Bonjour à tous et à toutes !
Les partiels sont plus ou moins terminés, je peux enfin reprendre mon blog. J’inaugure ce renouveau avec un nouvel article de conseils d’écriture. Cette fois, je m’attaque à l’écriture d’une manière très terre à terre avec les bonnes conditions pour écrire. Et par conditions, j’entends les conditions physiques et environnementales (comme ça fait sérieux…). Où écrire ? Quand ? Comment ? Combien de temps ? Nous avons tous nos petites habitudes, nos petits rituels et je vous propose aujourd’hui de les décortiquer tous ensemble. Parce qu’on écrit pas forcément n’importe où et n’importe quand. L’écriture (d’un roman, d’une nouvelle, d’un poème…) est une activité qui demande un minimum de concentration et qui requière toute notre attention (ou du moins une majeure partie).
Comme d’habitude, je vais décortiquer chaque condition petit à petit, point par point. A la fin, vous serez bien évidemment à laisser votre avis sur tout ce que j’aurais pu dire et à partager vos petits rituels personnels pour écrire. Et peut-être que si vous n’avez aucun rituel et que vous l’avez jamais fait attention à votre environnement lorsque vous écrivez, cela vous donnera envie d’y faire davantage attention à l’avenir. Je pense que la ritualisation d’une activité peut être une bonne chose dans le sens où elle permet de dire à son cerveau « maintenant tu vas écrire, toutes les conditions sont réunies, et tu n’iras pas errer sur tumblr pour chercher des gifs d’Erika Linder« . Le problème est que cela peut conduire à un blocage, autrement dit dès qu’on n’est plus dans ces conditions précises, on n’arrivera pas à écrire. Ça peut être un problème. Mais rituel ou pas, il est important de réunir les bonnes conditions pour ne pas se disperser, ne pas se laisser distraire et ne pas passer 3 heures sur 20 lignes parce qu’on avait une conversation skype avec une copine à côté et/ou le tumblr d’Erika Linder ouvert en onglet. Comment ça qui est Erika Linder ?
Quelles sont les bonnes conditions pour écrire ?
1. Le support et l’outil
A mon avis, le choix du matériel est primordial. Ecrivez-vous à la main ou à l’ordinateur ? Pour ma part, j’ai pris l’habitude d’écrire à l’ordinateur, si bien que j’ai vraiment du mal quand je dois repasser sur papier. Je n’aime pas ne pas pouvoir évaluer mon nombre de mots (je reviendrai là-dessus avec le point n°6), ne pas pouvoir effacer proprement, revenir sur les phrases précédents sans avoir besoin de mettre des flèches partout. Lorsque j’écris à la main, la feuille est bourrée de ratures, de notes, de flèches… Bref, c’est illisible.Par ailleurs, je suis maintenant une grosse accro au logiciel Scrivener qui a révolutionné ma vie d’écrivain. Il faudrait que je fasse un article dédié à ce logiciel. En gros, il permet d’avoir tous les chapitres, tous les brouillons, toutes les notes, toutes les fiches perso, les cartes, les screenshoot de wikipédia, bref TOUT sur un même document et merveilleusement bien organisé dans des petits dossiers avec des jolies icônes. Je ne peux que vous le conseiller et vous encourager à vous renseigner à son sujet et comme je suis gentille, je vous ai trouvé un lien qui va bien, il suffit de cliquer sur l’icône :
Lorsque je me retrouve à écrire à la main – parce que je n’ai pas toujours mon ordinateur sur moi – j’aime écrire sur de jolis carnets. J’ai une collection incroyable de carnets et je pense que beaucoup sont dans ce cas, non ? Pour ma part, je préfère les réserver à des notes, à des plans, des idées en vrac plutôt qu’à du texte. Parce qu’après, il faut tout recopier à l’ordinateur et ça me gonfle. Mais quand j’écris sur carnet, j’aime avoir mon stylo-plume, pour que la mine glisse correctement sur le papier. Et accessoirement pour pouvoir effacer en cas de besoin. Ou alors au crayon à papier, j’aime bien le crissement du crayon sur une page. Il y a quelque chose de très authentique dans l’écriture à la main, je trouve que le geste en lui-même est très beau, mais je trouve ça aussi très frustrant. J’ai atteint une vitesse d’écriture au clavier que je ne peux clairement pas égaler à la main par exemple.
A la main ou à l’ordi, au bic ou à la plume, l’essentiel est d’être à l’aise avec son matériel. Si vous passez la moitié de votre temps à pester contre votre stylo qui ne fonctionne pas ou à chercher les lettres sur le clavier, vous allez vite vous énerver et vous n’arriverez pas à vous concentrer sur ce que vous écrivez.
2. Le lieu
Personnellement, je sais que je peux écrire un peu partout. Évidemment, j’écris le plus souvent quand je suis dans ma chambre. J’y suis au calme, peinarde, mais j’ai tendance à me disperser. Je trouve toujours le moyen de regarder une série, de lire autre chose, et au final mon histoire n’avance pas. Je suis relativement productive dans des lieux comme les cafés et salons de thé, les bibliothèques ou même dans les amphi à l’université entre deux cours. Quand je peux difficilement faire autre chose, en somme. Il y avait une période où je m’étais fait une sorte de rituel, j’allais dans le café en bas de chez moi avec mon ordi, je commandais un chocolat chaud et j’écrivais pendant deux heures. J’étais très productive dans ces moments-là. Si je pouvais me permettre de faire ça tout le temps, ça serait vraiment cool. Mais pour ça, il faut être riche…
3. L’heure
Écrire pendant la journée, le matin, le soir ou la nuit ? Souvent, c’est un peu par la force des choses, je l’admets : quand on a le temps. Mais si vous pouviez choisir, disons si vous étiez en vacances prolongées, quelle période de la journée choisiriez-vous. Personnellement, j’aime écrire la nuit. Certes, si je veux écrire dans un café comme je l’ai dit ci-dessus, c’est forcément pendant la journée, mais quand j’écris chez moi, c’est souvent la nuit. Parce que la nuit, tout est silencieux. Il n’y a personne pour faire vibrer mon téléphone portable, pour me parler sur Facebook, sur Skype ou pour faire sonner mon alerte mail. A deux heures du matin, je sais que je ne serai pas dérangée. J’ai vraiment besoin d’être à 100% dans mon histoire, ma nouvelle ou mon roman, sinon je vais avancer à 100 mots à l’heure et je vais finir par jeter l’éponge.
4. La condition physique
L’écriture, c’est comme le sport ! Si tu n’es pas en bonne condition physique, c’est pas vraiment la peine de te donner du mal. Quand on est trop fatigué, il est évident que nos textes sont bourrés de fautes, plein de phrases incohérentes et le travail à faire derrière est monstrueux. Certains diront que l’alcool donne de bonnes idées. Personnellement quand je suis un peu ivre, ce n’est pas la peine d’essayer de me mettre devant mon ordi, je sais que ça va être un massacre. Après pourquoi pas écrire des textes complètement WTF, il y en a qui aiment, mais je suis d’avis que pour faire du bon travail, il faut être sobre.
Être bien dans ses vêtements est aussi une condition essentielle. Je sais que si je porte mon slim en fin de journée alors qu’il me serre de partout, je ne vais pas pouvoir me concentrer. Rien de mieux que le bon vieux pyjama bien moche pour écrire ! Il faut pouvoir être à l’aise et ne pas avoir l’esprit ailleurs. Personnellement, je ne suis jamais aussi productive qu’après une bonne douche pour me réveiller, dans ma grosse robe de chambre et avec rien d’autres que de la théine dans le sang.
5. L’ambiance
Quand je parle d’ambiance, ça rejoint un peu tout ce que j’ai pu écrire plus haut. J’aime l’ambiance d’un café, avec tous ces inconnus autour de moi qui créent un brouhaha dont je me coupe complètement pour écrire. Ou le silence de ma chambre vers trois heures du matin. Certains écrivent en musique, d’autres ne supportent pas le moindre bruit autre que celui de leur clavier. J’aime bien avoir de la musique quand j’écris, mais il faut trouver la bonne musique d’ambiance, quelque chose qui corresponde à l’ambiance du récit, sinon ça n’a pas de sens. Et il faut qu’il n’y ait pas de paroles en français, sinon j’écoute les paroles au lieu d’écrire. J’ai la « chance » de ne pas parler couramment anglais, je ne suis donc absolument pas gênée par les chansons anglaises quand j’écris, mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Le mieux, ça reste la B.O. de films à mon avis.
Après il m’est aussi arrivé d’écrire en même temps que je regardais une série ou une émission débile. Ce n’est pas ce que je recommande, mais c’est vrai que j’aime avoir un bruit de fond. Le plus souvent je finis par m’en couper complètement et c’est comme s’il n’existait pas, mais disons que c’est une habitude. Pour avoir participé à Ia soirée d’ouverture du NaNo 2013 à Paris, je peux vous dire que quasiment tout le monde avait ses écouteurs ou son casque sur les oreilles. J’aime bien écrire à plusieurs, je veux dire être plusieurs à écrire dans un même lieu, je trouve ça motivant et réconfortant. En plus, on peut faire des mini-courses à celui qui écrira le plus ou des choses comme ça pour créer une dynamique et se motiver les uns les autres. Pour le coup, on peut vraiment parler d’ambiance, même si c’est une ambiance très studieuse.
6. Les objectifs
Je pense qu’il est important de savoir où on va. Que ce soit dans la vie ou sur le papier. Rien de mieux que d’avoir un objectif clair et précis pour se stimuler. Car bien évidemment avec un objectif, on aura tendance à vouloir l’atteindre (ou même le dépasser !) alors que si on se dit « je verrais bien », on a une fâcheuse tendance à glander. Soyons honnête, la procrastination est le mal de notre siècle. Personnellement, j’aime me donner un nombre de mots (ou caractères, de lignes ou de pages selon la manière dont vous comptez) comme objectif. De cette manière, je sais que je n’ai pas le droit de m’arrêter avant de l’avoir atteint. Ce qui peut aussi fonctionner c’est le temps limité. Par exemple vous vous donnez une demi-heure et à la fin, vous arrêtez tout et vous regardez votre production. Et vous renchainez sur une autre demi-heure (après une petite pause, voire le point suivant) et vous pourrez comparer vos résultats pour savoir si vous avez été plus ou moins productifs.
Et si vous êtes des kamikazes, vous pouvez utiliser un outil vraiment très vicieux. Le Write or Die. Vous rentrez un objectif en nombre de mots, un temps limité et vous écrivez. Après il y a différents réglages. Vous pouvez décider de mettre une sonnerie bien chiante si vous n’écrivez pas assez vite, ou la version soft avec juste un clignotement du fond. Et si vous êtes des gros malades, vous pouvez choisir le mode où si vous n’écrivez pas assez vite… votre texte s’efface au fur et à mesure. Non, je ne plaisante pas, le texte s’efface pour de vrai et vous êtes donc obligés d’écrire pour le conserver. Il paraît que c’est très efficace. Personnellement, c’est typiquement le genre de choses qui va me bloquer, mais je comprends que certains apprécient cette méthode de maso.
Après, vous pouvez avoir des objectifs plus flous. Par exemple « je finis le chapitre 14 » ou « j’écris jusqu’à ce que Truc embrasse Machine ». C’est à vous de voir. Mais je vous encourage vraiment à vous donner des objectifs, sinon c’est le meilleur moyen pour vous de vous disperser.
7. Les pauses
Tout être vivant ressent le besoin de se reposer. Cela dépend des personnes bien sûr, mais je sais que je ne peux pas passer plus de trois heures assise devant mon ordinateur. J’ai besoin, comme tout le monde, de faire des pauses, qu’elles soient plus ou moins longues. Et de manger aussi. Thé et petits gâteaux secs, tel est mon carburant la nuit quand j’écris. La pizza aussi, ça marche pas mal. Ne riez pas, c’est très important la bouffe !
Parfois, je m’accorde un petit moment entre deux sessions d’écriture pour me regarder une petite série. Pour rester concentré et productif, ces moments de creux sont essentiels. Je n’ai jamais été aussi productive que lors des sessions du NaNo où on faisait : un quart d’heure on écrit comme des malades, un quart d’heure on parle, on boit et on mange, un quart d’heure on écrit comme des malades, etc… Je me reposais autant que j’écrivais, et pourtant ce sont des moments où j’ai parfois réussi à atteindre les 600 mots/quart d’heure. Sachant que normalement je mets une demi-heure à les aligner. Significatif, non ?
Je vous encourage donc à faire des pauses, à les organiser de façon claire et précise. Notez les horaires sur un post-it et arrêtez-vous à la minute même. Peu importe si vous êtes en plein milieu d’une phrase ou pas ! Et reprenez de la même manière, peu importe si vous n’avez pas fini votre part de pizza. Vous verrez, ça marche vraiment et ça booste la productivité. Notamment parce que pendant la pause, on a le temps de réfléchir à ce qu’on va écrire durant la prochaine session.
Voilà, selon moi, ce sur quoi l’auteur, l’écrivain, doit réfléchir avant même d’écrire le moindre mot. Il n’est jamais mauvais de prendre quelques minutes de réflexion afin de comprendre la manière dont on fonctionne. En étudiant mieux les conditions dans lesquelles vous écrivez d’ordinaire et en faisant des comparaisons, vous pourrez savoir dans quelles conditions vous écrivez le mieux, le plus vite, etc. Bref, vous pourrez maximiser votre productivité. Je sais que ça a l’air un peu commercial dit comme ça, mais dans le sens où l’écriture prend un temps fou et que nos journées ne contiennent que 24h, il est parfois bon d’optimiser au maximum le peu de temps à notre disposition. Il serait stupide de perdre les deux heures que vous vous accordez pour écrire à cause de mauvaises conditions.
Et vous ?
Que pensez-vous de tout ça ? Avez-vous besoin d’être dans certaines conditions spécifiques pour écrire ? Préférez-vous écrire la nuit ou le jour ? Avec ou sans musique ? Avez-vous des petits rituels ? Êtes-vous un fan du Write or Die ? N’hésitez pas à nous faire part (nous, moi et les autres lecteurs du blog !) votre expérience en commentaire ;)
Sur ce, je vous dis à très vite, j’espère pouvoir faire un autre article mercredi, et un autre en fin de semaine. Bref, je vais essayer de reprendre mon rythme de publication.
25 comments
j’écris sur pc chez moi dans le calme, j’écris plutôt le soir avant manger et j’écris sans chanson même étrangère, sans musique au calme, pour lire, je peux écouter une chanson ou musique et lire en même temps mais pour l’écriture impossible même musique, il me faut le silence pour réfléchir et choisir mes mots sinon je suis déconcentrée et je n’écris pas quand je suis fatiguée, oui je fais des pauses, je ne me fixe pas d’objectifs car j’écris en majorité des nouvelles et je n’aime pas les contraintes étant flemmarde et bordélique et ça me va comme ça en plus que j’écris en freestyle sans plan ^^
Merci pour tes très nombreux commentaires ! c’était très intéressant de lire ton expérience :)
En fait, moi j’ai vraiment aucun problème pour écrire le tout c’est ma technique, quand j’écris un roman, j’écris et je ne pose que la question de ce que je vais écrire si j’ai un doute, autrement j’y vais j’ecris ce qui me passe par la tête, et le scénario, l’intrigue et tout ça vient tout seul, tu apprends à le créer en l’écrivant, pas besoin de se poser les questions de rituel, pour ma part mon seul rituel pour écrire c’est d’écrire, je peux écrire ou je veux parce que je veux tout d’abord écrire.
Mais il est vrai qu’être aux plus proches de la nature ça m’aide, j’ai un bureau en bois près d’un étang et sous un arbre et meme proche d’un nid de frelons alors je me fais parfois déranger mais ça ne change strictement rien, quand on aime son roman, il suffit d’écouter ce qu’on veut qu’il se passe la tout de suite après ces lignes qu’on a déjà écrites pour que la suite sorte naturellement de nous même.
J’ai l’impression de pouvoir écrire un livre rien qu’en transmettant ce que je ressens. Ce n’est rien d’autre que ça, en tout cas pour de la fantaisie, si l’on veut faire de la philo ou autre je recommande la marche, et d’avoir un carnet pour noter les idées et avoir le temps qu’elle murisse, mais tout est question d’entraînement, c’est pour ça qu’à mon avis trop de pause c’est mauvais, faut parfois se confronter aux vrais problèmes pour que ça n’en soit plus par la suite.
Bonne vie à vous !
Merci pour ce conseil précieux !
Pour écrire, j’aime bien me mettre de la musique (un peu fantasy ou qui font penser à séries fantastiques). Je me plonge dedans et ça aide beaucoup. Par contre, en terme d’écriture, je commence souvent sur papier. Je n’aime pas trop passer directement passer à l’ordinateur car je me sens un peu perdue si tout n’est pas écrit sur papier pour préparer. Je sais que sur ordinateur, je vais être vite dispersée. Une fois mes personnages crées, je créai un dossier sur ma clé USB et je le range par personnage, Word et je recopie tout ce que j’ai écris. Et si besoin, je modifie. Et j’aime bien avoir des bonbons ou quelque chose à boire à côté de moi ! Sinon, ça me stress.
Merci encore Cordélia pour tes conseils !
Une autre technique que la musique pour se concentrer, c’est les sons d’ambiance. Personnellement, j’ai plusieurs disques d’ambiances sonores naturelles (la forêt, les cigales, les vagues…), c’est beaucoup moins répétitif que ce qu’on peut trouver gratuitement sur internet. Si je veux me concentrer sur une ambiance qui n’est pas dans mes disques, j’utilise aussi http://www.ambient-mixer.com/ , qui contient énormément d’ambiances prédéfinies, et qui permet également de créer les nôtres. Je l’utilise pour ajouter de l’ambiance lors de mes parties de jeu de rôle, mais visiblement y’a beaucoup d’écrivains en herbe qui l’utilisent (et d’insomniaques).
La technique des pauses rappelle celle du podomoro (où le temps de cycle/pause est un peu différent, et censé être scientifique). On m’en vante les mérites, mais personnellement je n’ai jamais essayé, j’ai vraiment peur d’être sortie brutalement du flow pour une pause et de ne pas parvenir à y retourner. Par contre, en cas de difficulté à se concentrer, je pense en effet qu’il ne faut pas hésiter à s’octroyer des pauses régulièrement.
Ce qui me fait rire (en retard par rapport à la date de l’article), c’est de t’imaginer écrire cet article. As tu mis 3h ou 15 min? Etais-tu en pyjama ou en slim? Avec Write or Die?
Ahahahaa.
L’écriture est un domaine assez difficile. Moi je sais que depuis le collège je ne peux pas bosser, faire un exercice, réviser, ou autre sans musique sur les oreilles. Ca me fait comme le serpent dans le livre de la jungle. Au bout d’un moment je ne fais même plus attention à la musique mais ça me permet d’être bien concentré et de ne pas faire attention aux choses environnantes. Dans le silence, je gobe toujours les mouches.
Alors que pour écrire une véritable histoire. La musique? Olalala! Impossible, car là c’est pas apprendre bêtement ou taper du texte ou faire un exercice de maths… C’est vraiment se concentrer et réfléchir à tous les détails que nous même soyons les seuls à connaitre…
Comme quoi c’est assez complexe.
Merci pour ce joli article.
Youpiiii! Enfin quelqu’un qui écrit la nuit… Rien ne vaut la B-O de Pulp Fiction (si on écrit une fiction/fanfiction d’action) ou la B-O du Seigneur des Anneaux (si c’est plutôt fantasy) avec des Oreos et de l’Ice Tea. Ou de l’Oasis, c’est trop booon l’Oasis. Ou même avec du Nutella… Je crois que je prend 1 kilo par 1000 mots chaque nuit.
Ces temps-ci, j’adore écrire un roman young adult avec plein d’explosions (un peu comme dans Rambo…) et des morts (un peu comme dans The Walking Dead… Sauf que les morts ne sont pas zombies.)
Sinon, j’ai juste besoin d’un lit. Avec une housse de couette dans les tons clairs (pyscopaaaathe) et des affiches plein les murs. Après, j’aime bien le train. J’adore regarder les gens autour de moi, c’est très inspirant…
Sinon, pour le Write or Die, je n’ai pas de tendance maso… Donc non, merci.
Voili voilou, bisous (hey, ça rime!)
Ah ça fait plaisir ! Non pas de l’Oasis, c’est trop sucré pour moi x)
Mais effectivement souvent on grossit quand on écrit… ou alors on oublie de manger.
Je n’écris pas de mon lit par contre, c’est un coup à l’endormir x)
Bonne journée ^^
Je veux une horloge Pizza O.O
Ah enfin quelqu’un qui la remarque mon horloge xD
Chouette cet article ! Moi aussi j’écris à l’ordinateur, je suis tellement habituée que j’ai du mal avec un papier et un crayon, j’ai l’impression que ce n’est pas naturel. Par contre, j’ai remarqué qu’en cas de blocage, ça peut me débloquer de changer radicalement mes petites habitudes. Par exemple, me mettre à écrire à la main. Sinon, en terme d’organisation, j’ai un énorme agenda sur lequel je note toutes mes tâches de la journée, que ce soit pour l’écriture ou un projet professionnel (je bosse en freelance) et quand j’ai fini une tâche, je la barre au stylo. C’est tout bête mais ça me pousse à avancer. Je note pour Scrivener et Write or die, que je ne connaissais pas. J’utiliserai sans doute le premier, merci pour la découverte :) .
Merci ^^
On a tous nos petites habitudes hein ;)
J’ai l’impression que les personnes qui écrivent à la main sont de plus en plus rares.
Et moi aussi j’ai un carnet pour noter mes tâches de la journée o/
De rien ^^
Hu hu, voilà un article très exhaustif, je ne m’étais jamais posé la question… Pourtant j’ai bien mes habitudes.
Je préfère écrire sur mon ordi dans ma chambre, quand il n’y a personne à la maison (parce qu’on me dérange tout le temps, les aléas de la vie de famille…) ou avec de la musique au casque pour m’isoler dans ma bulle.
J’ai été très productif, j’écrivais de façon compulsive plusieurs heures d’affilées en oubliant de manger et en me shootant au café, en journée ou le soir voire la nuit, maintenant ça m’a passé et je suis plus souvent en mode escargot. 500 mots en une soirée ne sont pas inhabituels, même si je peux pondre 2000 en une heure si c’est une nouvelle et que j’ai une idée qui me motive. Je n’utilise qu’un traitement de texte basique.
Le concept du write or die me fait juste frémir d’horreur… Je ne peux pas envisager d’écrire sous la contrainte (sauf mon testament si on me met un flingue sur la tempe mais c’est une autre histoire).
Je n’écris jamais sur papier, c’est trop lent et je n’aime pas recopier. Mais j’ai toujours de quoi noter une phrase badass ou une idée. Au crayon, uniquement, parce que je gribouille sur le même carnet.
Pour ce qui est d’écrire sous influence éthylique, j’ai tenté une ou deux fois et ça donne des choses… intéressantes. Mais non, on n’écrira pas un roman comme ça, de toute évidence. XD
Mais oui, tu as tes petits habitudes de pépé !
*évite les tomates*
Franchement tu es du genre super productif, tu m’impressionnes souvent x) Enfin c’est aussi parce que tu arrives à te focaliser sur un seul truc et à pas le lâcher. Bref t’es trop fort x)
Et oui je sais ce que ça donne l’écriture bourré avec toi xDDDDD
Hello,
J’attends toujours avec beaucoup d’impatience tes articles de conseils et je les dévore à chaque fois. En général, j’y trouve de quoi m’améliorer ou alors, comme c’est le cas maintenant, je me retrouve dedans.
Je suis moi aussi une très grande adepte de l’écriture de nuit. Pour plusieurs raisons: la première étant que c’est le moment où j’ai le temps (tout simplement^^), la deuxième parce que c’est calme (on est bien d’accord là-dessus) et la troisième… Ben tout simplement parce que je savais que j’avais très peu de chances de tomber sur papa ou maman qui me demandait si me révisions avançaient ou la voisine du troisième qui vient me demander de réviser un chapitre de biochimie avec elle. C’est bête, mais pendant longtemps, j’ai très mal assumé le fait que j’écrivais, donc il ne fallait pas que quelqu’un sache, en particulier quand j’écrivais pendant ma première année de médecine. Ah la la, ce qu’on est susceptible au jugement des autres parfois…
Mais bon, j’écris aussi pendant la journée.
Pour ma part, j’ai un truc qui marche très bien pour le fond sonore parce que je parle de mieux en mieux l’anglais: les chansons en breton ou gaélique. Je suis assurée de n’absolument rien comprendre, ce qui me va très bien. Je choisis mes musiques en fonction des passages que je veux écrire et de mon humeur et je fais tourner. Souvent, je fais une playlist.
Mes pauses se résument en général à quelque chose de moins fun que toi et qui prend l’esprit: mes révisions de médecine. J’ai un partiel par mois, autrement dit, je suis tout le temps en train de bosser. Du coup, je ne sais pas trop au final si l’écriture est une pause durant mes révisions de partiels ou si les révisions de partiels sont une pause dans l’écriture… Bonne question^^ Mais pour moi, ça a tendance à plutôt bien fonctionner. Je suis dans le milieu de ma promotion en terme de résultats universitaires et j’avance doucement mon roman. Pour l’instant, j’en suis à la construction du monde où se déroule l’histoire, et à celle des personnages (d’ailleurs, il faudrait que tu finisses les articles sur ce sujet, je crois que tu avais prévu d’en faire d’autres non?) Je me fixe comme objectif d’avoir une base vraiment solide de plan, d’intrigues, de monde et de personnages pour participer au Nano de juillet. Normalement, si tout se passe bien, je devrais ne pas être trop surbookée à cette période de l’année.
Concernant la bouffe, pour moi, c’est le riz. Le bol de riz tout simple avec de la sauce soja. Je mange ça comme une friandise, parfois je rajoute des poivrons ou des oignons, je cuisine et mange pendant une petite demi-heure. Mine de rien, ça fait une bonne coupure^^
Je ne connaissais pas du tout ce logiciel. Pour l’instant, j’utilisais tout simplement word avec mon système fétiche et complètement maniaque de classement par dossier avec des fiches pour chaque personnage, ma chronologie de mon monde perdu, plus quelques cartes pour pouvoir dessiner et qui sont à côté. Je n’utilise pas de carnets, pour la simple et bonne raison que j’en ai déjà pas mal remplis de schémas pour mes études et qu’avec mon ordinateur et mes bouquins, je suis littéralement chargée comme une mule. Tu me diras, ce n’est certainement pas un petit carnet qui va changer quelque chose mais je suis tellement maniaque du rangement et du classement qu’il me faudrait un carnet par personnage, un pour l’intrigue, etc… Au quotidien, vite ingérable donc. J’ai la chance d’avoir une bonne mémoire, ce qui fait que quand j’ai une idée que je compte réutiliser, je la stocke dans un coin jusqu’à la prochaine séance d’écriture. Ce qui fait que la première demi-heure est consacrée au recrachage direct de toutes les idées que j’ai eu depuis la dernière séance.
Pour les vêtements, je suis d’accord avec toi. Le pyjama moche, c’est le bien^^ Quand on l’a trouvé, on ne peut plus s’en défaire^^
A bientôt pour un prochain article (ou autre^^)
Bises,
Ginevra
Toi aussi tu as écrit un roman :D
Mais c’est trop cool de savoir comment vous écrivez et tout o/
Effectivement ça doit pas être super évident de trouver du temps pour écrire en médecine, mais c’est bien parce que tu as l’air d’avoir trouvé ton rythme de manière à faire ce que tu veux et bref c’est cool ^^
par contre ça me fait rire que tu manges du riz avec de la sauce soja xD Même si j’aime ça, c’est pas ce à quoi je pense en premier quand j’ai faim !
Et sinon peut-être que tu devrais réfléchir à Scrivener, enfin je ferai un article là-dessus… plus tard x) Mais tu as l’air d’être bien organisée vu comment tu parles ^^ Moi c’est vrai que je préfère prendre des notes sur papier, ça me motive, mais c’est perso.
A la prochaine en tout cas, ça me fait plaisir de recevoir tes commentaires !
J’écris plutôt comme cet auteur : http://enmodeecriture.canalblog.com/archives/2014/05/04/29777779.html
D’accord j’irai jeter un œil ^^
Ah, chouette article, bien utile ^^
Pour Scrivener, je tiens à souligner un point hyper important : il ne faut surtout pas faire confiance à la sauvegarde automatique, ni à la sauvegarde tout court (ctrl+s). La seule sauvegarde à peu près fiable sur Scrivener, c’est l’outil « capture d’écran » du logiciel, et il vaut mieux toujours copier le texte ailleurs. Pourquoi ? Parce que malgré toutes mes précautions d’écriveuse qui fait ctrl+s à chaque pause dans l’écriture, j’ai déjà perdu un texte de 8K pour toujours, et un chapitre de 3K que j’avais heureusement copié ailleurs… Alors que j’avais vraiment bien sauvegardé et éteint. Du coup, je préfère faire passer l’info pour que tu sois prudente ! J’adore toujours autant le logiciel, mais je fais nettement plus gaffe à sauvegarder mes textes ailleurs et j’utilise les captures d’écran.
La technique de l’écriture en quarts d’heure avec le repos, etc, c’est vraiment quelque chose qui me fait halluciner ^^ Je suis incapable de me lancer et de produire quelque chose en si peu de temps. Ma technique, c’est de m’installer de façon confortable avec mon ordi, avec des boules quiès dans un silence total, et d’écrire pendant deux à trois heures. C’est une habitude qui me vient de ma formation en traduction, quand je traduis je m’y prends de cette façon, sauf que comme le contenu ne sort pas à 100% de ma tête, je peux le faire six heures d’affilée avant d’avoir besoin de manger ou de me lever. Aussi, je ne prends pas vraiment de réserves avec moi pour écrire, si je lâche mon clavier pour tenir de la nourriture, je ne suis pas en train d’écrire, ça me casse le rythme, et il me faut quinze minutes pour m’y remettre.
Comme alternative au mode « total boules quiès », le bruit ambiant d’un café (en l’occurrence, de la cafète du restau U, parce que j’ai pas les moyens pour me payer des boissons tout le temps non plus) marche plutôt bien, mais il y a toujours le risque qu’un bavard super bruyant vienne s’installer juste à côté, et là, c’est la fin.
Le coup de l’objectif, c’est pas mal quand on ne sait pas quoi écrire, ça force à se lancer. Pour le camp Nano d’avril, j’avais pour objectif de finir au moins un de mes deux romans, et j’y suis arrivée ! Pourtant, le plan de la fin était encore flou dans ma tête, et le dernier chapitre n’avait vraiment pas envie de se laisser boucler, mais j’ai fini par m’en sortir. Maintenant, j’attends la fin des partiels pour reprendre ce premier jet qui est absolument dégueulasse ^^
Mais c’est que tu m’as écrit un roman xD
Je n’ai encore jamais eu de problème avec Scrivener et tu me fais peur x) Non en vrai j’ai l’habitude de stocker aussi mes textes sur un forum perso en caché donc normalement j’ai pas de problème comme ça, mais je ferai attention à l’avenir, sait-on jamais…
On a vraiment pas la même méthode x) C’est typiquement le genre de méthode avec laquelle je finis par buller parce que j’en ai plein la tête.
Mais la méthode NaNo par contre… y a que ça de vrai !
Du coup tu as fini celui que j’avais lu avec le mec en Corée ?
Nope, j’ai fini Make up your Mind ^^ Mais il est tout beurk, alors quand mes partiels seront derrière moi (vraisemblablement, fin juin, rattrapages compris) je le reprendrai pour lui refaire une beauté, et je terminerai celui que tu as lu en juillet, pour la première fois depuis mes 18 ans je ne bosserai pas, le bonheur ! Pour la première fois, je ferai quelque chose de productif de mon été !
Bonjour
j’utilise également Scrivener et je n’ai pas de problème avec les enregistrements, du moins pour le moment. Pour ma part j’ai coché l’option « Sauvegarder à la fermeture du projet » et activer les « sauvegardes automatiques »
Je viens de voir qu’il y a une option « Sauvegarder à chaque enregistrement ». j’ai un peu de mal à comprendre le sens, ça veut dire qu’il ferait un backup quand on enregistre son travail ?
hum je ne comprends pas la différence non plus xD
Mdr le coup du pyjama moche… Bon, et grâce à toi et tes articles précédents, je sais qui est Erika, tout va bien :-)
J’aime bien tes conseils sur l’écriture, non seulement ils sont agréables à lire mais en plus à la portée de tout le monde -enfin sauf le 2h du mat’ pour moi, là c’est carrément no way…-
Un jour peut-être je sauterai le pas d’écrire autre chose que des petits poèmes :-)
Je pense que toutes les personnes qui me suivent finissent par savoir un jour où l’autre qui est Erika (aka l’amour de ma vie) x)
Je suis contente que mes conseils plaisent :D Bien sûr à adapter en fonction de chacun ;)
Un jour peut-être…
bonne soirée et merci pour ton commentaire ^^