Bonjour !
Je sais, je ne publie plus du tout d’article sur l’écriture, mais je n’ai ni le temps, ni la motivation. J’arrive à écrire de temps en temps pour mon autre blog, mais pas sûr qu’il vous intéresse puisque ça n’a rien à voir avec l’écriture ^^’ En tout cas, je continue de vous parler de mes lectures du mois. En février, mes lectures sont très pauvres, il faut être honnête. Je n’étais pas motivée, j’ai eu mes partiels, pas mal de rendus de fin de semestre… Bref, ce n’était pas la joie. 5 livres dont un livre d’un auteur français comme selon mon challenger, un classique (de SF, mais ça compte quand même) et… pas de livre en anglais. Le mois prochain peut-être ?
Le Choix De Simon de John Ramster
Un jour, un de mes amis est venu me voir avec un exemplaire de ce livre en me disant « tu l’as lu celui là ? ». J’ai répondu non. Il a dit « alors lis-le », il me l’a prêté de force et je l’ai lu parce que je suis une brave fille. Je me doutais bien que la thématique était LGBT (en même temps, c’est un pote gay et on parle de ça ensemble, le contraire aurait été étonnant) et la couverture me laissait penser que pour une fois, ce n’était peut-être pas un livre abordant le sujet de l’homosexualité, mais celui de la bisexualité. Mais comme je suis prudente, j’ai préféré ne pas m’enthousiasmer dès le début de crainte d’être déçue (cf. ma désillusion à la lecture de Keeping You A Secret et de son héroïne s’est avérée lesbienne et non bi). Le fait est que j’aurais pu me permettre de m’enthousiasmer un peu. Rien qu’un peu. Parce que voilà, on a bel et bien un personnage principal bisexuel. AMEN.
C’est l’histoire d’un gars qui se définit comme homosexuel. Jusqu’au jour où voilà PATATRA ! Il tombe raide dingue d’une femme. C’est la catastrophe, il ne sait plus où il en est, c’est la DÉBANDADE (ceci est une référence au Roi Lion et non pas un mauvais jeu de mots, je vous vois venir, bande de pervers). Il décide néanmoins de se laisser porter par ses sentiments, avec tous les problèmes que ça implique et toute la remise en question qui s’en accompagne. Même si on attend longtemps LE fameux adjectif « bisexuel », il finit par arriver et moi, ça me donne le sourire. Parce que j’existe.
Malgré tout, ce n’est pas un coup de coeur. J’ai apprécié ma lecture, mais je n’ai pas trouvé que ce roman révolutionnait la littérature. Je n’ai pas spécialement apprécié les aventures de Simon, je n’ai pas ressenti d’émotions particulières. C’était cool, mais pas mémorable.
Ce qui nous lie de Samantha Bailly
Après la bonne surprise que j’avais eu avec Les Stagiaires, je m’étais dit « pourquoi pas lire un autre roman de Samantha Bailly ? ». On m’avait néanmoins mis en garde, je risquais de trouver cette histoire cucu la praline. C’est donc avec prudence que je me suis lancée dans cette lecture. J’ai eu raison. Si j’avais fondé de grands espoirs dans cette lecture et écouté tous les avis positifs qu’on voit fleurir sur la toile, j’aurais jeté ma liseuse par la fenêtre (et j’aurais alors été très malheureuse).
C’est l’histoire d’une fille insipide qui voit les liens entre les gens comme des fils plus ou moins lumineux selon la force de la relation. Un jour, elle rencontre un garçon dont elle ne voit pas les fils, ça l’intrigue. On le voit venir à 3km, ce garçon est également spécial… Et ils vont vivre une aventure. Et comme avec les Stagiaires, cela ne sera pas une belle histoire d’amour éternelle, mais une aventure comme dans la vraie vie. Gnnnnnnnn.
L’idée du pouvoir de voir les liens entre les personnes est absolument géniale. Ça me rappelle la légende japonaise du fil rouge qui lient les petits doigts des âmes soeurs. J’avais écrit une nouvelle avec ça. Mais c’est tellement gâché. Les personnages sont relous, surtout le fameux Raphaël qui est stupide au possible. Et on retrouve la même configuration qu’avec les Stagiaires puisqu’il est engagé dans une relation, très narcissique et qu’il essaye de mener l’héroïne en bateau. La chronologie complètement bousculée aurait pu être intéressant, sauf qu’en fait non. C’est du gâchis et la fin est merdique, soyons clair.
Grosse déception, je lui mets quand même deux étoiles parce que l’idée est belle et qu’il y avait du potentiel.
Si loin de toi de Tess Sharpe
Petit coup de coeur avec ce roman présentant une héroïne bisexuelle. J’ai choisi de vous faire une chronique vidéo !
Cress de Marissa Meyer
Après avoir lu Cinder et Scarlet, j’avais très envie de me laisser séduire par Cress. Même si l’intrigue de cette saga ne casse pas trois pattes à un canard, l’originalité apportée par la science-fiction ne me laisse pas indifférente. J’aime les contes de fées et la réécriture de Marissa Meyer me convient très bien. D’autant plus qu’en ne s’écartant que très peu des contes d’origine dans le déroulement de l’action, elle me donne l’impression d’être super intelligente puisque je devine toujours ce qui va se passer.
Après Cendrillon (Cinder) et le petit chaperon rouge (Scarlet), c’est au tour de Raiponce (Cress) de passer à la casserole. La pauvre demoiselle n’est pas prisonnière d’une tour sans escalier, mais d’un satellite, rien que ça. Et si elle a les cheveux aussi longs, c’est parce que la méchante qui la retient prisonnière est plutôt intelligente à la base et qu’elle fait en sorte qu’aucun objet tranchant ne soit introduit dans le satellite. Je ne vais pas spoiler davantage en vous racontant le rôle que va avoir Cress dans notre aventure, mais sachez que c’est assez cool. Pour ce qui est du caractère de la belle, je dirais que c’est une grosse niaise, mais l’auteur en a parfaitement conscience et arrive à trouver une façon de lui donner la parole sans tomber dans la caricature. Ou peut-être en ayant conscience de cette caricature. Cress a un caractère de princesse, mais elle n’en est pas une. Si vous avez lu les deux premiers tomes, vous savez qui est la vraie princesse, et elle n’est pas DU TOUT greluche. C’est une warrior et plus qu’une princesse, on sait qu’elle a l’étoffe d’une Reine. Comme dans Frozen.
Après avoir stagné pendant le tome 2, l’histoire reprend enfin avec le tome 3, même si je pense que pas mal de scènes auraient pu être débroussaillées à la tronçonneuse. On nous fait languir avec des broutilles sans importance, c’est dommage. Néanmoins, on passe quand même un bon moment et il y a quand même de l’action à se mettre sous la dent. Bien que je trouve que les scènes d’action soient parfois… trop rapides. Ou pas assez. Bref j’ai du mal à prendre le rythme. En tout cas, la fin de ce tome m’a laissée… frustrée. Il y a vraiment quelque chose d’intéressant de soulevé et je frétille d’avance.
Le tome 4, Winter (pour Blanche Neige si j’ai bien compris) sortira courant 2015 en anglais, donc sans doute l’année prochaine en français. Il va falloir prendre son mal en patience.
Chroniques martiennes de Ray Bradbury
Comment dire… Ce livre m’a ennuyée. Pourtant j’étais très motivée ! J’avais très envie de lire Ray Bradbury et de me plonger dans de la bonne vieille SF. Est-ce que j’en attendais trop ? Peut-être, j’ai l’impression de me retrouver dans le même état d’esprit qu’après ma lecture d’H2G2. Il y a des livres qui sont tellement cultes qu’on s’en fait des montagnes et à l’arrivée, on se retrouve un peu stupide. Je suis frustrée, j’ai l’impression d’être complètement passée à côté.
Chroniques martiennes est un recueil de nouvelles qui raconte – en gros – la colonisation de Mars par les terriens. Mars étant habitée depuis très longtemps par une civilisation sur le déclin, qui finit par disparaître et laisser la place aux hommes. C’est ce qui m’a le plus ennuyée. J’aurais voulu en savoir plus sur les Martiens justement ! J’aurais voulu les comprendre, découvrir leur civilisation, leur mode de vie ! Et au final, ils s’effacent devant les terriens qui n’ont strictement rien d’intéressant. Je sais que ce sont des nouvelles, mais j’ai trouvé que ce n’était pas bien clair tout ça. Les histoires se ressemblent beaucoup, je me suis retrouvée un peu perdue par moments.
Je crois que moi et les nouvelles, ça fait 2. Je préfère de loin les romans. Je pense réessayer Ray Bradbury avec un roman, j’espère que j’aimerais davantage. J’avais adoré Fahrenheit 451 après tout, je garde espoir !
Et vous ?
Qu’avez-vous lu pendant le mois de février ? Est-ce que ça a été un mois creux pour vous aussi ? Avez-vous des conseils de lecture pour moi ? N’hésitez pas à en parler dans les commentaires !
3 comments
Je commente toujours tout en retard, peut-être par timidité, il me faut du temps pour oser commenter, et je m’en excuse. Merci infiniment pour toutes ces critiques, je vois déjà mieux qu’avant quels livres je lirais cet été ^^ Oui, je suis assez difficile en lectures ;p
En ce moment je lis le tome 1 de la saga Le cueilleur de fraises de Monika Feth, et je trouve ça absolument génial *_* Il fait parti de mes livres policiers préférés et j’ai hâte de lire la suite *_*
A bientôt je l’espère
Ah pour moi c’est le contraire :) J’ai beaucoup aimé Ce qui nous lie… et pas du tout les stagiaires !
Ah comme quoi !