Bonjour à tous et à toutes !
Aujourd’hui, je m’attache à une question sensible : comment choisir un livre, choisir le livre, choisir son livre. Ce livre qui nous donnera des frissons ou nous donnera la banane, ce livre qu’on ne lâchera pas avant de l’avoir terminé et tant pis s’il est une heure du matin, ce livre qu’on conseillera à ses amis. En bref, ce livre qu’on aimera.
En tant que grande lectrice (du moins je me considère comme telle), j’ai été souvent déçue par des livres que j’avais pu choisir. Résultat, c’est comme si j’avais perdu mon temps. J’ai même eu une période où je ne lisais pratiquement plus parce que j’avais l’impression que je ne trouverai rien qui me plairait. Parce que je lisais 3 pages, que ça m’ennuyait et j’envoyais aller valser le pauvre livre innocent dans un coin, allant jusqu’à le laisser prendre la poussière.
Comment être sûr qu’on va aimer un livre ? Comment ne pas faire d’erreurs ? Et comment ne pas passer bêtement à côté de la perle rare ? C’est triste, mais il n’y a pas de recette miracle. On peut difficilement savoir à l’avance, sinon ce serait trop simple ! Et mortellement ennuyant. Néanmoins, il y a quand même des petites méthodes pour évaluer le potentiel d’un livre. Attention, on n’est pas à une vache près, ce n’est pas une science exacte ! Mais il y a des choses rédhibitoires pour moi, d’autres qui au contraire vont me pousser à lire ou même acheter un livre plutôt qu’un autre.
Une chose en entraînant une autre, on peut aussi pousser la réflexion jusqu’à : comment promouvoir son livre, comment donner envie aux lecteurs égarés de jeter un œil à notre travail, ce genre de choses. En tant qu’auteur publié/diffusé sur internet (et nous sommes nombreux !), il faut apprendre à se démarquer, à faire sa promo si on n’a pas la chance d’avoir un éditeur pour le faire, etc. Ce n’est pas le sujet de mon article à proprement parler, mais si on réfléchit cinq secondes, on comprendra aisément que les deux sujets sont étroitement liés.
Guide personnel pour choisir un livre
J’insiste sur le personnel. Je fonctionne d’une certaine manière et je me doute bien que tout le monde ne fait pas comme moi. Je suis parfois du genre un peu butée et ce n’est pas pour rien que souvent, je préfère relire une 100e fois Le Seigneur des Anneaux plutôt que de me lancer dans l’inconnu. Je suis très frileuse en matière de livres. Et je n’aime pas dépenser mon argent sans être certaine d’être satisfaite. Parce qu’acheter un livre, ce n’est pas comme acheter une robe, on n’a pas forcément le droit de l’essayer avant de passer en caisse. Or, moi j’aime passer du temps dans les cabines d’essayage.
1. Le titre
Quand on cherche un livre dans un rayonnage de bibliothèque, ce qu’on voit en premier, c’est la tranche et donc le titre. Sauf si le livre a la chance d’être sur un petit présentoir bien évidemment. Néanmoins en règle générale, même si notre œil est attiré par l’illustration (cf. point suivant), on va avoir le réflexe de lire le titre. Personnellement, je trouve qu’il y a des titres qui font plus envie que d’autres, qui se démarquent et c’est parce que je me dis « tiens, il est sympa ce titre » que je vais poser mon doigt sur le livre pour le sortir de son rayonnage.
Là, ça dépend des goûts bien sûr. Mais moi, lectrice, si je lis « Demain », je n’ai absolument pas envie de regarder ce que c’est. Ça ne me dit rien « Demain ». Juste un mot, c’est creux, c’est pas sexy. Aucune chance pour que je sorte ce livre du rayonnage. Même chose avec « Un sentiment plus fort que la peur », mon cerveau va directement associer ça à « l’amour », forcément et donc je ne vais pas y toucher parce que je devine que c’est une romance. Or je n’aime pas les romances. Enfin, ça dépend lesquelles. Je n’aime pas non plus les titres trop précieux ou prout-prout-ma-chère comme : « la fleur dans en bouquet fane, et jamais ne renaît ». Ou quand il y a trop d’adjectifs et des mots en -ion utilisés rien que pour faire joli par exemple : « l’indélicate tentation » ou « sublime séduction ».
A contrario, en lisant « Le gardien du phare », je me dis que – peut-être – je vais avoir droit à l’histoire d’un gardien de phare (une simple supposition…), donc cela veut dire lieu isolé, homme solitaire, donc peut-être quelque chose d’angoissant et je vais vouloir en savoir plus. « L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea », ça aussi, forcément, ça me fait m’arrêter. Je pense qu’un titre doit être efficace et/ou évocateur et/ou accrocheur. Ce n’est pas évident et c’est vrai que souvent, c’est l’éditeur qui le choisit. Je reconnais que ce n’est pas évident de se démarquer, mais le lecteur reste lui-même et quand il parcourt les rayonnages des yeux, il lit souvent juste les titres. Donc il faut y penser. Mais il y a autre chose qu’on voit sur la tranche d’un livre…
2. L’auteur
Le nom de l’auteur n’entre pas toujours en ligne de compte, mais il arrive qu’il ait de l’importance. Par exemple le titre « Demain » ne dit rien de bon, c’est sûr. Mais associé au nom – ô combien célèbre en librairie française – de « Guillaume Musso », les amateurs (de Musso) ne s’arrêteront certainement pas sur ce titre sans aucune originalité. Et les anti-Musso trouveront là un très bon prétexte pour ne pas toucher à ce livre. Personnellement, quand je trouve un auteur qui me plait, j’ai envie de lire ses autres livres parce que j’imagine bien que l’ambiance/la qualité/l’humour/autres sera au rendez-vous ! Ou du moins je l’espère. Car même chez les bons auteurs, il y a des livres qui nous plaisent plus que d’autres. J’ai beau adorer Werber, je trouve Les fourmis ennuyant. En tout cas, voilà la cruelle vérité : les auteurs déjà connus ont plus de chances d’attirer l’attention que les pauvres petits écrivains n’ayant pas encore percés et sans lectorat fidèle.
3. La couverture
Oui, c’est triste, mais je juge souvent un livre à sa couverture. Mais si vous prétendez n’y attacher jamais aucune importance et je ne vous croirai pas. Parce que le visuel, ça compte beaucoup, c’est la première chose qu’on voit. Si ce n’est pas beau ou kitsch ou tout simplement laid, je n’ai pas envie d’acheter ou de lire. A la limite je préfère une couverture toute blanche avec juste le titre en couleur ou en noir (ou l’inverse), quelque chose d’ultra sobre. Comme ça, je n’ai aucun a priori et je sais qu’il va me falloir plus d’informations pour juger le livre et décider de le choisir ou non. Par ailleurs, l’illustration en dit souvent long sur le sujet et l’ambiance qu’on va retrouver entre les pages. Par exemple…
Never. Je déteste les romans à l’eau de rose comme ça et tout de suite en voyant la couverture, je sais qu’il y a de fortes chances pour que ça dégouline de bons sentiments. Peut-être fais-je une énorme erreur ! Mais c’est ainsi, je vais éliminer ce livre d’office. Personnellement, je vais être davantage attirée par une couverture comme celle-ci :
Là, on voit que c’est réalisé par un graphiste, c’est plutôt cool, ça fait envie… Mon œil est heureux face à cette couverture et je vais peut-être être motivée pour retourner le livre et – attention – lire le résumé.
4. Le résumé
Si le livre a passé les 3 étapes précédents avec succès, je vais daigner jeter un œil à la quatrième de couverture et donc lire le résumé. Là encore, il faut que ce soit court (comme tout résumé), mais efficace. J’ai besoin d’être intriguée ou de savoir exactement à quoi m’attendre. Un extrait du roman ? Pourquoi pas, mais alors il ne faut pas que ce soit complètement sorti de son contexte et que cela ne veuille rien dire pour le lecteur qui n’a pas encore lu le livre. Il n’y a rien de plus dur que de faire un bon résumé selon moi, personnellement je galère quand je me retrouve à en écrire. Mais encore une fois, je préfère personnellement la simplicité à une extravagance prétentieuse. Je veux savoir à quel genre littéraire j’ai affaire (romance, SF, fantasy, histoire de vie…) et dans quelle ambiance va se dérouler l’histoire. Malheureusement, on ne peut pas toujours se fier au résumé… j’ai lu trop de livres dont le résumé avec l’air fort sympathique mais qui se sont révélés être tout ce qu’il y a de plus ennuyants…
5. L’éditeur
Je pense que l’éditeur a un rôle important dans la tête du lecteur. Mais seulement s’il connait l’éditeur en question. Sinon bien sûr, ça ne sert à rien. Cela fonctionne surtout avec les petites maisons d’édition avec une ligne éditoriale constante et fixe. Parce que « Gallimard » ne dit pas grand chose sur un livre… Alors que par exemple la petite maison d’édition House Made Of Dawn (dont j’avais fait l’interview de l’éditeur et auteur Renaud Ehrengard il y a quelques temps) est un indice pour moi. Je sais quelle est leur ligne éditoriale, leur fonctionnement et je sais que je peux piocher sans trop me poser de questions dans leur catalogue, j’y trouverai ce qui me plait à savoir : de la SF, du fantastique, du thriller. Même chose avec les éditions Flammèche : je vais trouver de la littérature de l’imaginaire avec de l’urban Fantasy, du fantastique, etc, en fonction de leurs collections. Je conseillerai aux lecteurs de faire davantage attention aux maisons d’éditions qui ont publiés les livres qu’ils ont aimés (sauf si c’est des grosses maisons usines) : jeter un œil au reste du catalogue est peut-être une bonne idée !
6. La première page
Pour ma part, je prends rarement la peine de lire la ou les premières pages d’un roman avant de l’acheter. Peut-être le devrais-je ? Cela m’aurait évité parfois bien des déceptions… Je pense notamment à un livre – dont je ne me rappelle même plus le nom – qui était extrêmement mal écrit alors qu’il avait un titre cool, une illustration alléchante et un résumé tout ce qu’il y avait de plus vendeur. Est-ce que vous lisez les premières pages, vous, avant d’acheter ou d’emprunter un livre ? Est-ce que cela vous évite les mauvaises surprises ? Ou est-ce qu’au contraire, ça ne sert pas à grand chose. Il m’est arrivé de mettre un bon quart de roman avant de rentrer dans une histoire donc si je n’avais fait que lire la première page, j’aurais reposé le roman sur l’étagère sans chercher plus loin. Et ça aurait été bien dommage.
Je me tue à expliquer plus ou moins simplement depuis des dizaines de lignes les mécanismes naturels qui se mettent en place dans la tête d’un lecteur en recherche de lecture. C’est un peu triste quand on y pense, parce que si un livre n’a pas une couverture ultra sexy, un titre racoleur, un résumé en béton ou autre chose du même style, il a peu de chances d’être tiré de son étagère. Heureusement, il existe une dernière manière de choisir un livre, et pas des moindres car c’est à mon avis, la plus importante et la plus efficace : les conseils d’autrui.
7. Les conseils
A) les amis
Mes meilleurs conseillers en matière de livres, ce sont mes amis. En général s’ils sont mes amis, c’est parce qu’on a un certain nombre de points communs dont parfois nos goûts littéraires. Je sais très bien que si untel va me conseiller un livre, il y a de fortes chances pour que je l’adore. De la même manière, j’ai des amis que je connais assez bien pour savoir que s’ils ont aimé un livre, je vais le détester et vice et versa. C’est l’avantage de connaître la personne qui nous conseille, on peut juger de la qualité de ses conseils. Alors que Louloute34 qui commente sur Amazon « Les perles d’été » en disant que c’est le livre de l’année, je ne sais absolument pas si je dois ou non l’écouter…
B) le libraire
J’adore quand un libraire (un vrai libraire, pas le mec qui tient la maison de la presse du village) met des petits mots sur certains livres pour expliquer pourquoi il l’a aimé et à qui il le recommande. Pas plus tard qu’il y a deux semaines, j’étais en train de fouiller à la librairie Les mots à la bouche dans le Marais et j’avais choisi deux romans en me fiant presque uniquement aux bons conseils du libraire. Le résultat ? J’ai adoré les deux. Ce qui est encore mieux, c’est de pouvoir discuter avec le libraire, parler de ses goûts en matière de littérature de manière à ce qu’il sorte de ses rayons différents livres en nous les résumant et en nous expliquant pourquoi c’est susceptible de nous plaire. Le contact humain, ça a quand même du bon, vous ne trouvez pas ?
C) la presse
Je n’y accorde qu’une attention mineure, mais j’imagine que ce n’est pas le cas de tout le monde. Dans la presse, que ce soit généraliste, féminine ou autre, il y a souvent une petite colonne pour des livres « coups de cœur de la rédaction » ou quelque chose du genre. Parfois, on peut y trouver des titres intéressants. Ça a dû m’arriver deux ou trois fois de choisir un livre sur les conseils d’un ou d’une journaliste. Mais il faut dire que je ne lis que très peu la presse, donc forcément, ça réduit mon champ des possibles en la matière. Mais peut-être que vous, vous êtes abonnés à un tas de magasines et que vous êtes friands de leurs conseils ?
D) les commentateurs (internet)
Si on achète ses livres sur des plateformes type Fnac ou Amazon ou même les sites internet de petites maisons d’éditions non distribuées en librairie, les commentaires des autres peuvent être utiles. Personnellement, je n’y fais pas spécialement attention. C’est vrai, je ne sais rien de ces gens qui commentent. Peut-être n’ont-ils tout simplement pas les mêmes goûts que moi ? Mais autant si les éloges en commentaires n’ont pas grande influence sur mon choix, si tout le monde descend un livre … je vais réfléchir à deux fois avant de me le procurer.
E) les blogs littéraires !
Last but not least, les blogs littéraires. Comment les oublier ? Je fais même partie de ces personnes qui se permettent de donner des conseils sur la toile. Je suis un certain nombre de blogs littéraires et je commence à connaître les goûts de certains blogueurs. De la même manière que je connais les goûts de mes amis, je peux savoir si un livre a le potentiel de me plaire en fonction de la critique d’un blogueur et de qui est ce blogueur, quels livres il a aimé, quels livres il a détesté… Le problème, c’est la multitude des critiques et des blogs. On se retrouve très vite perdu. C’est pourquoi je sélectionne soigneusement les blogueurs que je suis, pour ne pas me retrouver noyer au milieu des conseils et avec un liste longue comme le bras de livres à lire. Mais la critique détaillée, c’est encore ce qu’il y a de mieux pour donner envie (ou pas !) de se plonger dans un livre.
Voilà donc tous les critères qui entrent en ligne de compte lorsque je me décide à choisir un livre. C’est compliqué, n’est-ce pas ? Au final, vous aurez compris que ce qui m’importe le plus : ce sont les conseils des autres, notamment des lecteurs qui ont souvent les mêmes goûts que moi. Trop souvent j’ai eu droit à 1/ titre sympa 1/ auteur inconnu donc pas de jugement préalable 3/ illustration cool 4/ résumé accrocheur 5/ éditeur banal 6/ première page correcte et… ennui mortel. Le bilan de mes lectures de mars est un bon exemple, il compte deux livres qui m’ont déçue parce que je n’avais pas pris de conseils avant de me rendre en bibliothèque. Alors parfois oui, on peut tomber par hasard sur une perle rare, mais j’ai l’impression que c’est quand même assez rare. Ou alors suis-je simplement une lectrice trop exigeante ?
Et vous ? Comment faites-vous pour choisir vos livres ? Ça vous arrive d’être mortellement déçu par un livre qui vous avait semblé prometteur en magasin ou en bibliothèque et de regretté d’avoir perdu votre temps ? N’hésitez pas à partager votre propre expérience en la matière !
Bonne journée à tous et à toutes, je vous dis : à très vite !
33 comments
Salut! Je viens de lire ton article, même s’il date il est très intéressant, pour ma part, c’est très rare de n’avoir pas aimé ma lecture, je choisi en fonction de la couverture et du titre principalement + les premières ligne du texte (sauf si je connais la maison d’édition) j’ai tendance a partir a l’aveuglette et évité de lire les 4eme de couverture car un jours, je les lu, et ça m’a gâché tout mon plaisir de lectures…. Si je regarde les avis sur internet c’est souvent seulement les point négatif du livre, au moins je sais si c’est point vont aussi me gèné ou non.
Et au contraire, tout les livre proposé par de tierce personne m’ont déplu voir ne m’attire pas du tout.
Je préfère partir dans l’inconnu, si l’auteur que je lis a écrit plusieurs livre, il est rare que je les lise tous car 1 bon livre ne signifie pas 10 bon livre et que du faite, on sera déçu.
J’attend d’un livre qu’il me transporte vers un ailleurs, loin du train train quotidien. Mais je pense que chaque livre a une période pour être lu et que c’est ça qui fait que oui ou non on va l’apprécier, j’avais commencé un roman il y a quelque année, je l’avais abandonner, mais il n’y a pas longtemps j’ai fait le tri et les resortis, bah j’ai pas était déçu, au final il était génial pourtant la première fois je n’est pas du tout aimé les premières pages ! C’est fou.
Je dirais que le meilleurs moyens de choisir un livre c’est surtout ce qu’on ressent quand on le voit en premier couverture + titre puis après les autres petit détail si on est pas assez convaincu, la maison d’édition (pour pas ce trompé de genre), l’auteur (connu ou non), le résumé et ou les avis
J’adore !
J’adore cet article qui est très complet et témoigne d’une vraie recherche.
Le blog entier a un ton plaisant, on s’y promène joyeusement avec les licornes, mais j’ai un vrai coup de coeur pour cet article.
Je me réfère souvent à mes amis pour mes lectures, que ce soit de la fiction ou du développement perso.
Salut cordela
merci pour ton article, si je suis arrive sur cette page c est que je ne sais comment choisir un livre. Donc je ne lis plus mais ca me manque. Les seules fois ou j ai vraiment aime un livre sont les fois ou on me les a conseilles. Malheureusement pas facile de croiser ma bibliothequaire ou d entendre a la radio une critique qui me tente. Ca fait plus d un an que je n ai pas lu a cause de cela. Existe t il un site ou blog qui pourrait nous aider a choisir un livre en fonction des livres que l on a vraiment aime ? Perso je recommande tres vivement : LA HORDE DU CONTREVENT et UNE FEMME FUYANT L ANNONCE. Maintenant, je pars a la decouverte de votre blog en attente d une repose.
Merci
Bonjour Cordélia,
Sur le conseil d’un ami j’ai lu « l’Abyssin » de Jean-Christophe Ruffin. Ensuite j’ai presque lu tous ses livres. J’aime beaucoup de cet auteur que je ne connaissais pas.
Maintenant quelle lecture choisir ?
Dans votre excellent article vous parler de site internet où se fait le partage des goûts littéraires. Lequel pourriez-vous me conseiller.
Merci de votre réponse et de ne pas diffuser mon adresse mail.
Cordialement – Patricia
Je découvre ce très bon article tardivement.
Si je procède à peu de choses prêt à la même sélection, deux cas de figure me font griller toutes ce étapes (sauf cas extrême du type de la couverture trop typée romance).
Comme j écoute énormément la radio, les interviews d auteur me guident. Si l auteur parle passionnément de son livre, si il ou elle me séduit par sa voix, son discours, son humour…. Je fonce bien souvent.
L autre cas, cela s apparente à l ami, c est si un auteur que j apprécie déclare aimer tel ou tel livre….je résiste rarement.
Merci pour cet article précis et agréable à lire!
Je n’achète presque pas de livres, je les emprunte surtout à la bibliothèque municipale. Après, si ça m’a vraiment plu, j’achète. Sinon, la couverture, ça compte mais pas trop pour moi. C’est surtout le titre, le résumé, l’auteur, l’époque où ça se passe (car je suis une grande fan d’historique).
Salut!
J’ai adore votre article, il est rare de trouver ce genre de conseils sur internet surtout aussi detaile que votre ecrit et je peux dire qu’il ma bien aider dans mes recherches.
Merci
Salut!
J’ai un argument pour faire sauter l’étape de la couverture : tu as vu la couverture de la dernière édition de la planète des singes (Pierre Boulle) ?
Elle est atroce (elle me donne des envies d’autodafée, c’est dire!). Et pourtant, le roman est juste génial.
Heureusement qu’on ne juge pas tous les livres sur leur couverture :P
Vraiment intéressant, comme article ^^
Pour ma part, je suis une lectrice qui ne prend pas de risque, et pour choisir mes nouvelles lectures, j’avance en crabe : quand j’ai trouvé un auteur qui me plaît, je lis tous ses livres, puis une fois le stock épuisé, j’essaie de mettre la main sur quelque chose de similaire au niveau du genre. Pour éviter les déceptions trop cuisantes, j’évite de mettre 15€ dans un livre, la dernière fois que j’ai pris ce risque, c’était pour un roman coréen des éditions De Crescenzo dont je savais que la qualité suivrait (en plus, j’avais déjà rencontré l’auteur et parcouru un autre de ses romans).
Moi aussi je fonctionne à la couverture, mais depuis un an j’ai décidé de moins snober les couvertures qui me semblent atroces, parce que j’ai failli snober les romans de Patricia Briggs à cause de ça. La couverture du premier tome de Mercy Thompson m’a donné des sueurs froides quand je l’ai découverte, mais sur les excellents conseils de quelques personnes, je l’ai quand même acheté, et c’était une de mes meilleures décisions de l’année. Du coup aujourd’hui quand j’ai le réflexe de reculer devant une couverture, je me reprends et j’essaie d’aller un peu plus loin.
Et exactement comme la première commentatrice, quand j’étais petite, j’ai retardé un bon moment ma première lecture de Harry Potter, tellement je trouvais la couverture française hideuse. Je les trouve toujours assez vilaines, d’ailleurs.
Sinon, pour que j’écoute les conseils des gens en matière de romans, il faut vraiment qu’on me répète longtemps que tel ou tel livre est vraiment bon pour que je me décide à y jeter un coup d’œil. Une amie m’a conseillé une série pendant presque un an avant que je finisse par tenter le coup, et là, catastrophe, le premier tome était vraiment, vraiment naze. Mais comme elle avait l’air à fond sur la série, j’ai poussé plus loin, et à partir du 3e tome ça devient vraiment très bien ; je ne comprends pas comment le début de la série a pu être édité, et traduit, mais au moins la suite se défend pas mal, finalement.
Marchi :)
Que de livres pas lus parce que la couverture était moche hein ? x) c’est triste quand on y pense, mais c’est dur de passer au-delà de l’a priori de la couverture ^^
Moi la couverture du premier HP ne m’avait pas spécialement dérangée, même si c’est vrai que… elle est pas très glamour. Je les aime pas trop, les anglaises sont mieux !
Bref <3
Hello, Je m’y retrouve, dans cette « méthode » (sauf le point 5, j’avoues que l’éditeur jusqu’à il y a peu n’était pas un critère de choix ) mais perso, il y a un petit truc en plus de tout cela qui joue en faveur (ou non) d’un livre. C’est … l’odeur ! Oui, je sais cela est un peu bizarre, c’est un TIC que j’ai remarqué à cause de ma fille et maintenant mon petit bout de choux de 4 ans qui est atteint du même syndrome ;) . Essayez pour voir ;) (ou plutôt sentir )
L’odeur ? x) Non mais je comprends, les livres ont parfois des odeurs, j’aime aussi beaucoup sentir les livres neufs ou les vieux livres. Je vois que je ne suis pas la seule ;)
Merci !
Je lis principalement mes auteurs préférés et les livres qu’on me prête.
J’achète rarement au pif, la seule fois que je l’ai fait c’était Kafka sur le rivage de Murakami, et je l’ai pris parce que le titre me disait vaguement quelque chose et que la couverture était jolie. Après, comme ça m’a plu, j’ai acheté d’autres livres du même auteur.
Pour choisir un livre en bibliothèque j’ai une méthode un peu spéciale : je pioche un titre qui me plait, puis je lis le résumé et je feuillette. Je ne lis pas seulement la première page, mais je parcours en diagonale quelques pages du milieu (pas vers la fin pour pas trop me spoiler, quand même). Juste pour voir si le style me plait et avoir une idée d’ensemble. C’est un peu comme si on me l’avait recommandé au final, mais en me racontant des trucs au hasard. ^^
ça me fait penser que je l’ai toujours pas lu Kalfka. Alors que je l’ai acheté en plus, il est dans ma bibliothèque *comme beaucoup de livres en fait*
Par auteur en général ça fonctionne bien ^^
Kiss <3
Je prête attention au titre et au résumé.
bises
http://www.creetavie.net
Comme beaucoup d’entre nous c’est certain :D
Merci ^^
Hey !
Quel article sympa ! J’ai pas beaucoup de façons de choisir un livre, perso. Soit j’entre dans la librairie et il me saute aux yeux par le titre et j’me dis « hop, allez, on verra bien » (j’avais fait ça pour La Septième Vague que j’avais adoré), soit je reste pendant des heures et c’est la beauté du livre (la couverture mais pas que), du titre et surtout les premières pages que je lis toujours toujours quand je prends le temps.
Je vais rarement chercher les conseils, que ce soit sur les blogs ou du libraire lui-même, et si conseils je prends, ce sera plutôt les petites phrases d’autres auteurs connus ou de magasines en quatrième de couverture. Genre Robin Hobb qui commente le Nom du Vent ou G.R.R Martin qui commente les Aventuriers de la Mer.
La couverture voui c’est important, notamment c’est la photo que tu as choisi comme couv de l’article qui a fait que j’ai choisi celui-là plutôt qu’un autre : la bibliothèque de Trinity College, c’est plutôt stylé !
Brayffe joli article sur un joli sujet :).
je vois oui, c’est vrai que ça joue aussi les petits bandeaux avec des gens connus :D
Et ravie que la photo soit vendeuse alors, je sais dorénavant que je dois soigner mes photos de couv !
Merci pour ton commentaire ^^
Bonjour, super Article Miss!
Premier commentaire ici, je me permet de te poser une question sur les les séries de livres basé sur un univers donné dont l’auteur peut être ou est différent à chaque publications, je pense par exemple à l’univers étendue de Star Wars, le monde de Warcraft, le mythe de Cthuluh, l’univers Warhammer etc…
Cet univers ne passe t’il pas au dessus de tout autres considérations sur le choix d’un livre?L’appréhension de la déception est à mon avis (si peu intéressant soit il xD) est toujours bien moindre que la force de la curiosité.
D’ailleurs as tu des univers que tu affectionnes particulièrement?
L’exemple serait plus parlant sur les Comics (mais je m’y connais moins).
Bonne journée Miss.
Gwen
Hey ^^
Oui bien sûr, c’est un peu à part. Mais là ça rejoint le côté auteur/éditeur. De la même manière qu’on peut lire les autres bouquins de Tolkien sur l’univers du SDA ^^
ça n’a pas grand chose à voir avec le choix simple d’un livre au milieu de centaines d’autres chez le libraire ou à la bibliothèque ;)
Merci ^ ^
J’ai une relation hyper complexe avec les livres. C’est dure de me faire trouver un livre qui me plait vraiment. J’ai un nombre incalculable de livre même pas terminé.
À chaque an, au salon du livre, je m’achète un livre au hasard. Juste comme ça. Sinon, j’y vais au feeling selon le titre, l’auteur, le résumé, bref, selon l’humeur du jour. Mais attention! Quand trop de personne me dise « Allez, lis-le c’est supeeeer!!! » ou que je vois tous le monde en lire un dans le métro, je vais refuser. Juste par esprit de contradiction. Je dois le choisir par moi-même. Ce qui fait que je n’ai jamais lu des trucs que tout le monde à déjà lu (style le Seigneur des anneaux…)
Mais bon, peu importe, je préfère les bandes dessinées :-D
Eh bah c’est malin ça xD Tu dois louper pas mal de livres en fonctionnant comme ça :D
Mais bon, je peux aussi comprendre ^^
La BD c’est bien aussi :D
J’ai beaucoup aimé ton article, c’est vrai que choisir son livre n’est pas toujours une chose facile !
Pour moi ce qui entre en premier c’est la couverture, j’achète souvent mes livres parce que leur couverture m’attire ! Si c’est trop gnangnan, trop suspect, trop sobre, ça ne risquera pas d’attirer mon regard et le livre restera donc bien sagement dans son étagère !
J’adore ta manière d’écrire, on ne s’ennuie pas avec toi, et tes longs pavés se lisent plus vite que le décollage d’une fusée !
Tendresse et baisers sucrés
http://berengereinwonderland.blogspot.fr/
Eh oui beaucoup trop de choix se jouent sur la couverture malheureusement ! Alors qu’il y a des livres très bien avec des couvertures moins attrayantes @_@ c’est pour ça que les conseils c’est ce qu’il y a de mieux selon moi :D
Merci beaucoup en tout cas, ça me fait très plaisir d’avoir ce genre de retours ^^
Bonjour,
Alors, comme je choisi un livre. Déjà j’achète peu de livre je vais à la bibliothèque, comme ça j’ai le droit de me tromper. Quand je rentre dans la bibliothèque je fonce vers le rayon nouveautés, je regarde les couv, le nom de l’auteur, puis lit le résumé, si sa me plait je le prend. Si il y a pas assez de bouquins qui me plaisent dans les nouveautés, je joue à « 1,2,3 se serra toi » dans les rayons, parce que j’ai souvent lu tout les bouquins de mes auteurs préférés de la biblio.
Part contre j’ai comme principe de ne pas abandonner un livre avant au moins la moitié. Et j’ai eu raison pour le dernier que j’ai lu c’était « Quelques fois j’ai comme une grande idée », Ken Kesey. Au début il me paraissait mou et emmêlé, mais il est vite devenu passionnant.
Il y a un proverbe anglais qui dit » Don’t judge a book by this cover »
Oui c’est très pratique la bibliothèque pour ça parce qu’on s’en fiche si on se trompe et qu’on ramène le livre le lendemain ^^ Je fais aussi du plouf plouf de temps en temps, mais bon je trouve rarement des perles. Et je lis la plupart du temps jusqu’au bout, ne serait-ce que par principe ou en espérant avoir un retournement de situation… Ce n’est malheureusement pas toujours le cas @_@
Merci pour le commentaire en tout cas ^^
Bonjour.
Ma démarche me semble un peu différente.
Je sélectionne d’abord le genre du livre que je veut lire.
Les livres étant généralement rangés dans des rayons par genre, cela simplifie le choix.
Ensuite je regarde l’auteur si je vois un auteur qui me plait, je regarde ensuite le titre, après si j’ai un trou de mémoire et que j’ai un doute sur le fait de l’avoir lu ou pas- surtout pour les auteurs anglo-saxon- je regarde le titre original.
Troisième étape, le résumé.
Parfois il me donne envie de lire le livre et parfois non.
Le résumé est surtout important quand il s’agit d’un auteur que je ne connais pas.
Si le résumé me tente, je lis le premier paragraphe.
Tout me plait ? je l’achète !
Oui c’est vrai que c’est bien de savoir un peu ce qu’on veut lire pour sélectionner les rayons ! Mais parfois, les rayons sont grands @_@
Merci pour ce commentaire ^^
Merci pour ce bel article très complet :) . Il résume bien le processus (plus ou moins conscient) qui nous fait craquer pour un livre en librairie : attrait pour le nom, la couverture, le résumé … Hélas, il m’est souvent arrivé d’être déçue quand je fonctionne au feeling. Notamment si c’est le choix de la couverture qui me guide. J’ai déjà trouvé très moyens des livres à la couverture superbe, et inversement. En général, je me fie donc plus aux avis de mes proches ou des critiques aperçues sur des sites ou blogs. D’ailleurs, quand je n’aime pas du tout un livre qui m’a été chaudement recommandé, je suis hyper déçue et je peux réagir de manière excessive (la dernière fois, c’était une critique lue sur un blog, et j’ai déboursé 15 € pour un livre que j’ai trouvé très mauvais. Depuis je ne me fie plus à son avis (je sais, c’est un peu bête !).
Merci à toi pour le commentaire !
Moi aussi je suis déçue avec le feeling de temps en temps… et c’est pour ça que je préfère avoir des avis !
Par contre tu as raison, quand on aime pas un livre qui a été chaudement recommandé… ça refroidit un peu xD
C’est hyper complet tout ça ! Moi je juge vraiment sur la couverture si elle est nulle je n’y toucherais pas.
D’ailleurs pour l’anecdote, c’est ce qui pm’est arrivé avec les Harry Potter, j’ai mis beaucoup de temps avant de les commencer parce que la couv’ n’était pas à mon goût . . . la preuve que quand on est petit on est un peu idiot !
Merci, ça m’a pris du temps alors x)
je vois que je ne suis pas la seule à juger sur la couverture, je pense que c’est un réflexe tout ce qu’il y a de plus bête ^^’