Bonjour à tous et à toutes !
Je sais que ça fait très longtemps que je n’ai pas squatté ce blog pour ramener ma fraise, mais La Sélection m’avait tellement traumatisé que j’ai refusé pendant longtemps de lire les merdes que me refilaient Cordélia. Cette petite chieuse a fini par m’avoir en traître en me donnant un livre qui était censé être bien, en toute amitié. Elle dit qu’elle ne savait pas qu’il serait à chier, mais j’en doute fortement. C’était un piège, j’en suis sûre ! Résultat je me retrouve à prendre mon clavier pour écrire une nouvelle chronique assassine, histoire de passer mes nerfs. Je suis d’autant plus remontée qu’à la base, j’attendais quelque chose de Les gens heureux lisent et boivent du café ! J’ai cette sale impression d’avoir été trahie et de m’être faite agresser par un Harlequin par surprise. Mais je vais vous détailler ça, comme d’habitude. Bien sûr, je vais tout spoiler, sans pitié. Comme ça, si vous connaissez la fin, peut-être aurez-vous le bon sens de ne pas toucher à ce bouquin !
Pour ceux qui l’ignoreraient, sachez que c’est un bouquin de Agnès Martin-Lugand qui est d’abord sorti en ebook sur Amazon et qui a fait le buzz, jusqu’à être édité par une vraie maison d’édition. Croyez-moi Michel Lafon n’a pas édité ce truc pour le bien de la littérature, mais plutôt pour le gros paquet de fric que ça pouvait lui rapporter.
Diane est une pauvre femme en dépression qui a perdu non seulement son mari, mais aussi sa fille dans un tragique accident de voiture. Elle ne sort plus de chez elle, elle ne se lave plus (même les dents !), elle dégage une odeur de chacal et son appartement, c’est Bagdad. En clair : elle est au bout du rouleau et on se demande bien pourquoi elle ne s’est pas pendue dans sa douche (réponse : sinon il n’y aurait pas d’histoire). Le début est un vrai tire-larmes, je vous préviens ! Tout est fait pour que le lecteur soit ému et l’auteur ne lésine pas sur les moyens : la chambre de la pauvre gamine laissée exactement dans son état avant le drame, la petite chemise de nuit en boule au pied du lit, les draps du lit avec une odeur imaginaire, le déodorant du mec pour sentir comme lui, etc. Il faudrait avoir un cœur de pierre pour résister à de tels détails.
Mais bien sûr, Diane a un meilleur ami pour l’aider à se sortir de sa dépression. Et c’est là que Félix fait son entrée. LE meilleur ami gay. Parce que c’est bien connu, toutes les femmes hétérosexuelles en dépression ont toujours un meilleur ami homo pour faire la foire. Un mec qui couche à droite à gauche, toujours partant pour faire la fête, surtout pas à se poser et toujours prêt à écouter les malheurs de sa chère amie hétéro. Clichéééééé bonjouuuuuur ! Il va la forcer à prendre une douche et à se brosser les dents, ce brave petit. Parce qu’il faut l’avouer, elle commençait à sentir le chacal !
On découvre petit à petit que bien sûr, Diane n’est pas une va-nu-pieds ! Non madame ! Elle possède un café littéraire dans Paris, rien que ça. Et ce café s’appelle Les gens heureux lisent et boivent du café. Vous êtes sûrs que ça tient sur l’enseigne, ça ? Je demande à voir. Ça fait des mois (des années ??) que madame est en dépression, mais son café marche toujours (ou presque) grâce au meilleur ami gay qui pourtant n’en fout pas une. Comment elle paye ses impôts, ses taxes, tout ça ? On s’en fout ! Bon, c’est vrai qu’elle ne mange plus beaucoup, elle ne doit pas dépenser des masses. Mais bon je me demande quand même comment elle fait pour payer ses factures et ses divers crédits ! Peut-être que c’est grâce à l’assurance vie ?
Diane ne veut pas guérir, mais elle ne veut pas crever non plus. Elle envoie chier le monde entier, surtout sa famille. En bref : c’est une chieuse drama-queen. Certes, elle a perdu tout ce qu’elle avait mais MERDE c’est relou de la voir chouiner H24 ! Heureusement, elle décide de se prendre en main…. Non pardon, ce n’est pas ça. Heureusement, elle décide de fuir la réalité, de laisser en friche son super café en plein Paris (BORDEL MAIS MOI JE LE VEUX !) parce que c’est bien connu, les gays sont doués en affaires et Félix s’en occupera bien en payant des coups à tous les beaux gosses de Paname. Grâce à ce qu’il reste du fric qu’elle a touché de l’assurance vie, madame se paye un voyage en… Irlande. Et là, tu te dis qu’il y a une couille dans le pâté.
Je vais être honnête, le début n’était pas si mal. J’aime les histoires tristes et je juge la qualité d’une histoire sur le nombre de morts par chapitre (j’adore Le Trône de Fer, vous savez ?). Au début de Les gens heureux lisent et boivent du café, on était plutôt bien parti ! Deux morts en un chapitre ! Si au chapitre 2, Félix avait découvert qu’il était séropo, non seulement on aurait pu continuer de remplir le bingo des clichés sur les gays, mais en plus l’auteur nous aurait lancé dans une direction tragique très appréciable. Mais non, il fallait qu’elle se casse en Irlande. Parce que c’est vert, qu’il y fait froid et qu’il y a des moutons.
Diane part donc en Irlande, après quelques scènes de dispute avec sa famille qui ne comprend pas que la pauvre a besoin de faire ce voyage pour son défunt mari qui rêvait d’y aller ! Ce que sa famille n’ose pas lui dire, c’est « Arrête de dilapider ton héritage bordel ! Si tu ne sais pas quoi en foutre, donne-nous en un peu ! » mais ça, ce n’est pas correct de l’écrire dans un roman d’amour.
Mais où qu’elle part en Irlande notre déesse chasseresse ?! Dans un cottage, bien sûr. Comment aurait-il pu en être autrement ? Elle n’allait quand même pas se prendre une auberge de jeunesse, ou pire, un appart Pierre & Vacances ! Non, madame loue un cottage pour une durée indéterminée, dans la cambrousse. Oh et bien sûr, elle parle merveilleusement bien anglais. Pas une seule fois la barrière de la langue n’est abordée ! L’auteur aurait tout autant pu l’envoyer dans la Creuse, ça aurait été pareil.
Elle arrive donc en Irlande, l’île d’émeraude. Il y a de beaux paysages, l’heure verdoie mais le soleil ne poudroie pas parce qu’il flotte (bah oui, on reste en Irlande, faut pas exagérer, un peu de réalisme !). Elle va rencontrer le charmant couple hétéronormé de personnes âgées qui lui louent le cottage et tout de suite, ils se prennent d’affection pour elle. Ce sont de braves gens, ils ont le cœur sur la main et dans une autre vie, ils étaient des licornes. Mais voilà, Diane n’est pas prête à recevoir leur amour, pourtant sincère, alors elle préfère prendre ses distances.
C’est à peu près à ce moment du récit qu’elle fait la rencontre. Et c’est aussi là que j’ai commencé à prendre conscience que ce bouquin n’allait pas du tout dans la bonne direction et que j’étais en train de me faire subtilement enculer (pardonnez mon langââââge peu châtié). Diane fait donc la rencontre malheureuse d’Edward (non pas celui qui paillette au soleil et ressemble à Cedric Diggory, un autre) (croyez-moi, j’aurais presque préféré). Edward est son voisin, le fils du couple de bisounours et il n’est pas franchement agréable au premier abord. Il fait comprendre à la française qu’il n’est pas d’accord avec la location du cottage (pourquoi ? aucune idée, mais ça le vénère !) et qu’elle ferait mieux de prendre ses clics et ses clacs pour rentrer dans son pays de bouffeurs de grenouilles.
Comme toute personne avec un cerveau (bien que ce présupposé soit grandement remis en question dans la suite de l’histoire), Diane lui dit d’aller se faire voir, qu’elle a loué le cottage et peu importe s’il est d’accord ou pas. De toute manière, elle n’est pas là pour se faire des potes, mais bel et bien pour déprimer en paix et se pendre dans sa douche à la fin de son séjour. Crever à Paris, c’est so 20013. Dans le trou du cul du monde, c’est tellement plus classe. Notre héroïne prend donc possession de son charmant cottage et va passer son temps le cul dans un fauteuil, en robe de chambre, à regarder par la fenêtre. Ça me rappelle la vieille sorcière qui regardait toujours passer les voitures, debout à la fenêtre de sa cuisine, quand j’étais gamine…
Sauf que dans le trou du cul du monde, il n’y a pas de voitures ! Alors Diane observe les allées et venues de son méchant voisin. Comme cela doit être passionnant… Edward fait de la photographie, et il a un chien. Incroyable ! Il est méchant, mais un beau jour, il va même la sauver alors qu’elle tentait de se suicider en se noyant sous la pluie (oui, sous la pluie, pas dans la mer, vous avez bien lu). Parce que Diane est toujours déprimée, malgré l’herbe verte et l’air pur de l’Irlande.
C’est à partir de ce moment que le livre par réellement en cacahuète. Bien sûr, elle va se rapprocher de son méchant voisin (alors que c’est un connard). Parce que c’est bien connu, les connards sont toujours sexy ! Son meilleur ami gay va faire une apparition pour confirmer qu’Edward, il est vachement canon et qu’il en mangerait bien un morceau. Sauf que notre prince bourru est un peu homophobe sur les bords (c’est bien connu, si tu mets un personnage gay, tu es obligé de mettre une scène d’homophobie même si ça n’a rien à voir, sinon un astéroïde s’écrase sur ta maison). Mais Diane lui pardonne, il est finalement gentil, le méchant voisin.
Ils vont partir en week-end tous les deux (clichééééééééééééé), mais ne vont pas faire crac-crac. Non, Diane est encore toute perturbée et est fidèle à son époux défunt. Bon par contre le lendemain, elle a trop envie alors elle va directement chez son voisin pour coucher. Je la comprends et j’approuve cette décision.
Mais voilà ! Pile au moment où ils allaient faire le sexe, quelqu’un arrive ! COMME PAR HASARD ! Et qui c’est ? L’ex femme d’Edward (ou presque) bien sûr ! Et là… c’est la fête du slip. Les deux femmes vont se battre pour les muscles de l’irlandais et tous les coups sont permis. Que fait Edward ? Il prend son pop-corn et regarde tout ça d’un air désabusé, sans même chercher à expliquer que la cruche qui a débarqué, il ne l’aime pas et il ne veut pas d’elle. Non c’est tellement mieux de laisser sa nouvelle copine se faire des films ! Une belle petite couille molle, moi je vous le dit.
Les événements clichés et sans importance s’enchaînent, je ne les détaillerai pas ici parce que c’était trop nul (et surtout que j’ai oublié). On voit la fin se profiler. La 3e roue du carrosse est repartie, les vacances se terminent, Diane a fait son deuil et… ? Et elle s’en va. Voilà. Non elle ne reverra pas Edward, alors qu’elle s’est battue comme une chiffonnière pour l’avoir. C’est bien connu, les enfants veulent des trucs pour Noël, piquent des crises pour les avoir et quand c’est dans leur chambre… ça ne joue jamais avec. Diane, c’est pareil. Elle rentre chez elle, à Paris et c’est tout.
Fin de l’histoire. TOUT ÇA POUR ÇA ?! Mais c’est quoi cette ARNAQUE ?! On avait une meuf dépressive qui tenait un café dans Paris avec un nom cool. Et l’histoire c’est quoi ? Elle va en Irlande pour fricoter avec un indigène, et elle retourne à Paris. Je suis la seule à trouver qu’il y a un souci ? J’ai eu l’impression que l’auteur avait écrit l’histoire en Ecosse, et pour que le résumé soit vendeur, elle avait ajouté toute la partie à Paris en dernier.
Ce bouquin, c’est une romance HARLEQUIN ! Le voyage en Irlande (ou Ecosse, au choix), le voisin méchant, le retour de l’ex-copine, le pote gay… Même La Sélection c’était plus original ! Et je pèse mes mots. Franchement, je suis hors de moi. Le pire c’est que jusqu’au bout, j’ai cru que j’aurais droit à une fin sympa, que Diane allait rentrer à Paris et qu’on aurait enfin de l’action en rapport avec le titre ! Mais non, c’est comme si les personnages eux-mêmes m’avaient fait un gros droigt d’honneur en se foutant de ma gueule.
Vous savez quoi ? Je vais aller m’enterrer dans un coin. Trop de clichés guimauve et de mauvaise romance, ça m’a dégouté. Je ne me ferais pas avoir deux fois, mais quand même, je suis encore sous le choc. Bonne journée et retenez une chose : les livres sont trompeurs. N’importe lequel peut être potentiellement une bouse, mais on ne s’en rend compte qu’après l’avoir lu.
Et vous ?
Vous avez lu ce roman ? Qu’en avez-vous pensé ? Vous êtes d’accord avec l’emmerdeuse ? N’hésitez pas à blablater dans les commentaires !
42 comments
Tellement de romantisme dans ce résumé. J’espère sincèrement que l’auteur ne la pas lu. Bizarrement les clichés peuvent être parfois vrai. Surtout quand ce ci sont bien choisi. Beaucoup de gens pourraient penser que cette histoire est pour les bisounours, mais je pense que c’est regarder les choses en les survolant. C’est sur que après avoir lu « le Throne de Ferre », la réalité peut paraître dérisoire et l’on peut juger ce livre nunuche. Mais c’est se bercer d’illusions. Notre vie occidentale forgé dans les jeux vidéos et film sanguinolente et dépravé nous font oublié la réalité. La réalité de la mort d’un proche de la souffrance de la solitude. Malheureusement nous pensons grâce à toute cette violence endurci au point de négliger et même de rire de la souffrance et la mort. Hélas, cette coquille ce brisé un jour. Le jour on l’on perd tout ce que l’on aime et que bizarrement là, on ne rigole plus. Et l’on ce rend compte que la douleur est réelle et pas seulement réservé aux nunuches. Bien sûr il faudrait l’avoir vécu pour comprendre. Avant cela, on clame que l’on peut rire de tout. Puis l’on se rend compte que non, uniquement quand les choses nous blessent et nous atteignent personnellement.
Je viens de finir le roman…dommage que je n’ai pas lu ton billet avant ! Le titre semblait si prometteur…Quelle déception ! Moi ça me fait l’ effet d’ un roman de gare ou de plage, pas besoin de trop de concentration pour suivre l’histoire, on peut lever le nez du livre sans en perdre le fil.
Du vite lu, aucun style, histoire prévisible (malgré un bon début ), pleine de clichés.
Dommage !
Je partage ta déception :/
Mais pourquoi j’ai pas lu cette critique avant de l’acheter ????
Je m’étendais pas non plus à être devant un roman à l’eau de rose, en plus si bourré de clichés de tout genre ou tout est si prévisible et sans aucune profondeur…. Je suis extrêmement déçue aussi
Désolé ^^’ mais j’ai été dans le même cas
Perso j ai adore. Vraiment .. merci à elle et surtout Merci à vous pour votre excellent résumé …
Tu as tout simplement réécrit l’histoire à ta façon!! Donne moi le nom de ton bouquin préféré et je te jure que je peux le saccager aussi bien que tu viens de le faire. Effectivement faut lire un minimum le résumé, si on n’aime pas les histoires dramatiques ou autres histoires d’amour alors next !!
Si les bouquins que tu lis sont aussi détaillés que les informations qui t’échappent, on est Donc à la limite du documentaire (comment fait-elle pour garder son café ouvert en étant en dépression, franchement on s’en tape!!!! Si le cahier des finances de cette société te paraît incorect alors appelle un comptable pour vérifier !! C’est du grand n’importe quoi cette critique que l’on peut adapter à toutes les sauces et tous les romans (Sauf à ceux que tu lis, pardon, nous sommes des merdes, nous petits lecteurs sans intérêt)
C’est vraiment critiquer pour critiquer, remplir la page de son blog et faire son intéressant(e) avec ton œil expert (Heu….Pas sur en fait)
Et Juste un truc: chacun est différent et à des goûts différents
Nul c’est nul comme si les romans photos des années 1950
On m’a conseillé ce roman pas plus tard que ce soir… Je lis les premieres pages sur amazon et je suis moyennement motivée…je lis les mauvaises critiques sur amazon et suis confortée dans mon idée mais je veux savoir la fin, pour voir si vraiment ca vaut le coup de ne pas lire le roman et tombe sur cette critique qui m’a bien fait rire et confortée dans mon idée: je zappe! En espérant que le roman que j’écris sur le deuil, aussi, ne donnera pas le meme sentiment aux lecteurs d’avaler de la guimauve de travers. Je suis avertie, donc!
Je viens de le terminer et me suis ruée sur Internet à la recherche de critique, parce que je m’attendais à livre un peu « intello » et voulait savoir si c’était moi qui avait mal compris !
Je partage ton avis : quelle déception ! J’ai pris plaisir à le lire parce que c’est toujours agréable de lire un roman Harlequin, mais je ne m’attendais pas du tout à ça. En plus d’une histoire mièvre et misogyne, les personnages sont clichés, pas cohérents ni consistants, et les dialogues alors…
pas le fils, le neveu…
Coucou, je viens juste de tourner la page du livre que j ‘ai dévoré en un deux jours, car lecture trop facile. Je me suis précipiter sur le Net à la recherche de ce café littéraire les gens… et je tombe sur toi, MERCIIIIIII ta critique est au top Géniale. Je reviendrai te voir.
Pareil, j’ai été déçue par rapport au titre, je m’attendais à plus de profondeur et d’originalité.
Et puis l’utilisation constante du passé simple, en effet, qu’est-ce que c’est lourd !
Très déçue moi aussi! Je ne m’attendais pas à un roman à l’eau de rose…
De plus, j’ai été très gênée par les récurrentes fautes de français ! ( utilisation du passé simple au lieu de l’imparfait, genre « il réchauffa le plat….tandis que…je le regardai » page 173, ou, mieux, « pendant que je montai dans la voiture, il chargea le coffre » page 179).
Et c’est tout le long comme ça!
En revanche, j’ai trouvé les personnages assez sympas, et je dois être un peu maso car du coup je crois que je vais lire la suite !!! Je me dis que ça sera peut-être mieux…
Je vous rassure, on me le prête, je ne vais pas l’acheter
Un billet que j’ai pris plaisir à lire. J’espère toutefois que l’auteure ne passera pas par ici. Je ne suis pas forcément d’accord avec tout mais il y a du vrai. J’aurais pu détester mais ce livre m’a plu malgré tout…
Mademoiselle Cordélia serait-elle allergique aux romance « harlequin » comme elle aime les nommer (plusieurs fois .. donc on l’aura compris), en tout cas tout laisse à penser que quelques boutons ont fait leur apparition après cette lecture ou alors tu es survoltée de nature ^^
Personnellement, j’ai lu, j’ai apprécié et je m’en porte très bien.
Puisque le ton est donné rapidement dans l’article, je me permets d’être cash mais n’allez pas prendre ça pour une critique personnelle et je m’adresse plus particulièrement à Cordélia (j’ai apprécié le livre mais je ne suis pas chargée non plus de sa promo) : se faire les dents sur un petit roman pour justifier l’adjectif « écrivain » en plus de lectrice sur ton profil, ok d’accord il faut bien commencer quelque part, mais pour ma part j’ai trouvé ça très long et lourd. Tu ne manques pas d’humour cynique ok, d’imagination vu le nombre de paragraphes ok, d’enthousiasme pour la critique ok, et je suis pour les blogueurs qui ouvrent le débat puisque je suis là, mais ce bouquin ne mérite pas non plus un ulcère.
Donc, je constate au vu des comm que je ne vais pas dans le même sens que tout le monde mais peu importe; je conseille ce livre à tout ceux qui se délectent d’une romance littéraire autant que d’une comédie romantique à l’écran.
C’est une lecture fluide, un style sans chichi, une réflexion sans grandes lignes philosophiques sur l’état émotionnel post-drame, c’est touchant pour ceux chez qui ce drame peut faire écho, ou pas. C’est une lecture qui suffit largement à un moment de détente. Je m’octroie d’ailleurs une nouvelle pause en ce moment puisque je viens de commencer la suite de ce roman intitulée « la vie est facile ne t’inquiète pas » (romans approchés pour une possible adaptation cinématographique je crois..).
Je ne prétends pas pouvoir faire changer les blogueurs d’avis mais pour tout ceux qui découvrent comme moi cet article, je me permets de contrebalancer un peu en donnant mon ressenti sur cette lecture :) Pourquoi pas convaincre d’être moins intransigeant que Cordélia ^^
Bonne lecture.
Hi ! Je pense que tu n’as pas compris le but de l’article qui n’est que de faire rire ^^ C’est juste une critique dans l’excès qui n’a absolument aucune vocation universelle, objective et surtout pas littéraire. Je pense que les gens qui ont approuvé cette « critique » l’ont apprécié pour ce qu’elle était, juste un truc excessif avec des points d’exclamation ^^ Il n’y a pas de « débat », c’est juste une connerie ;)
Je n’ai pas grand chose à dire d’autre, personnellement moi en tant que lecture, je n’ai pas aimé, ça s’arrête là.
Il faut prendre ce livre pour ce qu’il est, une romance. Et prendre cet article pour ce qu’il est, une déconnade ;)
Vu comme ça :) Bonne continuation !
Une bien jolie critique ,si c ‘ était moi ; je nommerais ce roman : » un aller – retour très simple »
Bonne faite du 08 mars à vous et les autres .
Bonjour,
Ton avis est une pure merveille. J’ai beaucoup ri. :) J’aimerai avoir ton talent pour transcrire mes émotions aussi bien. Ma chronique ( https://www.facebook.com/LivresDeValerie/photos/a.294988930602985.54197.294987463936465/598040263631182/?type=1&theater ) reste très très sobre à côté de la tienne. J’ai cependant eu le même sentiment à la lecture de ce livre qui a été une sacrée déception. Alors, je te dis un grand BRAVO parce que ce roman t’a vraiment inspiré et c’était un régal de te lire. Merci. Val. ;)
J’ai adoré lire ce billet… et je ne vais pas avoir envie de saisir ce livre quand il sera à ma portée. Vive les emmerdeuses!!
Héhé merci !
Si seulement j’avais lu ta critique avant d’acheter ce ramassis de clichés Harlequin… Ce bouquin m’a foutu en rogne c’est dingue ! J’en ai parlé partout autour de moi (pour compenser aujourd’hui je soule tout le monde avec mon amour pour Game of thrones…)
Pour info je vis en Irlande et je cherche encore le bel irlandais ténébreux qui changera ma vie (bizarrement ils sont tous roux avec un beer belly)
Ah… je suis désolée pour toi xD
Génial ! La critique la plus dissuasive du mois, bravo ! Je dénonce régulièrement ce genre fourre-tout que j’appelle « le pseudo-réalisme parisien ». Un univers littéraire et cinématographique où on ne travaille pas, où l’argent n’est jamais un problème et où suite à un drame affectif, on peut mettre sa vie en suspens sans risquer une relégation sociale. La cerise sur le gâteau étant l’ami fêtard, gay et expert en café, un crossover improbable entre Michou et Jacques Vabre… Bref, luxe, calme et mélancolie !
Merci ^^ ce n’est même pas parisien en plus, elle se casse cette gourde ! xD
Haha j’adore ta critique, j’ai beaucoup ri en la lisant, merci ^^ !
Beaucoup d’amis m’avaient conseillé ce livre en me disant que j’allais forcément A-DO-RER. Mais rien qu’à la vue du titre, j’ai posé mon veto. C’est exactement ce genre de bouquins que je déteste, ça me rappelle ces films français déprimants et dépressifs que je ne supporte pas et pour lesquels les gens crient au génie parce que euuuuh… je n’ai jamais vraiment compris pourquoi… Je pense que ce ne sont pas seulement les éléments présents de manière quasi-systématique dans ce type « d’œuvres » qui m’énervent, mais vraiment la façon basique et ultra-prévisible et clichée dont ils sont utilisés. Vouloir écrire sur des gens dépressifs, pourquoi pas, mais encore faut-il bien le faire ^^.
Du coup, ton article m’a conforté dans mon impression négative quant à ce livre, et je vais m’empresser de le partager auprès des gens qui ont voulu me le faire lire héhé.
Oui là c’est vraiment très très cliché alors si tu cherches de l’original, ce n’est pas la peine !
Oulala, et dire que j’ai failli le lire…
Le titre est tellement beau pourtant… :(
Oh bah tu peux toujours le lire hein, je ne l’interdis à personne 0:-)
Merci pour ce fou rire ! J’adore ta critique de ce roman, moi qui suis incapable de parler sur mon blog des livres que je n’ai pas aimé !!! D’ailleurs, ce livre lu n’y est pas… mais ne le dis pas à ma mère ;)
Continue à squatter ce blog, j’aime beaucoup ton écriture et tes illustrations par GIF !
Merci beaucoup, ça me fait plaisir ! C’est dur à faire, mais c’est assez fun ^^
j’adore ta critique, j’ai bien rigolé en la lisant, même si j’ai du me replonger dans ce suicide littéraire ^^. J’avais oublié qu’Edward était homophobe, ce qui rajoute du cliché à cette histoire déjà très mal menée. Ce qui prouve à quel point ce livre m’a soûlé, puisque j’oublie même des détails pourtant essentiels, le fait que dans une histoire avec un gay, il y a forcément un mec homophobe. Et puis la question de l’argent, c’est vrai quoi, où elle a eu tout ce pognon Diane, surtout avec des parents aussi cons ?
Je vois qu’il n’y a pas que moi qui ai pensé à Twilight en lisant ce roman sans queue ni tête ^^.
Vivement le retour de l’emmerdeuse, même si là elle doit être dégoûté de la vie avec une telle horreur ;)
Oui j’ai vu que toi aussi tu avais lu ça ! Ahalala heureusement qu’on en rigole…
Le titre est accrocheur et j’étais bien motivée pour lire ce bouquin, mais j’ai lu une ou deux chroniques comme la tienne et je me suis dit que non non non, ce livre ne passerait pas par moi. Et je suis bien contente, ta chronique décrit à peu près tout ce que je déteste et me confirme le fait que ce roman est bien nul.
Tu m’as bien fait rigoler en tout cas :-) Bises !
Oui il faut savoir que c’est une romance bien classique ! Après on aime ou on aime pas… l’emmerdeuse n’a pas aimé xD
Ha ha ha, j’ai bien ri en lisant cette critique.
J’ai eu le même coup avec Scandaleuse Elisabeth que je croyais au départ être un roman historique sur une femme rebelle à son milieu et qui se révèle être un genre Barbara Cartland un (gros) zeste plus pimenté ;-)
Héhé merci ^^ ça arrive de se faire avoir…
Joli critique qui redonne le sourire :) Et vu que j’hésitais depuis quelques temps à acquérir ce roman, je crois que je vais faire une croix dessus une bonne fois pour toute!
Conseil d’ami : oui tu fais bien de ne pas l’acheter xD
Je suis scandalisé par ce que je viens de lire.
Ce livre raconte la souffrance d’une épouse et mère à la fois ayant perdu ce qu’elle avait de plus cher.
Son voyage est un moyen de faire son deuil et de découvrir que tout n’est pas fichu. Edward lui a fait voir qu’elle pouvait vivre avec un autre sans oublier l’amour de sa vie, Colin. Elle rentre à Paris en ayant fait la plus grosse partie de son deuil. Elle est plus forte et mature qu’à son départ et cela va lui permettre de redémarre sa vie sur de nouvelles bases.
Le but de ces chroniques est de faire une critique humoristique sans soulever le moindre point positif, quand bien même il y en aurait. C’était précisé dans la première sur La Sélection.