“Pour la SF en numérique, essaie House Made of Dawn. J’ai lu 3 bouquins d’eux pour le moment, et j’ai trouvé ça sympa. Et puis ils ont des prix très corrects ce qui est cool aussi. ”
On dit souvent que le bouche-à-oreilles est l’une des publicités les plus efficaces. Je commence à penser qu’il y a du vrai là-dedans. Il se trouve que dans mon article présentant mes lectures de janvier, je vous demandais de me donner des conseils de lecture, Vero m’a laissée le commentaire ci-dessus. Ne demandant qu’à découvrir de nouveaux romans et surtout en plein dans ma période SF, je suis allée jeter un œil. Et même deux. Je ne connaissais absolument pas House Made Of Dawn, cette maison d’édition qui ne fait que du numérique et qui n’a – pour le moment – clairement pas le rayonnement de la collection HQN.
Sans trop savoir à quoi m’attendre et sans grande conviction, je me suis rendue sur le site de cette maison d’édition. J’ai remarqué qu’il était plutôt bien fait, malgré le bug sur la page d’accueil qui fait qu’on ne peut pas cliquer directement ni sur les livres, ni sur les collections, ce qui fait qu’on est obligé d’utiliser la barre de navigation au haut des pages. EDIT du 17 mars : le bug sera prochainement corrigé ! Un titre a attiré mon regard : Chroniques de la fin d’un monde de Renaud Ehrengard et comme l’ebook était vraiment pas cher (non mais sérieusement, il y a des maisons d’éditions qui vendent des ebooks à 10/15euros ! à ce prix-là, moi je vais dans une librairie pour acheter un vrai livre à ranger dans ma bibliothèque !). Je pouvais payer par Paypal ou via Amazon, je crois que j’ai choisi Amazon, mais en tout cas, en quelques clics j’avais le livre sur ma liseuse et l’affaire était dans le sac.
“ Chroniques de la fin d’un monde ” est un roman post-apocalyptique se focalisant sur l’aspect humain et psychologique d’un tel évènement. Au travers de trois journaux intimes, nous découvrons de l’intérieur une vision glaçante et cauchemardesque de l’extinction incompréhensible de la vie sur notre planète. Le pourquoi du comment restera un mystère jusqu’à la fin, pour le moins surprenante. Les amateurs de science-fiction sensible et intelligente ne seront pas déçus et les méfiants vis-à-vis de la science-fiction se laisseront convaincre par le message résolument humain du livre, la trace que l’on laisse en ce monde.
Mon avis :
Pour tout vous dire, j’ai dévoré ce livre en quelques heures et c’était réellement un déchirement de lâcher ma liseuse pour assister à mes cours. Je l’ai lu en grande partie dans la rue, sur le chemin de la fac (en manquant de me prendre un ou deux poteaux au passage), en attendant que le prof arrive, entre deux cours et je me souviens très précisément de l’endroit où je l’ai terminé. C’était à un passage piéton et j’ai vraiment dû faire une drôle de tête. Je suis rentrée chez moi encore un peu sous le coup de la révélation finale.
Personnellement, j’aime beaucoup la SF et je trouve que ce livre a un réel cachet que beaucoup de romans n’ont absolument pas, s’en tenant à des clichés à mourir d’ennui. J’ai trouvé dans ce livre un espèce de mélange de toutes les idées qui m’avaient plu dans divers livres. Par exemple, il y avait un côté Je suis une légende, La guerre des mondes, La Route et comme je suis à fond dans la série The Walking Dead en ce moment, forcément j’y ai aussi vu un peu de ça. Je veux dire par là qu’on est dans le même genre d’ambiance, on ne sait pas où on va et d’ailleurs les personnages non plus.
Je me souviens avoir appris en 6e que dans un récit, on avait la situation initiale, l’élément perturbateur, les péripéties, l’élément de résolution et la situation finale. Eh bien dans Chroniques de la fin d’un monde, on n’a droit qu’à des morceaux de péripéties. A la fois, c’est frustrant et à la fois… quand on lit le tout dernier chapitre, tout fait sens et on se retrouve comme Patrick de Bob l’Eponge (voir gif ci-dessus). J’ai bien aimé le fait que le roman soit « à plusieurs voix », cela permettait d’en savoir plus sur la situation… et en même temps c’était d’autant plus énervant parce qu’on n’avait jamais rien « d’entier ». C’est ça qui pousse à tourner à page (ou à appuyer sur le bouton de la liseuse). Un peu comme dans Game of Thrones en fait.
Est-il nécessaire de conclure en disant que j’ai adoré ce livre ? Je ne pense pas. A la fois plongée dans l’ambiance, prise par ces personnages dont on a que des fragments de vie, cette situation totalement incompréhensible, j’aurais aimé pouvoir tout lire d’une traite. C’est presque dommage que ça soit si court, et en même temps, si ça avait été plus long, la fin aurait perdu un peu de son sens.
En tout cas, trop heureuse de ma lecture, je suis vite allée chercher un autre livre du même auteur, Renaud Ehrengard, sur le site de House Made Of Dawn. Cette fois, ce n’était plus de la SF, mais un polar psychologique. Je suis dans une période « j’aime les histoires qui font peur » donc là encore, j’ai acheté.
“ La Brume dans la maison ”
Aaron Cobann est un avocat parisien respecté. Il vit à Belleville et prend le métro tous les matins pour se rendre à son cabinet, près du Champ de Mars. Sa vie est réglée comme du papier à musique. Mais un jour, alors qu’il se rend à son cabinet, il s’aperçoit qu’il a été remplacé par des bureaux. Mais peut-être n’y a-t-il jamais eu de cabinet…
L’avocat est alors pris dans la tourmente de sa propre folie. Un tourbillon qui le ramènera inexorablement jusqu’à la maison des Lilas, plongée dans la brume d’un passé oublié et mystérieux.
Avertissement : certains passages de ce livre sont susceptibles de heurter la sensibilité de certains lecteurs.
Mon avis :
Ce livre m’a moins plu que le précédent. Il faut dire que j’ai mis assez longtemps à rentrer dans l’histoire et à comprendre ce qu’il se passait. En fait, c’est une de ces histoires où le personnage est plus ou moins fou et résultat, le lecteur se retrouve tout aussi perdu que lui. Après je ne l’ai pas lu dans des conditions optimales (le métro) donc peut-être était-ce simplement à cause du brouhaha environnant. C’est à partir de la seconde moitié du livre que j’ai véritablement accroché, que je me suis attachée à ce personnage pris dans un engrenage qu’il ne comprend pas lui même.
Le dernier dixième (à une vache près) du livre m’a scotché, je l’ai terminé en très peu de temps et suis restée profondément choquée par la révélation finale, le pourquoi du comment. Evidemment, j’avais vu qu’il y avait un avertissement pour âmes sensibles, mais en général, il en faut beaucoup pour me choquer. Ce qui m’a le plus impressionnée, c’est la manière dont était écrite et traitée cette dernière scène extrêmement dure. J’ai tellement lu de livres et de textes amateurs avec tout et n’importe quoi. J’ai tellement lu de textes avec des auteurs qui écrivaient sur des fous en pensant que c’était super badass… En réalité, j’avais oublié que, oui, c’était possible de faire quelque chose de bien en allant aussi loin.
Au final, j’ai préféré Chroniques de la fin d’un monde en particulier en raison de mes goûts en matière de littérature, mais je ne peux que conseiller également La Brume dans la maison aux amateurs polar.
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Trop contente de mes deux lectures, je me suis dit « et si je faisais une critique sur mon blog ? » et tant qu’à faire, autant interviewer directement l’auteur ! Avec mes gros sabots, j’ai donc contacté House Made Of Dawn pour savoir s’il était possible que M. Ehrengard réponde à quelques unes de mes questions. Contre toute attente, la réponse a été positive ! J’ai donc le plaisir de vous présenter Renaud EHRENGARDT qui n’est autre que le directeur général de House Made Of Dawn. Voici une coure biographie, en partie copiée du site internet de la maison d’édition.
Il a commencé à écrire vers ses 15 ans, de courtes nouvelles d’abord puis des textes plus longs. Ses goûts et ses couleurs lui sont transmis par le rock, la science-fiction, les nouvelles de Stephen King où des gens se transforment en mousse verte après avoir touché une météorite, les romans de Lovecraft qu’on déguste au coin du feu ou les délires hallucinés de Philip k.Dick.
Il suit des études de littérature anglaise et américaine à la faculté de Langues de Bordeaux puis paiera son loyer en étant professeur des écoles. Mais comme la vraie vocation n’est jamais loin, il se remet à écrire au Mexique, pays où il vit depuis près de 4 ans aujourd’hui.
Il publie son premier roman “ Chroniques d’une fin du monde ” tout seul et en écoule quelques 300 exemplaires sur Amazon avant de monter sa propre maison d’édition pour pouvoir travailler avec d’autres auteurs tout en continuant à publier ses propres livres.
J’ai eu la chance de pouvoir poser quelques questions à cet auteur et éditeur qui a été assez sympathique pour m’accorder un peu de son temps.
Interview de Renaud Ehrengard (House Made Of Dawn)
Comment vous est venue l’idée de Chroniques de la fin d’un monde ? C’est votre premier roman publié, j’imagine qu’il y a une raison pour laquelle celui-ci en particulier est arrivé à son terme (alors que d’autres romans sont peut-être morts-nés) ?
Oui, il y a eu des romans morts-nés. Je crois que c’est un processus normal pour tout écrivain. Porter une histoire à terme n’est pas si facile. On se lasse de sa propre histoire, on se perd, on se relit et on est déçus… Pour Chroniques de la fin d’un monde, j’avais pensé l’ensemble de l’histoire avant écriture. J’avais bien préparé mon coup pour enfin achever un livre. Je l’ai principalement écrit lors de vacances au bord de la plage, au Mexique. J’écrivais plusieurs heures chaque matin, sans pause, sans distractions. Et ça a marché, j’avais enfin un (court) roman !
J’ai eu l’impression d’y reconnaître des influences comme la Guerre des Mondes, Je suis une Légende, La route et forcément comment ne pas penser à cette série très populaire the Walking Dead. J’imagine que vous avez été influencé par vos lectures, lesquelles en particulier vous ont marquées et quelles références étaient peut-être même volontaires ?
Les livres que vous citez m’ont effectivement influencés, à part peut-être Walking Dead que je n’ai jamais trop aimé. La route, La quatrième dimension, Les contes de la crypte, Je suis une légende, the Handmaid’s tale, Mad Max tous les récits et films post-apocalyptiques m’ont toujours fasciné. Je suis un enfant du pulp mais aussi de la SF intelligente comme Bradbury, Clark, Herbert, Silverberg (qui n’est pas toujours très intelligent !) qui posent des questions métaphysiques au travers de leurs récits.
Pourquoi avoir choisi de présenter le récit morcelé de cette manière, en trois parties avec trois personnages différents plutôt que de suivre une seule personne ?
J’ai choisi la tri-narration pour des raisons tactiques. Je voulais jouer avec des voix différentes et mettre des personnages dans différentes situations, bien qu’au coeur de la même. J’aime les récits entrecoupés, à la Seigneur des anneaux. On prend plaisir à retrouver tel ou tel personnage. Je pense que pour le lecteur, c’est plutôt plaisant.
Pour ce qui est de la fin – sans spoiler les lecteurs du blog – je me pose une question : comment vous est-elle venue à l’esprit ? Etait-ce devenue comme une évidence (ou une porte de sortie ?) à la fin de l’écriture où était-ce votre idée depuis le début ?
C’était une idée depuis le départ. En fait, l’épilogue devait être le prologue. J’ai changé d’idée grâce à des amis. C’est vrai que c’est plus percutant à la fin, ce n’est pas forcément la réponse à laquelle on s’attend. Je trouve que ça donne une autre dimension au livre qu’on vient de lire. Mais l’idée était là depuis le début.
Pour ce qui est de La brume dans la maison, j’avoue avoir été extrêmement perdue durant toute la première moitié du roman. C’est une histoire qui perd le lecteur et qui finit par mettre de plus en plus mal à l’aise. Est-ce qu’il y a une raison particulière ?
J’ai toujours adoré les histoires embrumées et qui n’offrent pas toutes les pistes pour comprendre. Je suis un grand fan de Lynch, de Faulkner, des albums concepts de NIN… Je voulais perdre le lecteur pour qu’il se sente aussi perdu que le personnage. C’est aussi une manière efficace de créer du suspense.
Comment procédez-vous lors de l’écriture de vos romans ? Est-ce que vous avez la fin en tête avant même de commencer ? Dans Chroniques d’une fin du monde, la fin est très marquante et on peut difficilement l’oublier. N’avez-vous pas eu peur d’en avoir « trop » fait avec la fin de La brume dans la maison ?
Oui, j’ai la fin en tête. Il y a un gros travail préliminaire en amont. Avant d’écrire la première phrase, je me donne un mois ou deux (voire plus) pour réfléchir à l’histoire, j’en parle avec mes proches, ils me pointent des anomalies, des choses pas crédibles ou inutiles…
Pour la fin de “la brume”, il fallait justifier la folie dans laquelle sombre le héros. C’est vrai que la fin est assez dure et certains lecteurs sensibles n’ont pas apprécié. Mais je crois que si j’avais justifié l’histoire par un événement plus soft, ça n’aurait pas collé.
Je me suis inspiré du film “The machinist” qui m’a beaucoup impressionné. Comment justifier une telle perte de repères ? Il faut un événement dur, sale, noir, refoulé.
Pourquoi avoir choisi l’auto-édition au départ ? Qu’est-ce qui vous a motivé à monter votre propre maison d’édition ? Comment avez-vous connu vos actuels collaborateurs ? Etait-ce un projet collectif ou une initiative de votre part ? Quels sont vos projets pour House Made of Dawn ? Et d’ailleurs, pourquoi ce nom ?
J’ai envoyé Chroniques de la fin d’un monde à une trentaine d’éditeurs papier auprès desquels je n’ai pas obtenu de réponse positive. Il fallait bien que je fasse quelque chose avec ce livre alors j’ai commencé à l’auto-publier sur Amazon. En quelques mois, j’en avais vendu 400. J’étais heureux ! Surtout que les gens l’aient lu, commenté, etc… Ca a été une véritable aubaine pour moi. Ca a offert une vie à ce livre qui dormait dans un tiroir.
Puis un ami m’a dit qu’il avait un livre 10 jours, 10 heures, 10 minutes et qu’il ne savait pas quoi en faire. J’étais en train d’écrire La brume dans la maison à ce moment-là. L’idée de la maison d’édition a germé à cette époque là. Nous avons fait le site, fait des appels à textes, communiqués. Etc… Mes collaborateurs sont des amis proches, tous fans de lecture et de littérature de genre. La plupart sont des musiciens avec lesquels j’ai joué dans la scène punk de Bordeaux, principalement. Il y a des spécialistes de l’informatique, des illustrateurs, une juriste, etc… La plupart d’entre eux forment le comité de lecture.
Aujourd’hui, nous recevons beaucoup de textes, on commence à parler de nous positivement et nous publions régulièrement. Nous sommes une petite structure avec peu de moyens mais nous avons une forte identité et nous comptons bien devenir une référence dans la SFFF dans les années qui viennent. Avec le bouche à oreille, des livres toujours de qualité et aussi un budget communication qui devrait augmenter d’ici peu.
Nous avons lancé une nouvelle collection il y a peu de temps, Les Courts Lettrages. Ce sont de courts textes vendus 1€. C’est assez porteur et on a de bons retours sur cette initiative.
Pour le nom, c’est le titre d’un livre que j’ai étudié à la Fac. Le premier prix Nobel de littérature native-american. Un livre confus, plein de non-dits et de “Stream of consciousness” qui exprime la détresse des indiens enfermés dans les réserves. Rien à voir avec la SF mais j’ai toujours adoré ce titre.
Maintenant une série de questions plus rapides… Avez-vous des sortes de rituels pour écrire ?
Le matin, très tôt, café et cigarettes.
Quelles sont vos plus grandes sources d’inspirations ?
La littérature de genre (horreur, SF, etc…) mais aussi les grands auteurs classiques américains et anglais que j’ai découverts pendant mes études littéraires, Mansfield, Kerouac, Norris, Faulkner, TS Eliot, etc…
Le cinéma aussi et puis les jeux vidéos qui est un art méprisé mais extrêmement riche pour développer l’imagination.
Quel est votre auteur classique préféré ? Et contemporain ?
En classique, je dirais Bradbury. Je l’adore. Il écrit de la poésie en prose.
En contemporain, j’ai beaucoup aimé le Hendel de Gardner et aussi The passage de Justin Cronin. Des milliards de tapis de cheveux aussi, m’a beaucoup marqué.
Le livre que vous emporteriez sur une île déserte ?
La maison des feuilles, de Danielewski. Un livre-labyrinthe à explorer sans fin. J’aurais tellement aimé écrire ce livre.
Le livre qui a marqué votre enfance ?
Les livres dont vous êtes le héros ! J’en ai lu des dizaines et des dizaines. Je n’ai lu que ça pendant des années.
Le livre ou l’auteur qui vous a donné envie de devenir écrivain ?
Philip k. Dick. Le recueil complet de ses nouvelles. Je me suis dit qu’écrire de courtes histoires aussi fascinantes serait une chouette occupation. Brussolo aussi a beaucoup marqué mon adolescence et m’a donné envie d’écrire mes premières nouvelles.
Un conseil pour les apprentis-écrivains ?
Persévérer. Au début, on est mauvais puis ça va mieux au fur et à mesure. Ne pas s’arrêter à une mauvaise critique, ça arrivera forcément. Accepter le fait que son style, son orthographe, son rythme, ses personnages sont perfectibles. L’écriture est un long processus, c’est comme un instrument de musique, cela demande des années. Si on est pas prêts à donner ces années, ça ne sert à rien.
Commencer par la nouvelle me parait indispensable, porter une histoire sur plus de 100 pages Word est un effort coûteux pour débuter.
Quelques mots sur votre livre peut-être en projet ?
J’ai commencé un livre lors du NanoWrimo dernier [NB de Cordélia : un challenge dont je parle dans cet article]. Je suis encore en train de le finir ! Cela parle d’une chasse à l’homme dans une nature hostile et mystérieuse. Il y a un peu de fin du monde aussi, je ne peux pas m’en empêcher ! Cela s’appelle simplement Montagnes pour l’instant mais ce n’est pas définitif. Il sortira chez House Made Of Dawn, mon éditeur préféré !
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Ce sera tout pour aujourd’hui ! J’espère que vous avez apprécié cet article qui m’a demandé beaucoup de travail et que vous aurez envie d’aller jeter un œil parmi les publications de cette petite maison d’éditions.
Je vous souhaite une très bonne journée ~
6 comments
Un chouette article, je suis intriguée par Chroniques de la fin du monde et sa fameuse fin. Je lirai probablement ça pendant les vacances si j’arrive à me faire au numérique (mais ça finira bien par arriver)… En tout cas, je te souhaite une bonne continuation sur ton blog, je passe souvent et je l’aime bien, on y fait de bonnes découvertes !
Oui il faut lire ce livre! Et tu verras, on passe vite au numérique x) Il y a des liseuses très bien qui ont un rendu réellement « livres ». Et puis ça n’empêche pas de continuer à lire sur papier ^^ Les deux s’accordent très bien !
Merci pour les compliments, c’est un plaisir !
des avis littéraires et une magnifique interview. Mais que demander de plus ?
Merci beaucoup, ça me fait plaisir ^^ Surtout qu’il m’a pris du temps cet article !
Ah, je suis contente que tu aies suivi mon conseil ! ^^
Ce que j’aime chez eux (outre leurs prix très cools) c’est qu’ils ont une vraie ligne éditoriale, une identité qui me plaît, une façon de sélectionner leurs bouquins qui me donne envie de leur faire confiance.
Trop souvent avec les « jeunes » éditeurs qui ne font que du numérique, j’ai un peu l’impression que « comme c’est du numérique, pas trop de risques financiers niveau investissement, du coup on peut publier tout ce qui nous tombe sous la main sans chercher à coller à une ligne éditoriale.
Alors que moi, j’aime les éditeurs/collections qui proposent un truc précis, pas un méli-mélo complètement au pif.
Bref, j’ai lu aussi 10 jours, 10 heures, 10 minutes, et ça a été une très chouette découverte aussi.
J’achèterai sûrement d’autres bouquins d’eux dès que j’aurais le temps de lire d’autres trucs que pour la fac. :D
Oui ! Pour le coup merci à toi ! (t’as vu, je t’ai même cité :P). Et tu as parfaitement raison, ce qui est bien c’est qu’ils ont le comportement d’une vraie maison d’édition, peu importe que ce soit du numérique. Et en plus ils tiennent des prix abordables pour quelque chose « d’immatériel » aussi j’espère qu’ils vont continuer et tenir sur la durée ! Je pense que je vais finir par tous les lire xD Il y en a pas beaucoup :3
Merci pour ton commentaire <3