Bonjour à tous et à toutes !
Aujourd’hui je reviens vers vous dans ma tenue d’écrivain amateur pour vous parler d’un sujet qui fâche : arrêter d’écrire. Je dois avouer que je ne me rendais pas bien compte de tout ce que cela impliquait avant que cela m’arrive, d’arrêter d’écrire. Cela fait maintenant près de quatre mois que je n’ai pas réellement écrit. Bien sûr, j’ai écrit des articles de blog, j’ai écrit des disserts pour la fac, j’ai même écrit quelques lignes de fiction ça et là. Mais pour moi, tout ça ce n’est pas écrire. Dans mon esprit, écrire c’est pouvoir m’installer à mon ordinateur pendant plusieurs heures et noircir plusieurs pages, tous les jours, c’est avoir tout dans la tête, y penser constamment, profiter de chaque moment pour avancer et ne faire que parler de ça 24/24.
Résultat, je me suis dit que je pouvais écrire un article sur ça : arrêter d’écrire. Parce qu’il y a la panne d’inspiration (dont j’avais parlé dans un précédent article) et il y a l’arrêt, le vrai. Ça ne veut pas dire qu’on ne reprendra jamais, mais on sait que ce n’est pas une panne comme les autres. La machine fonctionne très bien, mais elle ne veut pas fonctionner. Si vous aussi, vous avez traversé des périodes où vous avez totalement arrêté d’écrire, n’hésitez pas à partager votre expérience de tout ça (surtout si vous avez repris après !).
1. Manque d’inspiration ?
Selon moi, la première cause de l’arrêt, cela peut être un manque d’inspiration ponctuel. Quand on a écrit énormément pendant des années, on peut finir par être à court d’idées. Cela arrive à tout le monde. Résultat on se retrouve devant la fameuse page blanche et il peut être difficile de dépasser cette épreuve. Surtout quand on n’est vraiment pas du tout habitué à bloquer de cette manière. Quand vous avez écrit pendant des années comme vous respiriez, se retrouver incapable d’aligner trois lignes parce qu’on a l’esprit totalement vide, c’est extrêmement perturbant.
Le risque de ce manque d’inspiration, c’est d’avoir envie de baisser les bras. On se dit que de toute manière, on n’y arrive plus, que ça ne sert à rien alors autant faire autre chose plutôt que de se morfondre pendant des heures. Petit à petit, sans qu’on s’en rende compte, les mois passent et on se retrouve un an plus tard, sans avoir rien écrit. Et là, c’est le gros bad.
Pour ma part, ce n’était pas l’inspiration qui manquait au début. J’ai plutôt perdu l’inspiration au fur et à mesure que les jours passaient et que je n’écrivais plus.
2. Esprit surchargé ?
C’est quoi le pire : ne pas d’inspiration… ou avoir trop d’inspiration ? Parfois, avoir trop d’idées peut devenir très handicapant. On se disperse, on écrit tout et n’importe quoi sans trop réfléchir, sans parvenir à se concentrer sur quoi que ce soit. Ou pire, on n’arrive pas du tout à écrire parce qu’on ne sait pas par où commencer, qu’on pense qu’on y arrivera jamais parce que le projet est trop gros pour nous.
Je pense que c’est bien le blocage qui est le plus facile à dépasser. J’ai eu des périodes comme ça, avec trop d’idées, ça me bloquait. Mais il m’a suffi de poser grossièrement toutes mes idées sur le papier et de prendre des décisions sur ce que j’allais écrire à l’instant T, si bien que mon arrêt ne s’est pas éternisé plus de deux mois.
3. Disparition de l’envie ?
Il y a ce moment où tout simplement : on n’a plus envie. C’est bête, mais c’est comme ça. Après avoir beaucoup écrit, après avoir raconté plein d’histoires, on peut arriver à saturation et avoir besoin de faire autre chose pour ne pas devenir dingue. Se forcer, cela peut être nécessaire quand on a envie d’écrire mais qu’on n’y arrive pas ou qu’on ne trouve pas la motivation. Mais quand on a même plus envie de raconter des histoires, ça ne sert à rien de se forcer et de se faire une montagne de tout ça. Tant pis, il faut faire autre chose. J’ai tendance à penser que si on est vraiment fait pour être écrivain, même si on faut une pause, on y reviendra toujours.
En réalité, il y a un peu de ça dans ma pause. Après avoir terminé la rédaction du bouquin sur lequel je bossais depuis un an, après y avoir mis tout mon cœur, j’ai l’impression de n’avoir plus rien à dire. De n’avoir plus envie d’ajouter quoi que ce soit. Je n’ai pas envie d’écrire, ça ne me manque pas spécialement. Je n’ai plus envie, aujourd’hui, de passer mon temps enfermée pour écrire toute seule. Je préfère sortir, m’investir dans des associations, voir du monde. Je sais que ça me reviendra, qu’un jour je reprendrais l’écriture. Peut-être demain, peut-être dans un an ? Je n’en sais rien, je ne me mets pas la pression.
4. Mauvaise habitude ?
C’est là que ça devient compliqué de se remettre à écrire. Je pense qu’écrire, c’est une habitude. Si on arrête pendant une longue période, on finit par s’habituer à ne plus écrire et résultat, on ne s’y remet pas. Ou on essaye de se remettre en selle, mais on voit que ce n’est plus comme avant, on a du mal à aligner les mots et on met environ trois heures pour écrire 500 mots. Résultat, c’est démoralisant et on n’a pas envie de recommencer.
Il est extrêmement difficile de sortir de cet engrenage et de reprendre l’habitude de l’écriture. Je pense qu’il faut un challenge bien violent comme le NaNoWrimo ou le projet Ray Bradbury. Il faut s’y replonger à corps perdu pour oublier qu’on écrit mal et qu’on a la capacité d’imagination d’une moule à force d’inactivité rédactionnelle.
5. Véritable volonté ?
Pour finir, il y a des gens qui décident volontairement d’arrêter d’écrire. Parce qu’ils n’ont plus le temps, parce qu’ils ne veulent plus prendre le temps, parce qu’ils ont décidé de se concentrer sur autre chose. Cette décision peut être mêlée aux points déjà évoqués ci-dessus, tout totalement indépendante. Il peut y avoir eu un point de départ, un blocage, et l’écrivain peut avoir décidé de ne pas de forcer et d’utiliser son énergie pour autre chose. Ou alors, il remet de l’ordre dans ses priorités et malheureusement l’écriture n’en fait plus partie.
Il y a des moments dans la vie où on ne peut plus écrire, où on ne veut plus écrire. Des études prenantes, l’arrivée d’un enfant, un tour du monde, que sais-je ! Ce n’est pas grave. On a le droit d’arrêter d’écrire et il ne faut pas culpabiliser !
Pour ma part, je crois que j’ai pris la décision de mettre mes écrits en pause. Je n’ai pas le temps et je ne veux pas prendre ce temps au détriment de mes autres activités. J’ai un roman à corriger accessoirement et je m’autorise d’écrire des petits morceaux de trucs ça et là, et surtout à réfléchir à un nouveau roman quand j’ai cinq minutes. Mais je n’écris pas, pas comme avant. Je reprendrais, c’est certain. Peut-être cet été, quand je ne serais pas en vacances (dure vie que celle d’un alternant…) mais que je ne serais plus à la fac ? On verra. En attendant, je m’active et je me rends utile. J’ai toute la vie pour écrire des romans.
Et vous ?
Avez-vous déjà arrêté d’écrire ? Pour quelles raisons ? Ça a duré combien de temps ? Avez-vous culpabilisé durant cette période ? Pensez-vous que les périodes d’arrêt sont inévitables ? Nécessaires ? Salutaires ? N’hésitez pas à parler de tout ça dans les commentaires !
26 comments
Mon fils est naît il y a presque 3 ans. Et un peu avant ça, j’ai arrêté d’écrire. Par moment, j’ai de l’inspiration, mais ça ne dure pas plus de quelques minutes. Ecrire me manque, énormément, mais je n’y arrive pas.
j’espère que ça te reviendra :)
En furetant sur Internet, voilà que je tombe sur cet article. Et que ça fait du bien de voir que je ne suis pas la seule dans ce cas! J’ai écrit 4 romans dont 3 édités en maison d’édition. Mais là, ça fait 6 mois que je n’ai pas vraiment écrit. J’ai rédigé plein de textes courts. J’ai les plans de mes 2 prochains romans qui sont faits. J’ai de la matière pour les 10 prochaines années. J’écris sur mon temps libre pq je bosse a temps complet. Je pourrais mettre ça sur le compte du manque de temps mais ce serait une excuse bidon. En réalité: j’ai la flemme. Mon dernier roman m’a brûlé une énorme quantité d’énergie et quand je l’ai enfin envoyé à mon éditeur, j’avais l’impression d’avoir terminé un marathon en rampant, la langue pendante. Depuis, j’ai la flemme de me remettre à écrire.
Sinon, je me laisse toujours quelques mois entre 2 romans. En gros jusqu’à ce que je ne supporte plus de me voir glander (pour ce qui concerne l’écriture, s’entend) et que là, l’histoire me donne des coups de pieds aux fesses en hurlant: « ça suffit! Tu vas te bouger et tu vas m’écrire maintenant! ». Donc je suppose que la traversée du désert après chaque roman est plutôt normale…
Je me souviens que… Oh, bon. Années 90. Un trou de dix ans, grosso modo. Bouché avec des brouillons qui n’allaient nulle part, des velléités molles, un manque de conviction, et aucun espoir de voir l’horizon s’éclaircir. Rien à faire. Traversée du désert sans escale, sans boussole, et avec une voile en lambeaux. Passons.
Et puis, d’un seul coup, tout se débloque. Je n’y croyais plus, je n’attendais plus rien, me me gardais mes petites histoires pour les rêveries au fond des soirs sous la couette, et vlan: l’appel de la plume, au clairon et à la grosse caisse. Les nouvelles s’enchaînent. Une novella. Un roman (très très raté) puis un second (écrit n’importe comment, mais mieux, à ce qu’on m’a dit).
Il manquait l’impulsion, le petit truc qui fait que, et en plus je ne sais même pas ce que c’est au juste, je ne vais pas me taper vingt ans de psy pour en avoir une idée, d’abord je serai sans doute mort avant. L’écriture ne croyait plus en moi, ou l’inverse. Peut-être qu’un jour d’ennui elle a décidé de revenir me grattouiller la paume, allez savoir.
Et là, oh, la seconde pause, plus modeste mais plus désagréable aussi. Je m’acharne sur un roman qui ne mérite pas de s’acharner dessus, ça doit être ça. Funeste obstination qui me détourne d’inspirations plus propices. Résultat, des confrontations prolongées avec des pages livides, quelques sursauts narratifs qui tournent court.
Ce roman, je lui fais quand même des infidélités, revenant parfois à la nouvelle pour susciter un peu de jalousie. Mais je sais qu’au fond il est mort, inachevable, toutefois dépeçable et réutilisable. Quatre ans de fichus, en tout cas. Que j’aurais pu mettre à profit, allez, en apprenant le coréen ou l’islandais.
Mais je sais en tout cas qu’à l’avenir si un roman décide de me faire de l’œil, il va se retrouver éconduit avant d’avoir compris ce qui se passe. Je ne suis pas fait pour le format long. Les deux premières tentatives n’étaient pas concluantes. C’était celle de trop. Il me reste à retourner à la nouvelle. Si elle se refuse, à la poésie. Si la poésie est rétive, eh bien…
c’est paradoxale, il faut savoir se mettre un petit coup de pied au cul, sans pour autant forcer et se bloquer encore plus, choisir c’est renoncer
Salut Cordelia,
Je lis ton article aujourd’hui (plus d’un an après sa publication, m’enfin mieux vaut tard que jamais :P) et en dépit de mon retard avéré, j’ai bien envie d’apporter de l’eau à ton moulin !
D’abord je voulais te dire que j’ai découvert ton blog il y a quelques temps et je le trouve super, tant graphiquement que dans le contenu.
Pour revenir à l’article, j’avais envie de laisser un com comme un petit témoignage positif parce que comme toi et toutes les personnes qui ont déjà commenté, je suis passionnée d’écriture. Je n’ai pas encore publié de roman mais j’écris depuis que j’ai l’âge de tenir un stylo et ça fait partie de moi. Sauf qu’entre les études, la famille, les amis et le copain, l’angoisse de la page blanche, le blocage et la culpabilité de ne pas écrire régulièrement, je connais bien ! Et puis un jour j’ai décidé que si je ne finissais pas mon roman et que je ne le proposais pas à l’édition, je m’en voudrai toute ma vie. Alors après avoir laissé traîné une fic fantasy initiée à l’adolescence pendant deeees années au fond de mon tiroir, je l’ai reprise en Décembre 2015, et j’ai tout remanié. Je travaille, donc je ne suis chez moi que pour la pause déj et le soir, ça m’a demandé de l’organisation mais résultat, depuis Juin, mon brouillon est bouclé ! Et je peux vous dire que ça a été un véritable tour de force d’arriver à y mettre un point final.
Le message que je voudrais faire passer ici c’est de ne surtout pas vous décourager ! La bonne méthode, même quand on a arrêté d’écrire depuis des mois, c’est de prendre le temps de se replonger dans son histoire et de la travailler (recherches, ou écriture), tous les jours. C’est vraiment ça le secret. Alors je ne dis pas que c’est facile, mais c’est en s’imposant un objectif quotidien (réalisable en fonction de votre emploi du temps) qu’on va retrouver et entretenir le goût d’écrire. Et surtout, AVANCER ! Si je ne m’étais pas imposée d’écrire tous les jours au moins un peu, mais vraiment comme une habitude, même si j’étais épuisée, que j’avais l’impression qu’aujourd’hui ça le ferait pas, peu importe, j’allumais mon ordi et j’avançais, j’avançais, j’avançais. Je n’étais pas toujours satisfaite de mon écrit, la phase de correction sert ensuite à peaufiner. Le but était vraiment d’avancer ma rédaction au lieu de rester au point mort. Et mathématiquement, ça finit par payer !
Aujourd’hui j’y suis. Il y a quelques mois, je regardais mon début de roman en biais, en me répétant que je n’y arriverais jamais. A la page 30, je ne voyais pas le bout du tunnel. Mais avec de l’organisation, un objectif et une vraie envie d’y arriver, j’ai fini par le boucler.
Si moi j’ai réussi, alors vous pouvez toutes y arriver ! Mais il faut, je pense, apprendre à le faire passer en priorité à certains moments, surtout quand on a peu de temps libre (plutôt que de regarder une série, on écrit. La série se sera pour après).
Voila mon eau ;)
Bon courage à toutes et à tous !
J’avoue que c’est un de mes cauchemars mais je ne pense pas que de plus écrire est une mauvaise habitude. A la base si on n’écrit plus du tout c’est que on n’a du mal à trouver l’inspiration. Mademoiselle Cordelia, je vous dis ça car il y a quelque temps où j’avais pas envie d’écrire et que ça faisait un mois que je n’avais pas écrit puis soudain j’ai retrouvé l’inspiration et en une heure j’ai écrit 4 page et demi et je n’ai pas eu du mal à reprendre. Aussi parfois j’ai trop d’inspiration donc je ne sais pas quoi choisir car si on prend le choix 1 on n’écrira pas la même chose que si on écrit le choix 2. Il y a des jours où j’ai pas envie d’écrire mais je me plonge dans mes pensées et je trouve l’inspiration pour écrire c’est tout et merci
Merci pour cet article très intéressant pour les jeunes écrivains.
La pause d’écriture, je suis en plein dedans. Pause ? est un euphémisme puisque ça fait près d’un an que j’ai pas aligné mes mots si on oublie un élan d’inspiration forcée durant ce laps de temps qui au final est vaine puisque forcée, donc mauvaise.
Manque de temps au début ( le travail surtout) manque de motivation par la suite puis manque d’inspiration : PAGE BLANCHE. J’ai les idées, j’ai le déroulement entier mais construire tout ça, ça ne sort plus ! C’est une horrible sensation de culpabilité quand on se promet de terminer ce livre; et plus le temps passe, plus la fin s’éloigne !
En attendant je la poste, dans l’espoir de retrouver l’envie. Ton blog panse un peu ce genre de plaie qui fractionne la couverture de ce livre, j’espère y arriver !
Merci à toi :)
J’ai exactement le même problème que toi et je l’ai encore aujourd’hui.
Il n’ y a pas vraiment de remède sauf se centrer ce nouveau (même avec une panne d’inspiration) sur ton roman. C’est là que quelques intrigues te ré apparaîtront. Et si tu n’es pas satisfaite, tu pourras toujours les rayer même si le sentiment d’insatisfaction, lui, est bien là.
L’autre chose qui me touche également est le fait de commencer un nouveau roman, trouver l’intrigue et vouloir refaire un tout nouveau roman, dans un autre lieu. C’est très frustrant car le roman actuel est bien loin d’être achevé. Cela te touche-t-il également.
En tout cas, le mieux que tu ais à faire, c’est faire le vide, te mettre à l’aise et te laisser guider par les sons, les bruits, les couleurs. C’est infaillible pour retrouver un peu d’inspi’ !
J’ai exactement vécu la même chose et je le vis encore ces jours-ci.
Cette sensation m’est fortement désagréable d’autant plus que je meure d’envie d’écrire la suite de mon chapitre. Mais panne sèche, soit rien ne me vient, soit je suis prise d’une flemme considérable or, surtout, je viens de changer de pc et je n’ai plus de logiciel d’écriture correct.
Es-tu toi aussi envahie par cette sensation de vouloir constamment te lancer dans l’écriture d’un tout nouveau roman ? C’est en tout cas ce qui me frappe et freine mon avancée assez régulièrement.
Bref, le mieux à faire est de prendre un peu de recul, réfléchir à ton intrigue et c’est comme ça que tu vas être submergée de nouvelles pensées et idées. Mais surtout dis toi que tu pourras toujours les modifier, il n’y a pas de mal à cela, c’est même une phase obligatoire même si cela nous remet en question.
Bon courage !
Oui et j’essaye de me lancer régulièrement x)
Enfin là j’ai réussi à écrire une petite nouvelle, c’est peut-être le début du renouveau !
Coucou !
Ahaha, je suis en plein dedans. Depuis la fin novembre, juste après le NaNoWriMo, je n’écris plus vraiment. Enfin, j’écris mes RP, j’écris mes articles de blog, mais ça s’arrête là. Je n’écris pas vraiment de roman, habituellement, mais plutôt des histoires courtes, qui font environs 1.500 mots chacune, des petits textes sur les choses de la vie, le monde, des sujets particuliers (l’amour, la rupture, une pièce blanche, le vide, la maladie, etc, vraiment de tout), mais, depuis octobre… Plus rien. Ça ne m’est jamais arrivé, avant. J’ai eu des phases où je savais écrire mes textes, mais pas mes RP, et puis ensuite la donne s’inversait pendant un temps, un mois ou deux. Ça ne durait jamais, ça revenait, et j’arrivais toujours à griffonner de petites choses sur le coin d’une page de cahier, en cours. Mais plus rien, cette fois. Niet, nada. Et c’est horrible, cette sensation. Je sais que les mots sont là, mais ils ne veulent pas sortir. Je sais que ça reviendra, aussi. Mais je ne sais pas combien de temps cela prendra. Et ça m’effraie un peu. Parce que l’écriture a toujours été un refuge, qui m’a empêché de faire bien des conneries. J’ai peur de ne pas savoir gérer, sans ça. Alors, j’attends, j’espère. J’essaie d’écrire, mais je n’y arrive pas. Alors je me réfugie dans le RP, parce que c’est bien là tout ce que je parviens à écrire.
Très frustrant, comme sensation, lorsque ça ne nous est jamais arrivé, en huit ans d’écriture intensive.
Haha bah ça fait plaisir de savoir que je ne suis pas toute seule xD
Il faut attendre, ça reviendra <3
Je me retrouve tellement dans ton article ! Il m’arrive d’avoir des grosses pannes et de ne plus écrire pendant des semaines, en revanche je n’ai jamais eu peur de perdre ma passion pour l’écriture.
Trop d’idées embrouillent les idées ! Maintenant je note tout, sur un carnet ou sur mon ordi, et c’est beaucoup moins organisé dans ma tête, depuis ! :D
Il est vital de s’aérer l’esprit une fois de temps en temps. De lâcher prise et de laisser le roman se construire naturellement dans un coin de notre cervelle. Quand une scène me bloque, je décompresse. Je sais que l’inspiration reviendra ;)
Bon, je dis ça mais… en ce moment je suis fainéante ! J’ai besoin d’un coup de pied aux fesses xD
À bientôt !
Haha je vais essayer de m’y remettre perso mais c’est dur !
Hmm, n’étant pas écrivaine à titre personnel j’imagine que ça ne me concerne pas complètement, mais je traverse moi aussi ma période de néant en matière de productions écrites, et plus je la laisse durer, plus je réalise que j’ai du mal à m’y remettre. Pourtant, ce n’est pas une démarche volontaire de ma part :/ Et en effet, j’ai un gros sentiment de culpabilité à ce sujet, parce que je sais que certains (même si peu nombreux j’imagine XD) attendent de pouvoir me lire.
Le truc le plus affreux, c’est que les idées et les mots flottent, il suffit que je sois allongée au calme, ou sous la douche, pour avoir ce qui ressemble à des envolées plus ou moins lyriques sur un sujet ou un autre. Et quand j’essaie de coucher tout ça sur papier (enfin, sur écran), les mots retombent lourdement et l’envolée lyrique devient une phrase pesante et sans intérêt aucun. Fichtre.
Quand j’ai écris mon article sur l’envol de mon personnage, je me suis rendue compte que c’était ce qui s’était passé, depuis que j’avais fini mon roman : j’ai arrêté d’écrire, depuis quelques mois. Je m’en suis rendue compte, j’suis tombée sur ton blog, et ça me fait cogiter, encore. C’est dur d’accepter ; il le faut sûrement, pour le bien de sa santé mentale, mais c’est dur. Ecrire est une partie de moi depuis que j’ai l’âge de tenir un stylo dans mes mains et de former des phrases avec.
Pour les pistes que tu soulèves quant aux raisons qui font qu’on arrête d’écrire, je crois bien que c’est un mélange de tout ça : la tête pleine d’autres choses qui ne laissent pas une place infime à des personnages pour qu’ils s’affirment, le manque de temps lié aux études, à la vie sociale et familiale (et comme toi, je ne veux pas sacrifier ça, même au profit de l’écriture), mauvaise habitude….
Ce que j’ai remarqué chez moi aussi, c’est que chaque fois que je commence à écrire, que ça soit sur papier ou sur ordi, les mots se bloquent tout seul, ils ne viennent plus. Je ne sais pas exactement comment ni pourquoi (je me demande si ce n’est pas une conséquence de la prépa) mais j’ai l’impression de craindre d’être jugée dans mes mots, chaque fois que je veux me lancer. Je me brime, me contrôle et finalement je n’écris plus rien…
(Oui je commente plein de trucs à toi aujourd’hui j’avais envie de lire/regarder du Cordelia)
Je suis exactement dans le même cas, j’ai arrêté d’écrire ces derniers temps. Je sais pas exactement pourquoi, il y a un mélange de raisons je crois. D’une part, je passe beaucoup, beaucoup de temps à lire des fics et regarder des séries et trainasser sur internet… Parfois des trucs très intéressants, parfois non. Mais déjà j’ai, comme toi, un manque de temps libre. Et quand j’en ai, du temps libre, je me retrouve à trainasse/sérieser/lire des fics, bref des trucs pas productifs et j’ai plus le courage d’écrire.
Après, comme toi encore, j’écris encore mais différemment : blog de ciné, articles journalistique. Mais je crois que ça a pas mal joué, ça : l’écriture journalistique est très différente de mon style d’écriture fictionnel et du coup ça me bloque un peu.
Après, ça ne me dérange pas non plus beaucoup dans le sens où je me dis que j’ai le temps de m’y remettre un jour, quand j’aurai plus de temps pour moi et que l’inspiration sera revenue.
J’ai quand même trouvé un remède, un peu : depuis que je n’écris plus, je propose parfois mes services de bêta (genre là je viens de bêtater un texte de Red)… Et souvent ça me redonne envie d’écrire derrière ^^ j’ai pas eu assez de temps pour recommencer vraiment, mais je pense que la bêta aide !
Bonjour, et merci pour cet article très intéressant ! Comme je trouve toujours de bonnes idées sur ton blog, je t’ai nominée pour le Very inspiring blogger’s award.
http://annalyra.eklablog.com/the-very-inspiring-blogger-s-award-a115265666
Encore merci !
Merci je vais aller voir :D
Décidément, encore un sujet inspirant, mademoiselle Cordelia, vous avez l’art de lancer d’excellents sujets de discussion, à défaut d’avoir le modjo de l’écriture en ce moment. Peut-être reviendra-t-il plus tôt que vous ne l’espérez. je vous le souhaite de tout cœur.
Encore une fois, je ne peux parler qu’en mon nom et en fonction de mon expérience.
Je crois honnêtement que l’écriture, on y vient, on en part, puis on y retourne au gré des choses qu’on a à raconter.
A l’adolescence, ma meilleure amie et moi nourrissions de hautes ambitions. Lectrices assidues, nous avons bien vite taillé nos crayons pour livrer nos propres productions. Du haut de notre assurance qui confinait à l’inconscience, nous étions persuadées de notre talent. Je me suis avérée plus téméraire en présentant certains de mes textes à mes camarades de classe, plutôt enthousiastes, et à une professeure de français au regard bienveillant.
Ces encouragements ne m’ont pourtant pas empêchée de me disperser à travers d’autres centres d’intérêt. L’adolescence, quoi, et la vie active par la suite.
L’écriture, je n’y suis revenue que sur le tard, plus de 20 ans après.
J’ai attaqué un premier roman dans le genre fantastique, avant de le laisser s’échapper une fois encore. Mais l’envie d’écrire était là, elle retraçait son chemin. Parce que j’avais envie de raconter mes propres désirs, des choses que je devais exorciser, des occasions ratées que l’écriture me permettait de vivre par procuration.
Mais une fois le sujet tari, me sont restés des lecteurs impatients de découvrir de nouvelles histoires. J’étais coincée avec l’impression d’avoir fait le tour, ou en grande partie, d’avoir accompli un de mes rêves, tout en culpabilisant de laisser du monde en plan, sentant aussi que j’avais peut-être encore un peu de réserve pour de nouveaux récits.
C’est là que le trou noir est apparu.
Il n’est pas dû à un changement notable dans ma vie privée ou professionnelle, plutôt à une remise en question une fois parvenue au tournant de mon aventure…
D’abord est venue la déception d’avoir moins de succès. Une série constituée d’histoires complètes à chaque tome peut connaître une déflation de lecteurs très importante d’un épisode à l’autre. C’est ce que j’ai vécu. On évite souvent le sujet, pourtant, bien vendre et obtenir une petite notoriété constitue une vraie motivation pour continuer.
Puis arrive le besoin de couper totalement les liens avec l’écriture, de profiter du sentiment de devoir accompli, en revenant à ses premières amours ; la lecture.
Enfin, plus on se connaît et plus on doute de son style.
Personnellement, c’en devient un blocage excessivement pénalisant. Le sentiment d’avoir des limites, en vocabulaire, en tournure de phrase, en psychologie des personnages.
Ai-je parlé de la peur de rater le coche ? car oui, tout va vite en littérature de genre (celle où je sévis). De plus en plus de nouveaux auteurs, de plus en plus de petites productions qui abordent les idées qu’on croyait avoir le temps de traiter. Et on se retrouve avec une pression telle qu’on préfère abandonner qu’arriver après la bataille.
Aujourd’hui, j’essaie de forcer mes blocages, mais c’est une lutte quotidienne, presque une souffrance.
Je me suis fixé un défi, celui d’écrire un roman. Jusque là, j’étais une auteure de formats courts (entre 60 et 120 pages), mais j’ai décidé de mûrir. Ce sera peut-être mon chant du cygne, l’œuvre qui me permettra de clore l’aventure avec un sentiment de satisfaction, celui qui persuade de ne pas écrire « à suivre » à la fin…
Aussi, je me reconnais totalement dans le portrait de l’écrivain qui abandonne en ayant le sentiment d’avoir fait le tour, d’avoir épuisé ses ressources. Ce n’est parfois pas une question d’idées, mais tout simplement d’envie de les rédiger…
Ça fait teeeeeellement longtemps que j’ai pas commenté sur ce blog… Et pourtant, c’est pas l’envie qui m’en manque. Mais là, le sujet est juste trop personnel pour que je ne prenne pas le temps d’y mettre mon grain de sel.
Personnellement, je n’ai jamais vraiment eu le syndrome de la page blanche. Ou plutôt, je ne l’ai jamais pris comme étant foncièrement mauvais. Cela ne durait toujours qu’une semaine ou deux, pas plus. Tout du moins pendant l’adolescence. J’ai commencé la ‘véritable’ écriture sérieuse à l’âge de 10-12 ans, à peut prêt. C’était des histoires fantasques, des trucs qu’on écrivait entre copine. Cliché et prévisible. Mais on adorait ça. C’était le principale, après tout. L’écriture était là pour nous faire plaisir. Le truc, c’est que contrairement à mes amies, je ne me suis pas arrêtée là. J’écrivais toujours plus. Plus poussé, plus critique. Et quand j’avais une panne… Je me posais, tranquillement, et je pensais à quelque chose d’autre. J’avais juste envie de faire autre chose que d’écrire. Alors je blaguais. Je me divertissais comme une gamine pouvait le faire. Ça arrive, que je me disais. Même les plus grands auteurs n’ont parfois pas envie de le faire, que je me rassurais. Je prenais du temps pour moi pendant cette période et, inévitablement, je reprenais le goût d’écrire au bout de quelque temps. Parfois une semaine, parfois plus. Sauf une fois. Je ne sais pas si tu t’en souviens, et ça m’étonnerais vu le nombre de commentaire que tu reçois, mais personnellement, j’ai fais mes armes sur les forums rpg. C’est ce qui me donnait l’envie d’écrire vraiment. C’est grâce à ça que j’ai apprit ce qu’est le goût d’écrire. De me concentrer sur mes personnages, sur leur psycho, leur histoire. Pas juste sur le contexte et l’histoire en général. Seulement, tout n’est pas toujours beau dans le monde du rpg textuel. J’avais commencé avec une amie. On s’éclatait ferme, à l’époque. Des rp’ de deux lignes et demi. Pas de description. Pas de prise de tête. Mais très vite, j’ai voulu écrire plus. Écrire mieux. J’ai touché du doigt ce problème épineux du domaine. Qualité VS quantité. Cette amie, cette meilleure amie même, c’est détourné à ce moment là. Parce que je lui demandais trop et que j’attendais énormément d’elle. Qu’elle me comprenne, qu’elle me soutienne. Je me souviens même d’une fois où j’avais eu le toupet de lui faire presque 1000 mots de description pur et simple, dans le seul but qu’elle entende ma façon de pensée. J’étais bornée, fier de ce que je pouvais écrire. Pour moi, la quantité était extrêmement importante. Si c’était à refaire, je pense franchement que je n’aurais pas risqué notre amitié là-dessus. Surtout maintenant, alors que j’ai compris que la quantité n’aide pas à pondre un texte correct. Mais les fait sont là, et je ne peux plus les changer. Bref, elle m’a lâché et je ne peux pas lui en vouloir. J’ai vaqué dans le monde du rp’ et de la fiction, jusqu’à trouver un forum avec une autre fanatique de l’écriture. Une qui écrivait des pavés monstres en guise de réponse. Pile poil ce qu’il me fallait, à l’époque. Et c’est là, dans une période quelque peu houleuse, que j’ai vraiment ‘perdu’ le goût à l’écriture. Cette partenaire de rp’ venait de m’abandonner, et ça m’a complètement blasé. Du coup, j’ai passé quelques années, comme ça, à profiter de la vie plutôt que d’écrire. Parce que cet abandon m’a marqué, et parce que je me sentais sans doute affreusement seul dans mon délire d’écriture. Après tout, la vie réelle est la plus importante, que je me disais. Je n’ai jamais paniqué là dessus, surtout parce que je me suis beaucoup renseigné sur le « syndrome de la page blanche ». J’ai vite compris qu’il était normal et qu’il ne fallait pas s’en inquiéter. J’étais persuadé que c’était ce dont je souffrais. Aujourd’hui, après réflexion, je pense surtout que c’est cette défaite qui m’a autant refroidit. Sauf que, après quelques temps… L’écriture me manquait, mine de rien. J’avais envie d’écrire, de créer, de transformer mes pensées en mot. Et je me suis remis au Rp’, après quelques années d’absence. J’ai testé un ou deux forums. J’ai été déçu, mal accueilli. Pis je suis tombé sur une énième communauté, avec un énième contexte sans prise de tête. Peut être pas le meilleur, peut être pas le plus original. Mais j’y ai rencontré une personne qui est devenu une véritable amie. Qui m’a redonné le goût à l’écriture. Qui m’entraîne toujours dans des scénarios what the fuckesque au possible. Qui me motive, chaque fois que j’ai une panne quelconque. Une personne que je considère aujourd’hui comme une source d’inspiration à elle toute seule. Peut-être parce qu’elle rentre facilement dans mes délires. Ou alors parce que je l’y entraîne un peu de force. Peu importe. En fait, je pense qu’avoir la volonté d’écrire n’est pas suffisant. Je pense, sérieusement, que la motivation et l’envie ne se fondent que sur la volonté de transmettre. Que cela soit à ces proches ou à quelqu’un qu’on ne connait pas réellement. Personnellement, c’est réellement grâce à elle que j’ai réussi à me remettre à l’écriture. Que j’ai repris d’ancienne histoire pour les remettre au goût du jour. Que j’aime réellement les moments passés en solitaire, ou à ces côtés à délirer comme des idiotes, devant mon ordinateur, avec une musique en fond. Je divague peut-être un peu du sujet, mais en somme, j’aimerais vraiment la remercier pour ce qu’elle m’a apporté. Parce que si je ne l’avais pas rencontrée, pile poile à ce moment là, je pense sérieusement que j’aurais abandonné. Ou du moins, que j’aurais écris périodiquement, sans cohérence et sans avenirs. Si d’aventure elle venait à partir comme ma précédente partenaire, j’ignore ce que je ferais. Sans doute aurais-je une période de creux assez grosse. Plusieurs années, surement, avant de m’y remettre. Et encore, rien n’est moins sûr. Car mes histoires, mes coups de cœurs ou mes coups de gueules, j’aime les partager. J’aime avoir des avis, positif ou négatif, dessus. Et le sien, d’avis, m’est certainement le plus cher d’entre tous.
Wouala, wouala… Ce petit parcours sur les pannes d’inspirations qui a pas mal divagué, j’en conviens. Mais j’ai eu ce besoin, cette envie de partagée mon expérience sur le sujet. Tu ne m’en voudras pas, j’espère ? <3
En tout les cas, c'est toujours un très bon article que tu nous pond là, et crois bien qu'il m'a prit au tripe pour que je te ponde un truc pareil <3 Bonne continuation à toi !
Merci pour cet article, c’est intéressant comme thème ^^. Pour parler de ma propre expérience, je n’ai encore jamais arrêté d’écrire pour les raisons que tu exposes (mais j’écris depuis moins longtemps que toi, un peu moins de deux ans). Par contre je me force à faire des pauses, sur mon roman actuel, entre chaque chapitre. Pas par envie, mais parce qu’il le faut pour que je travaille sur mes missions de freelance, et aussi pour que j’entretienne un minimum mes blogs. C’est assez perturbant parce que je me force à arrêter après un chapitre, ce qui est frustrant car je suis complètement à fond sur mon histoire. Et puis, finalement, quand je reprends la plume, une ou deux semaines après, c’est très difficile. Je suis « sortie » de mon univers et j’ai l’impression que l’écriture n’est plus aussi spontanée. Comme tu le dis, l’écriture est un genre d’exercice. J’aimerais bien trouver un équilibre entre l’écriture, mon travail et le reste, comme par exemple découper mes journées entre tout ça, mais j’ai du mal. Quand je suis à fond sur mon roman je ne fais que ça de la journée et je prends du retard sur mon travail pour mes clients (bon je suppose que c’est un problème spécifique à la vie de freelance) !
C’est bizarre parce que je n’ai pas vraiment arrêté d’écrire (une nouvelle de 4000 mots et 9 chapitres de 1500 mots en moyenne depuis le début de l’année, on peut pas dire que ce soit le néant), mais je me sens guetté par une forme de lassitude inédite chez moi : une perte de confiance en mon écriture qui viendrait d’une pression sur le résultat. Voilà, c’est cool, j’ai aligné des nouvelles, j’en ai même une de publiée, j’ai amélioré mon style, j’ai conscience de plein de défauts à corriger, et au final, mon travail sur mon roman me parait médiocre et ça me démotive. Comme il se produit la même chose côté dessin, je suppose que le perfectionnisme n’est pas la seule chose qui me paralyse, mais que le gros bordel dans ma vie actuelle pourrait y être pour quelque chose. Le coup de l’artiste tourmenté, ça va cinq minutes, il faut quand même un minimum de sérénité pour arriver à se concentrer. Juste du temps libre, ça ne suffit pas.
Bref, j’envisage de changer mes horaires d’écriture (essayer le matin pour voir si mon cerveau est plus disponible), et entrecouper mon projet sérieux de choses plus récréatives. Mais je n’ai pas envie de lâcher l’affaire. ^^
Bonjour Mad’moiselle Cordélia
Je suis en pleine période de cette sensation étrange d »arrêter d’écrire » depuis 3 ou 4 mois. En fait, ce n’est pas que j’ai totalement arrêté, mais que mon débit est plus lent. Les idées sont là, mais il me manque un truc dont je n’arrive pas à mettre mon petit doigt dessus.
L’autre soucis est que je suis sur plusieurs histoires à la fois. Une qui se déroule à l’époque de la Gaule (peu après la capitulation de Vercingétorix) qui nécessite beaucoup de temps de recherche en documentations (vive l’internet !). Une autre dans le future où l’imagination peut s’exprimer en toute liberté mais sans que cela donne une impression de déjà lu ou vu. Celle de mon arrière-grand-père (un peu romancée pour combler les trous) à partir de son départ de la Corse vers le continent et son enrôlement dans l’armée pour échapper à la prison. Et la dernière est une autobiographie concernant ma maladie et qui peut toucher d’autres personnes rencontrant les mêmes difficultés au quotidien. Cette manie d’être sur plusieurs fronts à la fois doit remonter à cette habitude que j’avais depuis que je sais lire, de plonger dans 2 ou 3 livres en même temps.
Bonne journée et au plaisir de vous retrouver dans votre prochain article.