphette pour faire une fille seule obligatoirement au milieu d’une bande de mecs dans ce genre de cas son rôle on a aucune importance tant qu’elle est unique dans le groupe.
La mante religieuse également femme qui tue des hommes en les attirants dans ses filets grâce à ses charmes et atout (sexuel bien entendu).
Voilà tout pour moi. Si vous avez quelque chose à me dire, faut pas hésiter ^^
une princesse Disney qui a sa mère en vie: Rebelle,même si ça tourne autour de ça (c’était ça ou c’est le chien qu’il transforme en ours)
Ha mais Rebelle ce n’est pas Disney mais Pixar :P mais sinon tu as raison ^^
ah je suis contente de te revoir et de lire un nouvel article! je trouve que ce que tu écris est très intéressant, et c’est vrai que tous ces stéréotypes sont saoulant. je rajouterai également que les femmes dans les livres sont toujours belles et minces. elles ne sont jamais belles et grosses…
je vais formuler une requête, mais bien-sûr je comprendrais que tu n’ais pas le temps/l’envie ou autre d’y consacrer un article: je trouve que ce qui serait profitable pour des écrivains en herbe commen moi par exemple, qui suivent tes conseils, ce serait de proposer une analyse rapide d’un ou deux personnages féminin (et masculin aussi si tu as le temps/l’envie ;-)) qui seraient bien construits. typiquement il me vient à l’esprit Elisabeth Bennet ou Betsheba Everdeen, ou jane eyre. il me semble que ces exemples ne rentrent pas dans les clichés, mais je ne peux pas pour autant voir en quoi il sont plus intéressant. Ou encore, la bonne utilisation d’un cliché.
bon en tout cas je te remercie encore pour cet article, et je t’encourage à nous en écrire encore plein d’autres!
Merci, je suis contente d’être de retour :)
Bien sûr il y a aussi les stéréotypes physiques qui n’arrangent rien…
Je travail actuellement sur un roman dont l’histoire s’est déroulée pendant la guerre d ‘ Algérie .Une infirmière et un sous -off , tombent amoureux et leur amour était impossible au vu des préjugés ,et d ‘une discipline de fer instaurée par les gens du maquis .Un acte d ‘ adultère ,était passible de la peine de mort ! Alors ,ils communiquaient entre eux ,par une sorte de télépathie . Pour moi ,je donne à la femme ; le stéréotypé de femme bidasse .
Badasse tu veux dire ? C’est cool ^^
Juste parce que j’ai eu une discussion de trois heures sur les morts des mamans dans les films pour enfant (même la mère de Nemo quoi !!!), la maman de la princesse Aurore est toujours en vie ainsi que celle de Tiara de la princesse et le grenouille. Celle de Mulan aussi mais Disney ne la considère pas vraiment comme une princesse parce qu’elle n’a épousé qu’un général (non mais allo quoi !!! Un général ! N’importe quoi steu plait !!!)
Sinon cet article est génial. Dans le genre celle qui est gratiné aussi c’est la Meilleure Copine qui est soit un garçon manqué soit une grosse garce qui ne regarde jamais le héro, soit une intello (cf Hermione dans Harry Potter et Annabeth dans Percy Jackson) ou amoureuse transit du mec en question qui lui n’aime que les garces.
C’est tellement agaçant. Heureusement il y a quand même quelques personnages féminins qui valent le coup, comme Katniss dans Hunger Games. Mais c’est fou surtout qu’énormément de livre sont écrit par des filles. A croire qu’il y a un vrai slut shamming littéraire.
Merci encore pour ce super article (et désolé pour ce commentaire qui commence a ressembler à un roman).
Ah mais oui les mamans meurent dans les Disney @_@
Je n’avais pas pensé à la meilleure copine tiens, mais tu n’as pas tort !
Merci à toi ^^
Je commente pour t’encourager dans ce retour au blog o/ (surtout que si je veux voir d’autres articles, faut bien montrer que quelqu’un les lit, hein…)
Ce que je j’aime bien avec tes posts c’est qu’ils sont, à défaut d’être totalement exhaustifs, très complets. C’est agréable, parce qu’avec les articles longs, le plaisir dure plus (je me rends compte du côté douteux de ma phrases, mais j’ai un cœur pur et elle exprime exactement ce que je veux dire, donc je la laisse).
Et j’avoue apprécier égoïstement tes conseils d’écriture, ils me sont d’une grande aide ! Ayant repris cet exercice après plusieurs années de pause, je suis totalement rouillée, les conseils à ce point poussés me sont précieux. Merci.
Enfin, ouf, instinctivement, je n’écris pas des personnages féminins cochant les cases que tu exposes ici. (J’ai vérifié patiemment.) Ça me rassure sur moi-même.
Merci, ça me fait plaisir !
J’essaye de vous proposer des articles assez longs pour compenser mes absences x)
Merci à toi :)
Ah ouai en effet il y en a des stéréotypes de femmes. Je ne pensais pas qu’il puisse il yen avoir autant, même si certains sont vraiment évidents, comme ceux de la princesse, qu’on peut d’ailleurs retrouver dans tous les dessins animés/histoires pour enfants parce que bien sur une princesse, même si elle se rebelle ou est un garçon manqué, ne peut que se marier à la fin. C’est vraiment réducteur, (c’est aussi pour ça que j’ai arrêté de regarder des disney très tôt, j’avais des envies de meurtre envers Blanche-neige et Cendrillon, et toutes les autres aussi ^^). Et si ce n’est pas une princesse, la femme est forcément mère ou grand-mère. Comme si on ne pouvait pas ne pas avoir d’enfant.
Ton article m’a donc mis en évidence à quel point, hors de l’aspect homosexuel, le livre pour enfant la Princesse qui n’aimait pas les Princes est un livre novateur.
Merci de toutes ces évidences qui ont tendances à être reproduites en littérature, et dans les histoires en général. C’était très instructeur de mettre tout ça en lumière.
Vivement tes prochains articles ;)
Oui plus j’écrivais l’article et plus j’en trouvais de nouveaux xD
Heureusement il y a des livres qui vont au delà de ces stéréotypes !
Merci ^^